Quand l’entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas !.
Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d’entreprises. Lorsqu’un salarié se donne la mort, l’information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d’un patron est généralement considéré comme un simple fait divers.
Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles … Il est alors confronté à plusieurs punitions qu’il n’a aucunement mérité comme ledépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions …
L’année 2013 s’est avérée être une année record absolue de défaillance d’entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d’entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons.
Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d’entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d’insupportables échecs personnels.
Dans l’opinion publique et médiatique, le chef d’entreprise n’est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l’Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.
C’est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointe à la solitude, le suicide est l’égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession.
Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d’entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d’entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d’un environnement sur lequel il n’a pas de pouvoir.
Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d’un gros client, un accident mortel d’un collaborateur, l’obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l’entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.
Deux patrons par jour se suicident en France.
En cas d’échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d’autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé.
Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le « dominant », il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du « management second » en vigueur dans les grandes entreprises.
Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d’artisans ou de commerçants n’ont jamais été aussi nombreux.
Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons…
Le phénomène a pris tellement d’ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d’accompagnement à l’échec…
]]>Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salarié de la métallurgie. En 2000, il avait remarqué dans sa prospection en clientèle que le créneau du rayonnage des réserves de grandes surfaces était intéressant, mais son employeur de l’époque ne s’intéressait qu’a l’automobile, et jugeait que le créneau était trop petit, et la diversification de ce coté hasardeuse. La grande distribution c’était pas pour eux. Alors Bertrand a démissionné. Terminé le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sécurité de l’emploi. Il c’est lancé seul. il a pris tous les risques, et quitté une carrière toute tracée.
Pour créer son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution, il a gagé sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour compléter il a demandé à sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privée et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance « alter mondialiste », pourtant, ils ont bien intégré le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’échec, bien que leurs représentants politiques insistent sur le coté évident de dividendes des investisseurs. Ils préfèrent assurer avec des placements étatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000€ d’économie dans des bas de laine sécurisés.
Alors Bertrand a trouvé son meilleur ami, qui a mis 50 000€. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a emprunté pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des « aides » pour les créateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prêt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrée de son entreprise. Il a vite laissé tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on démarre, le temps on l’a pas.
Fin 2000, Bertrand est devenu « patron ». Il a créé son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la « décote » de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indépendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientélisme à la Française.
Dans les années 2000, le marché Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les « hard discount». Il a eu la chance qu’une chaîne lui laisse sa chance et lui permette de démarrer et le faire décoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus compléter son chiffre d’affaire. La croissance a été tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.
En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du Cégétiste Chalux. L’année 2007 avait été une très bonne année, et 2008 démarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a décidé en début 2008 d’investir lourdement dans du matériel de production en ce début d’année, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’€uros. Payable en 4 annuités à raison de 250 000€ par an chaque 15 décembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par années. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espérances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de …..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrêt brutal et violent des commandes….De septembre 2008 à décembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passée de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amélioration du carnet de commande.
Bertrand tient une comptabilité, il remet la totalité des chiffres de janvier 2008 à décembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit être ensuite validé par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validé de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bénéfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impôts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changé. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de démarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signées à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activité, mais elles entament les réserves financières de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposés par le marché, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.
En Mai 2009, Bertrand décide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le Cégétiste, au lieu de négocier les départs, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les médias. L’effet sera désastreux pour l’entreprise. Les palettes brûlées devant l’entreprise, et le « sitting-up merguez » devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 région, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.
Bertrand n’était jamais passé à la TV avant, bien qu’il a réussit a créer une activité qui emploie 26 personnes La réussite n’est pas médiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les médias. Il appris plus tard que France 3 région était phagocyté par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaîne sont toujours présentés partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dépends.
La CGT dans une chaîne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,«une entreprise qui fait des bénéfices ne doit pas licencier», accompagné de slogans du type « licenciement boursier, ». L’entreprise de Bertrand n’est même pas cotée.
L’entreprise bénéficiaire, Bertrand ne peut garder des salariés avec un carnet de commande vide….
