Voici quelques questions:
En 1980, aurait-il été possible de connaître tous les biens services et politiques que nous aurions à notre disposition 30 ans plus tard?
Qui aurait pensé que nous aurions des téléphones portables, des écrans LCD partout et la technologie Bluetooth, de petits ordinateurs puissants, des forums sur Internet, des avions avec une capacité de 525 passagers, des librairies en ligne ou que les entreprises en ressources immatérielles auraient plus de valeur que les industries lourdes tel l’automobile ou l’acier?
Que les Allemands de l’Est, Tchèques ou Polonais qu’on pensait passés au communisme pour toujours, seraient 30 ans plus tard les pays les plus anti-communistes que les habitants des pays des blocs de l’Ouest qui ne l’ont pas subit?
Cette liste pourrait être étendue à des milliers de biens, services, politiques auxquels on n’aurait pas pensé en 1980. Devant cette ignorance humaine grossière, qui devrait contrôler les biens et services précurseurs?
Notre ignorance est aggravée par le fait qu’une grande partie de ce que nous pensons savoir n’est pas vraie. La Scientométrie est l’étude de la mesure et de l’analyse de la science, de la technologie et de l’innovation. Les conclusions de cette science montrent que les faits sont rarement anticipés des années en amont. Que des erreurs majeures d’anticipation ont lieu régulièrement.
L’ignorance de l’anticipation du futur peut être dévastatrice individuellement pais aussi collectivement.
Dire que vous avez acheté une maison. Était-ce la meilleure affaire que vous auriez pu obtenir? Y avait-il une autre maison dans votre budget qui aurait eu besoin de moins de réparations importantes 10 ans plus tard et avec des voisins plus sympathiques et un environnement meilleur et plus sûr pour vos enfants?
Et la personne que vous avez épousé et fait des enfants avec ? N’y avait-il pas une autre personne à votre disposition qui aurait fait pour vous un(e) conjoint(e) plus agréable et compatible?
Et votre métier, avez-vous choisit la facilité d’un statut à la prise de risque individuelle ? N’y avait-il pas un autre choix que celui qui vous a enfermé dans un shéma de pensée ou votre libre arbitre est devenu « limité », et ne pensiez plus qu’en prisonnier corporatiste qu’a envier ceux qui sont plus libres dans un marécage des idéologies socialistes qui se résume a haïr la réussite et la richesse individuelle?
L’investissement et les choix de l’état sont ils de l’intérêt général ? Bull, Super Phénix, Avions renifleurs, plan calcul, nationalisations stratégiques revendues a pertes, voiture électrique Mia, financement a perte d’éoliennes sont des choix publics entrainent encore des milliards de dettes sur nos générations et les générations futures. N’aurions pas pu moins taxer et laisser aux Français l’argent utilisé pour financer des démagogies ?
Vous le voyez, l’état est irresponsable et son interventionnisme coupable. Il est incapable et irresponsable d’avoir pris ces décisions.
L’essentiel est que l’ignorance est omniprésente. Le pire type d’ignorance est de ne pas savoir à quel point nous sommes ignorants.
Cela conduit à la prétention dévastatrice de la connaissance qui fait partie intégrante de la vision des élites intellectuelles et souverainistes ou gauchistes et des politiciens étatistes.
Étant donné qu’il est impossible pour quiconque de prédire l’avenir, toute réglementation gouvernementale doit être extrêmement léger afin de ne pas saboter l’avenir de nos enfants et le progrès technologique.
Il est bien mieux pour le secteur privé de prendre des risques que le secteur public. Les conséquences sont moins gravent et n’entraîne pas des taxes et des dettes pour toute la population.
]]>Le 10 janvier (samedi dernier, donc), au lendemain de la dernière tuerie qui achevait cette semaine barbare, pendant que la France en état de choc descendait spontanément en masse dans les rues, préfigurant la manifestation historique du lendemain, que faisaient Manuel Valls et Ségolène Royal ? Je vous le donne en mille : ils signaient entre deux mouchoirs et en douce le décret lançant la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges. Une ineptie à 2 milliards d’euros !
