Tout commence avec la nouvelle loi Macron effective depuis l’été :
En 2009 un règlement paru au journal officiel de la communauté européenne à ouvert une brèche face au lobby des opérateurs de transport de voyageurs comme la SNCF ou Veolia.
L’Europe a un fondement, « la libre circulation des biens et des personnes ».
En effet, depuis 1934 et une loi scélérate anticoncurrentielle protégeait le monopole d’état SNCF.
Il était impossible à un concurrent de la SNCF d’ouvrir des dessertes inter-villes en autocar.
En janvier 2013 l’Europe envoyait une missive à la France pour se conformer au règlement et assurer le fondement de l’europe, la libre circulation et imposer le processus d’ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers.
Le ministre Macron, contraint par l’illicité de la loi de 1934 face à la liberté de circulation du fondement européen, s’aperçoit que son ministère a été rappelé à l’ordre par le parlement européen pour officialiser la libre circulation des individus en transport de voyageurs. Prétextant pour la population une idée venue d’Allemagne ou d’Angleterre, pays qui ont fait avant la France la libéralisation du transport voyageurs a libéralisé le secteur le 7 août 2015 par la loi dite « Macron ».
En bon socialiste anti-libéral, Emmanuel Macron, a imposé un blocage administratif, bureaucratique et procédurier pour faire plaisir au lobby SNCF rentier du monopole de l’état, et pour les élus qui se retrouvaient alors frustrés sans pouvoir (de nuisance) réglementaires face à un marché libre, les a chargé de donner des autorisation ou refus pour les toutes petites lignes de moins de 100kms. (101 kms pas besoin d’analyses clientéliste).
Donc pour empêcher le développement libre de TPE locales sur ce marché du transport, il a laissé un pouvoir de nuisance aux régions pour empêcher une offre locale de se développer pour les petites lignes de moins de 100Kms.
Imaginez que vous vouliez vous mettre à votre compte et ouvrir une déserte locale avec un Bus en ayant observé un besoin microéconomique de transport qui vous permettrait de créer votre revenu. Si vous nfaites du tors à la SNCF ou Veolia…
.Attendez vous a être condamnés par la conivence du clientélisme local.
Vous devrez avoir l’accord explicite de la région et subir le bon vouloir des conseils régionaux si votre ligne fait moins de 100 kms, alors que les grandes lignes ne nécessitent pas cette bureaucratie d’emmerdements de petits barons locaux à l’écharpe tricolore à créer de la richesse localement.
Le marché :
Véolia, la SNCF rigolaient à se partager le marché entre leaders seuls possesseurs d’une flotte de bus sur le marché. Ils faut dire qu’avant, il y a 6 mois, le ticket d’entrée pour les flottes de bus c’était la connivence avec l’état ou les régions.
Eux seuls pouvaient se targuer de la connaissance du marché et des passes droits necessaires pour flatter le gentil élu ou fonctionnaire qui donnait les autorisations auparavant.
Mais c’était aussi l’oubli qu’un marché libre, chacun est libre de proposer ce qu’il veut et quand il veut, à ses risques et périls.
Isilines branche transport de Veolia ou Ouibus (anciennement iDBUS) se voyaient déjà leader naturels de ce futur marché. Ils ont commencé par des achats d’autocars en propre.
En fait ils n’ont pas vu arriver la petite Start up Allemande qui les a pris de cout et le leadership en france. En effet Flixbus ne possède absolument aucun bus. Zéro autocar. Rien qui roule en propre.
Absolument aucun employé n’est un chauffeur de bus et personne de l’entreprise ne remplit le réservoir d’un autocar.
Et pourtant Flixbus c’est à la vue de tous 650 autocars aux couleurs vertes et criardes qui parcourent l’Europe. 20 millions de personnes transportées en Europe en 2015 et certainement 30 millions en 2016. En France en à peine 6 mois cette petite boite c’est imposée comme le leader incontestable et incontesté du transport en autocar en france.
Flixbus c’est quoi ?
FlIXBUS, c’est seulement un site Internet. C’est tout !
Juste des professionnels de l’acquisition client sur Internet et les prescripteurs du prix pour l’acquisition client.