En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une année terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenée sur le marché automobile est arrivé sur son marché pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les dernières échéances des investissement de 2008, on passé le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prétexte pour lui limiter les autorisations de découvert et facturer une montagne d’agios débiteurs. A l’été 2010, Bertrand c’est posé la question de fermer. Gérer de la décroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagée, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a été touché…Licencier des salariés, pour partager avec ce qui restent un gâteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.
Septembre 2010 la sortie de crise!
En septembre 2010, une chaîne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarché vient le voir en délégation. Ils ouvrent un nouveau concept, les «drives». C’est un local aménagé dépendant du supermarché ou l’hypermarché local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.
Bertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaîne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traité comme les autres commandes classiquement avec sérieux. Le client a apprécié le travail et se trouve très satisfait. Pour le client, c’était un test grandeur nature pour un drive devenu étalon et référence de sa chaîne d’hypermarchés. Ce client a un objectif de création impressionnant sur les 3 années qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à décembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mêmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.
En Mars 2012 Bertrand sort le bilan définitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvérisé. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tourné quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariés, un déménagement du siège social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il aménage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.
France 3 n’est pas venu le voir. Les médias préfèrent montrer les licenciements. La réussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutôt la chasse et la stigmatisation des patrons.
Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.
Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en réalité des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrêté à la lecture du bénéfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau découvert autorisé impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bénéfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les médias et la pensée socialiste dominante, comme le croit la majorité de la population.
En 2011, le bénéfice de l’entreprise de Bertrand publié en 2012 sera un « super-bénéfice ». L’ami qui lui avait prêté 50 000€ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a écarquillé les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole Mélenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand même pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisés. La croissance ou la décroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empêche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a même jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.
Bertrand en 2012 effacera plusieurs années de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualité des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la référence du drive « clé en main ». L’année 2012 l’a rendu extrêmement professionnel dans cette niche de marché. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expérience et l’avance professionnelle spécialisée de Bertrand et son équipe.
Pourtant, derrière se « super bénéfice », Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marché un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un créneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.
La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’économie, comme toute socialiste sorti des grandes écoles n’ayant jamais travaillé dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affût d’un lobby, a déjà commencé a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dès qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le détruire.
Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gère une entreprise et qu’il constate que le bénéfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.
Il y a une certitude économique qui découle de l’histoire de Bertrand.
Le bénéfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activités passées N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passé. Le bénéfice c’est le passé.
Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou écoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise débauche alors qu’elle fait des bénéfices, vous analyserez que c’est une construction sémantique socialiste, une habitude de pensée instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.
Il n’y a pas corrélation entre le bénéfice et l’emploi.
]]>Non seulement EDF-GDF parasite les régimes sociaux et sont les premiers responsables des déficits structurels. Non seulement EDF-GDF est responsable de l’absence de compétitivité de nos entreprises par ses exceptions au droit social, mais le comble, EDF et GDF vont, en plus être les principaux bénéficiaires Français du CICE (Credit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) soi disant censé agir sur le coût du travail.
On est tombé sur la tête. C’est dramatique!
Les Français vont ils enfin comprendre que trop c’est trop ? C’est plus du clientélisme corporatiste arrivé à ce stade, c’est pire, du mépris abjecte de la société civile.
Vous allez tous payer sans exception plus de TVA à partir de janvier 2014 pour assurer une rente à EDF et GDF, qui n’en demandait pas autan. Un jackpot pour ces entreprises qui vivent dans le monde parallèle des monopoles de fait. Du caviar ou de la confiture aux cochons.
Qui peut prétendre que EDF ou GDF sont des problèmes de compétitivité et de concurrence internationale sur le territoire Français ? En France ces entreprises sont en quasi monopole de fait.
Le CICE était soi disant pour compenser le coût élevé des charges sociales Françaises face au concurrents étrangers qui en supportent moins.
Ceux qui en seront les plus bénéficiaires seront les entreprises semi étatiques qui ont des salariés qui déjà payaient moins de charges sociales, et en plus celles sans concurrence et en situation de monopole.
Les grands gagnants du CICE seront, GDF avec un chèque CICE de 238 millions d’euros par an, EDF avec 119 millions, Vinci avec 82 millions, Carrefour avec 75 millions. (étude ceo-rexecode)
A salaire brut égal, le salarié GDF ou EDF touche beaucoup plus en net net que le salarié quidam de droit privé.