115 km de voies au prix du platine. Contre l’avis négatif du Conseil d’État début décembre. Contre la mise en garde de la Cour des comptes en octobre dernier, laquelle dénonçait déjà et en pure perte « les folles dérives du TGV ». Un rapport qui établissait que « le maillage extrêmement large du territoire – pour satisfaire tous les élus — est une hérésie économique. Les TGV desservent ainsi 230 gares en France, un outil d’aménagement du territoire ruineux. »
Une commission nommée « Mobilité 21 » avait pourtant été chargée par le gouvernement de « fixer en 2013 des priorités aux grands projets d’infrastructures », comme le rappelle Le Figaro. Et elle a rendu sur cette ligne un avis négatif. Qu’importe. Comme le confie le député UDI Bertrand Pancher au quotidien, il s’agit là à l’évidence d’« une décision guidée par l’intérêt particulier qui prend le pas sur l’intérêt général ».
L’intérêt particulier d’un certain François Hollande assurément, qui se vit toujours en président du conseil général de Corrèze. Hollande qui ne voudrait pas fâcher sa marraine Bernadette Chirac, qui crèvera elle aussi les griffes plantées dans son fauteuil d’élue. Hollande qui s’est rabiboché avec Ségolène Royal, qui lui sert désormais de soldat à tout faire et à qui il ne refuse rien, pas plus le fiasco de l’écotaxe que ses caprices ferroviaires.
Des gares vides, il n’en manque pas sur le trajet de nos TGV. Vendôme, Châtellerault, Le Creusot, pour ne citer qu’elles, ou encore celle du Futuroscope de Poitiers, par exemple, qui ne voit parfois passer en hiver qu’un seul voyageur par jour. Le groupe ferroviaire SNCF et RFF traîne déjà un boulet de 44 milliards d’euros de dettes. Certaines lignes sont déficitaires à plus de 80 %. Et qu’importe« l’écologie » dont on nous rebat pourtant les oreilles. Avant que n’éclatent les tueries islamistes, la France a vécu un pic de pollution, particulièrement aigu dans la vallée de Chamonix. On a même interrompu un moment le trafic des camions les plus pollueurs sous le tunnel du Mont-Blanc. S’inquiète-t-on alors du ferroutage moribond ? Non. On continue de s’écharper sur le tracé du TGV Lyon-Turin.
Un problème ? Aucun. Comme l’a dit François Hollande pour les emplois aidés :« Pas grave, c’est l’État qui paye. » Mais dis-moi, mon gros, c’est qui, « l’État » ?
Source Marie Delarue
]]>Le Chancelier de l’échiquier britannique a dévoilé son projet économique la semaine dernière. Cet « Autumn Statement » est politiquement très important à cause des élections en perspective. Ce moment offre l’opportunité au Chancelier de commenter la situation économique et de persuader les députés d’avoir confiance en lui. Il lui donne aussi l’occasion de passer en revue les réformes accomplies.
C’est dans le domaine des dépenses publiques qu’on retrouve les statistiques les plus frappantes. Depuis son élection en 2010, le gouvernement britannique cherchait à faire d’importantes économies et il semble qu’il ait réussi. Il a trouvé des économies très importantes à faire dans la baisse des allocations des actifs et la réforme de l’Etat.
Les dépenses publiques en % du PIB
La France | Le Royaume-Uni | |
---|---|---|
2012 | 57.1 | 46.7 |
2013 | 56.4 | 45.3 |
2014 | 56.5 | 41.5 |
2015 | 56.1 | 40.5 |
2016 | 55.5 | 39.5 |
2017 | 54.5 | 38.2 |
2018 | 36.9 | |
2019 | 36 | |
2020 | 35.2 |
Ce qui est plus frappant est le fait que l’objectif en 2020 est de descendre à 35% du PIB alors que le Royaume-Uni était à46.7 % en 2001. Cela veut dire que les dépenses publiques britanniques seront au niveau le plus bas depuis 80 ans ! Ce qui veut dire qu’en 2020 l’Etat britannique dépensera moins qu’il dépensait avant la deuxième guerre mondiale.