Flixbus ne possède aucun autocar.
Flibus est devenu en quelques semaines la référence. Un Paris-Genève est à 25€ ou un Rennes-Lille est à 22€.
En quelques semaines Flixbus est devenu l’offre la plus large, complète et dans les plus compétitives du marché.
Flixbus fait appel aux artisans Autocaristes, et TPE et PME Autocaristes, auquel ils assurent un potentiel de remplissage non garanti. Une puissance de feu Marketing qui en est au début, à l’image de UBER ou Blablacar.
Plusieurs PME se sont constituées et créés de toute pièce en achetant un ou deux bus pour se faire agréer. Des chômeurs ont créé leur entreprise et se sont mis à leur compte. D’autres existantes ont saisit la balle au bond et se sont engagé dans cette aventure et en profitent pour se développer.
Ils doivent comme une Franchise répondre à un cahier des charges pointu, comme posséder un bus très récent. Ou une signalétique de similarité entre les bus.
Toute la flotte des bus doit offrir un confort supérieur aux autres moyens de transports collectifs, connexion permanente avec wi-fi gratuit, tous les véhicules sont climatisés, prise électrique au pied des sièges doubles et bus de moins de 3 ans,
Si le franchisé ne dispose pas de son autocar, Flixbus dispose d’accords négociés avec des industriels fabricants d’autocars.
Cette loi dite « libérale » instaurée par un ministre peu libéral par contrainte, en fait n’a coûté que de la frustration au Élus et une perte du pouvoir de la connivence entre élus et entreprises.
Cette loi est une forme d’exemple.
La réussite de Flixbus est un exemple.
Une loi libérale ne coûte rien au contribuable, mais fait gagner des libertés, du service, de l’argent et génère de la richesse pour la société, et limite les rentes de situation sur la bureaucratie et la complexification.
Qu’attendons nous pour les adopter toutes ?
-FLAT TAX la taxe unique qui met tout le monde sur pied d’équité devant l’impôt toutes les personnes et a permis aux pays de l’Europe de l’Est de créer de la croissance après les désastres d’années d’économies planifiées ?
-CONCURRENCE entre les régimes d’assurance sociale, comme en Allemagne ou Pays Bas ou les gens sont tout aussi bien soigné mais chacun peut aller vers la sécurité sociale de son choix et gagner du pouvoir d’achat ?
-Bulletin de paye vérité, qui expose la réalité du salaire brut de brut, et l’information réelle des prélèvements sociaux en incluant toutes les taxes patronales et salariales ?
-Des élus libres qui ne peuvent être élus inclus dans la fonction publique, ou des élus ne peuvent s’enrichir d’une rente décalée de « fonctionnaire en disponibilité » et sans le conflit d’intérêt de voter des lois pour leur employeur l’état, mais réellement actifs pour le compte de la société civile comme dans la majorité des pays comme en Angleterre ?
Pas de statuts spéciaux pour les fonctionnaires, ou la passivité ou l’immobilisme est acheté par des avantages de situation sociale comme en Suisse ou Suède ou Autriche et favorisent l’immobilisme et la réticence sociétale aux changements ?
La TVA in finé, qui se récupère en totalité et uniquement au niveau de l’entreprise qui a contact avec le consommateur et libère les 70% d’entreprises de la bureaucratie de la TVA des entreprises qui n’ont pas d’échanges avec les particuliers ?
Qu’attendons nous pour les adopter ?
Simplement sortir des griffes des rentiers des monopoles et des statutaires qui ont goûtés aux avantages des situations figées..
]]>Les résultats de l’Angleterre sont impressionnants.
-Création de 2,4 millions d’emplois nouveaux dans le Royaume-Uni dans le secteur privé, pendant que la France de Hollande a créé 600.000 chômeurs en plus.
-Création de la croissance la plus forte d’Europe à 2,6% par an. (France 0,4%).
-Surplus budgétaire en vue à partir de 2018. Là ou la France dépense 35% de plus que ses recettes d’impôts et s’endette et aucun surplus à l’horizon même lointain.
-Équité sociale par la fin des cumuls des aides sociales, par un regroupement unique et son plafonnement.