Un salarié GDF et EDF n’est pas un salarié comme les autres. C’est une entreprise dont les droits sociaux sont pas dans le droit commun du travail, mais dans les exceptions. Les salariés de EDF et GDF ne supportent pas les cotisations Pole Emploi (exASSEDIC), qui pèsent sur la compétitivité du secteur privé. Sur la feuille de paye d’un salarié GDF ou EDF les cotisations Pole Emploi sont insignifiantes (1%), c’est un régime dérogatoire d’exception.
COTISATIONS POLE EMPLOI(ex ASSEDIC)DE EDF GDF:
EDF, GDF et leurs salariés n’ont jamais cotisé à l’Assurance chômage. Seul un prélèvement de solidarité de 1% a fini par être imposé en 1982 par l’Europe. Aucun chef d’entreprise responsable ne peut garantir à ses salariés qu’ils sont pour toujours à l’abri du chômage.
Par contre, vous employeur indépendant, pour vos salariés vous devez payer l’assurance chômage de vos salariés à 6,4% et si vous êtes employeur dans le spectacle à 10%, là ou GDF et EDF, paye 1% et seulement depuis 92.
EDF et GDF prétendent qu’ils sont aptes a assurer eux même le rôle d’assureur chômage. Mais bien entendu, vous constaterez qu’a ce titre aucune assurance chômage EDF ou GDF différenciée n’a été créée avec des fonds cantonnées (séparés du bilan), pour assurer le risque chômage de leurs salariés.
Sans rentrer dans le détail, qui sait si un jour ces salariés ne pourraient pas se retrouver en masse sur le marché du travail ? Un événement qui obligerait a démanteler d’un coup toutes les centrales nucléaires. Vous croyez que les réservent de gaz sont inépuisables ? Une invention qui permettrait de créer sa propre énergie qui permettrait de se passer de ces entreprises.
Le Géant Kodak, est mort de l’invention de l’appareil photo numérique en quelques années. Le risque de chômage n’est jamais prévisible face à l’innovation.
On imagine les protestations si des groupes d’entreprises prospères, comme L’Oréal ou LVMH, qui n’ont jamais recouru au chômage, décidaient de fonder une caisse d’Assurance chômage privée. Les Cégétistes appointés aux privilèges des régimes spéciaux ne trouveraient pas assez de mots pour stigmatiser….
COTISATIONS RETRAITE:
EDF et GDF n’est pas solidaire avec vous du chômage, mais vous demande d’être solidaire avec lui de leur retraite….
Un salarié EDF cotise à la même caisse de retraite que celle du régime général la CNAV, la même que les salariés classiques, et si vous êtes salarié classique vous payez déjà plus sur la part salarié. Si Sarkozy a obligé a aligner les cotisations des régimes spéciaux sur le privé, il n’en reste pas moins que c’est graduel, et qu’elles sont toujours différenciées. Pas en la faveur des salariés de droit commun, vous aviez deviné.
La retraite des agent EDF et GDF aucun rapport avec leur carrière réelle.
Pour vous salariés du privé, on calculera votre retraite sur la moyenne de 25 meilleures années. Pour EDF GDF sur le dernier mois. Bien entendu 80% des salariés EDF GDF bénéficient d’une montée en grade lors de leur dernière année.
Pour vous salariés du privé, jamais un employeur ne vous promotionne en dernière année de travail, bien entendu. Pour vous salarié du privé votre pension de retraite, ce sera entre 45 et 55% de la moyenne de vos 25 meilleures années, pour les salariés EDF se sera 70% du dernier mois qui ne correspond pas à la réalité de la carrière.
Pour vous salarié du privé il faudra aligner 41 an et 6 mois pour avoir votre retraite à taux plein, 25 ans pour le salarié EDF GDF. Bien entendu comme salarié du privé votre retraite ne sera pas à taux plein avant 65 ans. Eux peuvent partir 15 ans avant vous avec une retraite maxi. Payé par le même organisme déficitaire que le votre.
Le salaire cash back caché dans les cotisations retraite.