De plus, George Osborne a révélé que les coûts administratifs de la fonction publique ont baissé de 40 % depuis 2010. Il se vantait de cette évolution en disant, « nous avons montré que nous pouvons réaliser les économies sans nuire aux services publiques si on est prêt à faire des réformes… les économies et les réformes ».
Pour faire passer la pilule de toutes ces économies, Osborne a encore une fois fait baisser les impôts. Il réduit l’un des plus connus, le « Stamp Duty » (les droit d’enregistrement qu’on paye quand on achète une propriété). Les réformes signifient que 98% des gens dépenseront moins sur le « Stamp Duty ». Les autres réformes incluent l’abolition du taux de 55% sur les droits de succession ce qui plaira aux plus âgés, un groupe électoral clé pour les Conservateurs. Finalement pour les familles, Osborne a supprimé la taxe sur les billets d’avion d’enfants ce qui rendra moins chers les voyages pour une famille.
Les propriétaires et les plus âgés profiteront de ces dispositions annoncées par ce discours. Les banques et les grandes entreprises multinationales en pâtiront . Osborne a annoncé l’instauration d’une « Diverted Profits Tax » nommée aussi la « Google Tax ». En gros, il y aura un nouveau taux pour tout revenu gagné au Royaume-Uni mais qui est taxé ailleurs. Il vise ainsi à réduire les pertes de l’évasion fiscale. « Les impôts bas mais les impôts qu’on paye, » affirme le Chancelier.
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C’est que dans notre beau pays. Le secteur privé sue sang et eau pour leur garantir un nombre ahurissant de privilèges, du reste très soigneusement cachés.
C’est dans ce pays, qui voue un culte délirant à l’égalité, que se trouvent en réalité concentrées les plus grandes disparités possibles en matière de droits (en dehors de la Corée du Nord et de Cuba).
Il y a d’un coté ceux qui les ont tous les avantages, et de l’autre ceux qui les leur payent par leurs impôts et leurs charges.
Par charité nous ne mentionnerons pas plus que ça les enseignants à qui il faut bien deux semaines de « travail », pour approcher des trente-cinq heures quand ils ne sont pas tout simplement en vacances (deux semaines toutes les six, plus deux mois l’été). Attardons-nous un peu sur ces salaires, prétendument de misère, qui sont servis aux forçats du service public. Ils ne sont inférieurs au privé que dans les postes de cadre dirigeants, et ce pour une raison simple : il y a moins de dirigeants dans les entreprises que dans l’administration. À armée mexicaine : salaires mexicains… Pour la masse des agents, souvent sans qualification, ou si peu, il vaut bien mieux « travailler » dans le public : sans être bien meilleure, la paye y est au moins garantie à vie !
Autre injustice et non des moindres : les régimes de retraite. Au nom de la pénibilité de leurs tâches harassantes, les salariés du public partent bien plus tôt que dans le privé. Comme ils n’ont pas d’accident de carrière (comprendre de période de chômage), ils arrivent avant les autres au nombre de trimestres requis.
Mais l’injustice ne s’arrête pas en si bon chemin. Leurs pensions sont aussi bien supérieures (1 500 € en moyenne contre 1 100 €, soit un tiers de plus). Là où le salarié du privé verra ses 25 meilleures années prises en compte pour le calcul de sa pension, le fonctionnaire lui, se la verra calculer sur ses six derniers mois d’activité. En ce domaine, ne nous leurrons pas ! Bien entendu une bonne partie des 6 derniers mois seront faussés par une « promotion » clientéliste, pour permettre une retraite, qui ne correspondra en rien à la carrière.
Rocard, pourtant socialiste, avait déjà pointé ces injustices différenciés du doigt en 1990. Il y a 23ans, et quelque mille milliards de dettes plus tard…Rien n’a évolué et la différence empire.
Toute cette générosité de l’État envers ses servants à un coût, et celui-ci est démentiel. La source de nos déficits n’est pas tant à rechercher dans la fraude fiscale que dans le détournement massif de fonds publics auquel se livre chaque année l’État, aux bénéfices exclusifs des fonctionnaires.