-Suppression de 300 000 emplois obsolètes de fonctionnaires.
-Ouverture les libertés par des référendums et plus de démocratie. (Référendum sur l’Écosse ou maintien dans l’Europe).
David Cameron, l’anti-Keynésien a gagné les élections et redressé l’économie Anglaise.
Anti-Keynes ?
Vous savez cette formation Keynésienne imposée et obligatoire monopolistique subie dans tous les cours d’économie Français. Ceux passé par l’ENA, Science Po ou les 2 grandes écoles de journalisme Français peuvent vous faire des dissertations à n’en plus finir. Keynes c’est 90% des programmes d’économie de toutes les écoles Françaises. Les 10% restant c’est une présentation à charge de l’économie de marché.
Keynes c’est aussi la «référence» des commentateurs qui analysent l’économie dans les médias. Vous savez ces gens qui se décrètent « économistes » mais n’ont jamais déposé de thèses et travaux d’économie, qui malgré des dizaines de Nobel en économie libéraux qui existent, n’en évoquent qu’un seul, Kruggman, le seul qui soit Keynésien.
Keynes est aussi la « préférence» de tous les partis politiques Français. UMP, PS, PC, FN et souverainistes. Tous sont « anti-libéraux ». Tous prétendent intervenir pour soi disant le bien dans l’économie de marché.
En effet les théories de Keynes ont pour les politiciens offre une valeur ajoutée pour se faire élire et disposer du pouvoir.
Avec Keynes l’état est la solution a tout. Elle donne le pouvoir à l’état. Donc à eux. Au nom de la théorie de la relance par l’état les théories Keynésiennes permettent d’acheter des « clientèles électorales », les générations futures n’ont pas l’age de contester ni ne votent. Et bien Cameron c’est tout l’inverse. Il ne croit pas aux théories Keynésiennes.
La comparaison avec l’épouvantail du socialisme Keynésien France.
Cameron vient de démontrer qu’il est possible de transformer une économie en menant des réformes de structure et quand même se faire réélire.
Il faut dire que Cameron disposait d’un atout exceptionnel qui lui a permis de faire un pied de nez aux sondages et écraser la gauche Anglaise. La comparaison avec l’exemple Français.
Dans la campagne électorale, Cameron a comparé ses résultats à ceux de François Hollande « Le Labour nous rendra aussi mauvais que la France » et accusé son concurrent travailliste, Ed Miliband, qui voulait il y a trois ans voulait faire un copié-collé de la même politique que le gouvernement français.
Dans l’opposition face à Ed Miliband, Cameron a souligné que « Le chômage de l’autre côté de la Manche est presque deux fois plus important qu’au Royaume-Uni et notre économie croît sept fois plus rapidement que celle de la France ». « Imaginez si Miliband avait eu la liberté de réaliser son rêve français : les retombées se feraient sentir via des pertes d’emplois catastrophiques, une baisse du niveau de vie, une dette à faire pleurer et la chute rapide de tout espoir en notre avenir », « le simple comté du « Yorkshire » a créé davantage d’emplois que la France toute entière ».
Cameron a réduit le chômage a un niveau qui n’a jamais été vu en France depuis 1973 et des générations entières. De 10% à 5,5% en 5 ans. Il a augmenté le PIB et a permis à l’Angleterre de doubler la France en richesse produite.
1-Encourager l’investissement micro-économique.
Pas de taxe sur les plus-values de cession, pour les investissements réalisés dans une petite entreprise.
Il y a donc une rémunération du risque, qui n’existe pas en France. Investir à partir de 0, permet de s’enrichir et c’est aussi là ou il y a le plus grand potentiel de croissance.
2-Le salarié moins cher et plus de souplesse adaptative.
Le coût du travail est nettement inférieur, quand un employeur dispose de 4000€ pour payer son salarié, le salarié Français reçoit 2000€ là ou l’Anglais reçoit 3500€.
Le total des charges sur salaire est de 22% contre 50% en France.
Possibilité jusqu’à un an après l’embauche, de se séparer d’un salarié sans aucune compensation, ce qui permet à l’employeur de prendre le risque d’attaquer des nouveaux marchés et prendre des risques.