Les cotisations salarié de l’agent EDF GDF sont inférieures à la votre. Par contre si on prend le brut de brut, la cotisation employeur est de 70% pour l’agent EDF et 15% pour vous simple salarié. Dans le privé, la cotisation retraite de l’employeur est de 15%, ce qui représente, pour un salarié à 2500€, un coût total de : 2.875 euros pour l’employeur, A EDF/GDF : la cotisation retraite de l’employeur est de 70%, ce qui représente, pour ce salarié, un coût total de : 4.250 €.
Si les salariés EDF n’étaient pas des privilégiés vous payeriez votre électricité 20% moins cher.
En 2005, EDF-GDF, a mis à la charge du régime des salariés du privé les privilèges des généreuses pensions de ses retraités.
En contrepartie,EDF GDF s’étaient engagés à indemniser la CNAV. Pour cela est apparu sur vos facture une taxe (CTA) qui correspond à environ 20% de votre facture d’énergie EDF GDF. Les salariés EDF en plus de la répartition sur la caisse du régime générale, bénéficient d’une retraite par …..Taxation versée par le régime général CNAV.
Vous imaginez si dans toute votre vie vous aviez payé 20% votre électricité et votre gaz moins cher ? Vous imaginez que sur une votre facture mensuelle de 150€, si les salariés de EDF étaient comme vous, salariés classiques, vous auriez dans votre poche 30€ par mois de plus. Je vous laisse pleurer sur le décompte de ce que qu’on vous oblige a payer en privilège pour les autres.
On imagine que vous trouvez tous normal de donner 30€ tous les mois pour que ces privilégiés disposent d’avantages que vous n’aurez jamais, même en travaillant dur.
La caisse de retraite des salariés du privé ponctionnée par ceux qui participent mois et touchent plus.
Les salariés du privé doivent travailler plus longtemps pour payer les déficits structurel engendré par les privilèges de EDF GDF. On a jamais demandé à un salarié de EDF de cotiser sur les mêmes durées qu’un salarié du privé. Encore moins ces derniers temps lorsque tous on su qu’il faudrait cotiser plus longtemps, pour EDF on a rien demandé. Pire la CTA ne compense pas assez les privilèges, mais crèe un déficit que la caisse du régime général compense. La compensation, c’est vous salariés du privé.
La Cour des comptes indique que le compte n’y est pas! Il manque 1,5 milliards d’€uros. On a obligé les salariés du privé à travailler plus longtemps pour compenser. On a rien demandé aux salariés de EDF et GDF.
Avantages en nature hors cotisations sociales!
La Cour des comptes dans son rapport public annuel 2013 dans lequel elle explique les avantages des salariés EDF. Elle y chiffre notamment le coût du tarif agent, 16 fois moins élevé que le prix moyen public, jamais réévalué et appliqué sans limites de consommation.
En 2010, les agents se partagent 222 millions d’euros pour EDF SA, 129 millions d’euros pour ERDF et 30 millions d’euros pour RTE. L’avantage en nature énergie comprend l’abonnement gratuit à l’électricité. De surcroît, s’ajoute le montant des taxes prises en charge par EDF et GDF Suez en lieu et place des salariés et retraités de l’entreprise égal à 30 millions d’euros en 2010 et 71 millions d’euros en 2011.
Les sommes versées par les entreprises au titre des cotisations sociales sont sous-évaluées de 48 millions d’euros et de 55 millions d’euros au titre de l’impôt sur le revenu acquitté par les bénéficiaires. Compléments salariaux exceptionnels, une progression automatique à l’ancienneté, aides au logement, des primes pour événements familiaux, et des taux d’abondement favorables pour l’épargne salariale.
Le tarif agent et les autres avantages salariaux constituent bien des privilèges exorbitants du droit commun même si on les compare – comme le disent les agents EDF – aux avantages des salariés des grandes entreprises. Et c’est sans parler de la situation des millions de salariés qui travaillent dans des PME et qui ne connaissent aucun de ces avantages.
Donner du CICE à EDF et GDF est un scandale honteux.
Le « Pacte de compétitivité » c’est le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) , doit représenter 6 % de la masse des salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC Brut.
Le salaire brut est le salaire net ajouté des cotisations salariales et hors cotisations patronales. Le salaire complet est dit Brut de brut.