Si le travail est si cher, c’est aussi et surtout parce que les régimes généraux (ceux des salariés du privé) sont appelés à contribution pour financer les largesses consenties aux régimes spéciaux, des fonctionnaires et assimilés : EDF, SNCF, RATP et autres monopoles publics ou groupes de pression aux pouvoir de nuisance politique ou médiatique, type les intermittents du spectacle -1,5 milliards d’assurance chômage, pour seulement 100 000 bénéficiaires.
Dernier exemple en date: le pillage éhonté des Caisses d’Allocations Familiales. La branche famille n’est pas déficitaire en raison des largesses, pourtant sujettes à caution, dont le système fait preuve à l’égard des nouveaux arrivants d’outre-Méditerranée qui se trouvent pris en charge, avec leur nombreuse descendance, bien avant d’avoir commencé à cotiser.
Son déficit est uniquement causé par la rapacité de l’État qui pique dans le tronc des familles, pour alimenter sa boîte à promesse non financée.
Les faux droits ainsi garantis aux fonctionnaires et assimilés sont à l’origine de la diminution conséquente des prestations servies aux autres, mais, bien plus graves, ils sont aussi à l’origine à l’injustice du chômage de masse.
En effet, et nous avons trop souvent tendance à l’oublier, le poids de cette « protection » sociale repose principalement sur l’employeur : d’où un coût du travail prohibitif, des délocalisations à répétition, une désindustrialisation galopante et au final le chômage record qui découle de tout cela.
Quel l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas la faute de la mondialisation si nous avons plus de trois millions de chômeurs.
Il n’y a pas de dumping social qui vaille. Il n’y a là que les conséquences d’un système d’irresponsabilité généralisée où l’argent public est joyeusement dilapidé au profit électoral (dans le meilleur des cas) d’une petite clique d’élus. Que les victimes de ce « transfert » de richesse subissent leur sort sans broncher, est à mettre au nombre des miracles produits par l’acharnement à ne jamais enseigner l’économie aux enfants et à l’uniformité de la pensée journalistique qui conduit 90% de cette profession à voter à gauche.
Seulement à trop tirer sur la corde, elle finit par se voir avant de se rompre. Nous en sommes précisément aujourd’hui, au stade qui précède la rupture.
Les salariés du privé voient clairement que ce qui leur a toujours été présenté comme du social ont bien compris que le mot social n’est en réalité qu’une ponction sans fin qui leur garantit de moins en moins de droits, et d’argent dans la poche pour le seul profit des obligés de l’état..
Vos cotisations du privé, étant assises sur votre salaire : plus vous gagnez, plus vous cotisez et moins vous serez remboursé ou indemnisé.
Elle n’est pas belle la vie chez fonctionnaires socialistes ? Encore un petit effort dans cette solidarité unidirectionnelle.
La société française est de plus en plus contaminée dans son ensemble par l’esprit de la fonction publique tant le poids de celle-ci est prégnant. Il l’est plus encore au niveau de la représentation nationale. Les fonctionnaires et autres salariés du secteur parapublic sont sur-représentés dans les fonctions politiques.
Les intellectuels, les partis politiques, les syndicats sont tous dirigés ou presque tous employés de l’État, leurs intérêts se confondent avec ceux des gouvernants.
Comment voulez-vous que des dirigeants, qui n’ont comme seul horizon professionnel que celui de fonctionnaire, se mettent à être raisonnables et intelligents à remettent en cause leurs intérêts individuels?
De ce fait, la politique est naturellement portée à protéger cette classe dominante de fonctionnaires et à voter ou faire voter des lois au détriment de la société civile…
Les chiffres valent mieux qu’un long discourt.
On été exclus de ces chiffres le PIB, puisque c’est un agrégat artificiel ,qui biaise la réalité économique utilisé par les politiciens pour masquer la réalité économique.
La richesse d’un pays n’est pas mesurable, il n’existe pas d’instrument pour mesurer le bénévolat, le travail au noir, les travaux personnels et la dépréciation.
Qu’en conclure?…….Normalement la faillite de l’état est proche.
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