Pour un salarié quidam, pour 2500€ de brut correspond un net de 1900€ et brut de brut de 3700€.
Pour un salarié EDF et GDF, 2500€ de brut correspond un net de 2100€ et un brut de brut de 6000€
Mais si un brut EDF GDF donne droit aux même droits de CICE aux PME, le même brut ne donne pas le même net. Et pourtant le brut de brut lui est scandaleusement plus élevé chez l’agent EDF GDF..
Le CICE est prélevé sur les augmentations de TVA collectées par l’ensemble des entreprises en France. Son montant est déterminé sur la masse salariale brut, et pas brut de brut.
Les grands perdants sont nos toutes petites PME, les artisans et les indépendants. En effet les dirigeants de ces toutes petites PME sont Travailleurs Non Salariés (TNS) dont ils n’entrent pas dans la masse salariale, même si ces derniers sont soumis à charge sociale et génèrent au moins leur emploi. Ils recevrons une misère de la redistribution CICE.
Socialement les agent EDF et GDF sont déjà outrageusement favorisés. A l’heure ou on chipote pour des droits aux allocation familiales pour les familles donner de la redistribution CICE à EDF et GDF est scandaleux.
A l’heure ou la caisse Pole Emploi explose et que l’on augmente régulièrement les cotisations, favoriser avec le CICE une entreprise exonérée qui ne paye que 1% de solidarité est scandaleux.
Les PME, vont devoir augmenter leurs prix de vente au 1er janvier 2014 pour que cet argent fille dans la poche de EDF et GDF. Entreprises qui en matière sociale sont des privilégiés anormaux.
Le CICE causera plus de mal à l’économie avec ses effets pervers que d’aide à la compétitivité.
Sur les salaires, le CICE va créer des effets de seuil, en empêchant les augmentations sur les salaires après 2500€ brut. Il influencera le turnover dans les entreprises pour se débarrasser des salaires proches des seuils (2500€/mois)
La base de calcul est injuste, pour un brut des uns ne correspond jamais le même net. Exemple, les cotisations sociales dans le bâtiment n’ont rien a voir avec celle d’un employé dans l’informatique. Le CICE dès le départ est inique.
Le CICE va engendrer des charges administratives et comptables supplémentaires sur les PME. Les décalés de trésorerie vont créer des situations conflictuelles avec l’administration fiscale.
Le CICE est une drogue d’argent public, qui va coûter cher aux contribuable, qui ne résoudra rien. Au lieu de s’attaquer à la mauvaise gestion des charges sociales, le gouvernement a créé un monstre, anti concurrentiel, discriminant et qui favorisera ceux qui n’en ont pas besoin au détriment de ceux qui sont exposés et qui en auraient besoin.
Comme les concepteurs de centrales nucléaires, qui ont oublié dans le coût de production le démantèlement des centrales. Les charges sociales sont amenées à évoluer, dans les prochaines années, vers des diversifications comme des retraites par points ou par capitalisation, une sécu à montant fixe annuel, ou comme négocié récemment par les syndicats par des assurances collectives différenciées supplémentaires la base de calcul mouvante et différenciée d’une entreprise à l’autre, va détruire le concept du CICE irrémédiablement et obligatoirement au fur et à mesure du temps.
Il faudra donc le démanteler. Payable à N+1, le démantèlement coûtera encore au contribuable, ce jour là une année de CICE à rembourser aux entreprises.
Il aurait été tellement plus simple de baisser les charges sociales. Trop simple peut être ?
Sources et pour en savoir plus:
Etude sur Coe-Rexecode : Evaluation de la répartition sectorielle du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, 19 novembre 2012
Article sur LeQuidamPost : le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste
Articles sur Ifrap : ces salariés du gaz et de l’électricité qui ne cotisent pas à la retraite Avantages et privilèges des bénéficiaires du tarif agent EDF Article sur Sauvegarde retraite : Quand EDF-GDF court-circuite nos caisses de retraite
Rapport 2013 cours des comptes : Les rémunérations à EDF SA. Peu de liens avec les performances.
Article sur Les Echos : EDF et GDF premiers bénéficiaires du CICE
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