3-L’état est au service des citoyens et pas les citoyens au service de l’état.
En France la question au Bac d’économie en 2013 était « que devons nous à l’état ». Cameron aurait répondu. « Rien, car c’est l’état qui me doit tout. Je paye des impôts pour cela. » En France la mentalité c’est avant tout la recherche des impôts et la taxation car il faut « nourrir l’état » et les entreprises ne sont que des sandwichs pour un état cannibale et chronophage. En Angleterre les impôts sur les entreprises ont reculé à 20% pour s’adapter à la compétition de la mondialisation des productions.
4-Donner un travail a un chômeur c’est mieux que lui donner des aides sociales.
Cameron a rationalisé toutes les aides sociales, pour n’en donner qu’une seule et plafonnée. Il a éliminé les sources de cumuls sociaux et rendu le travail plus attractif que la dépense d’énergie a chercher des aides sociales en tout genre.
5-Baisse de la charge du secteur public.
Conscient que le secteur public est à charge du secteur marchand, Cameron a décidé une cure d’amaigrissement pour le secteur public, qu’il a redistribué en baisse d’impôt pour le secteur marchand pour l’aider à investir et s’adapter. Le gouvernement britannique est parvenu à faire reculer le poids du secteur public dans l’économie de près de 50% en 2009 à 44% cinq ans plus tard, à titre d’indication la France caracole elle à 57% du PIB.
Les critiques sociales sur les riches ou le niveau de vie sont elles fondées?
Avec nos journalistes Français qui votent à 80% à gauche, cette réussite doit être minimisée. Pensez donc. Chaque article de la presse subventionnée par l’état se doit de trouver des nuages au tableau. Le seuil de pauvreté, ou les riches de plus en plus plus riches et moult indicateurs Marxistes sont bien entendu là pour sauver les apparences de ne pas donner l’idée d’adopter en France des politiques libérales non-clientélistes qui marchent.
Les riches Anglais de plus en plus riche ? Oui certainement. Mais ce n’est pas une tare. Et ils contribuent a employer des milliers de personnes.
L’Angleterre attire les entrepreneurs les plus fortunés du monde. Les plus riches Britanniques sont majoritairement des naturalisés. Le top 10 et l’origine de la fortune pour se donner une idée.
1. Lakshmi Mittal and family, Parti de la simple entreprise de récupération de métaux (casse) de son père en Inde. Naturalisé Anglais.
2. Alisher Usmanov, Né russe, naturalisé anglais, fils de procureur il démarre de zéro en montant sa boite.
3. Roman Abramovich Ancien militaire devient riche en montant sa boite.
4. Sri and Gopi Hinduja Les enfants d’origine Indienne ont repris la boite de leur père. Rien a voir entre ce que c’est devenu et le point de départ.
5. Leonard Blavatnik A créé sa société en 1986. Parti de zéro.
6. Ernesto and Kirsty Bertarelli -Effectivement c’est un fils à Papa. Revend la société familiale et recrée une société d’investissement qui deviendra grosse.
7. The Duke of Westminster -Gestion de patrimoine familial
8. David and Simon Reuben Famille d’immigrés Indiens qui fera fortune dans l’investissement de l’aluminium.
9. John Fredriksen and family -Son père était un professeur de psychiatrie, et son grand-oncle était le peintre. Des gens ordinaires.
10. Galen and George Weston and family -A créé sa première épicerie en 1961. le plus jeune de neuf enfants. Son origine est modeste….
Bref la réalité capitalistique n’est certes pas parfaite, mais très très loin des clichés de gauche caricaturaux.
Un nombre intolérable de gens sous le seuil de pauvreté ? Oui certainement voir des gens pauvre n’est pas encourageant. Mais le seuil de pauvreté est un agrégat, et correspond a une situation instantanée qui ne révelle pas le dynamisme d’évolution de situation.
Le seuil de pauvreté mesure la part de la population qui dispose d’un revenu mensuel inférieur à 60 % du revenu médian du pays. En Angleterre les pauvres sont comptés « sous le seuil » à 882 euros par mois soit 16,4% de la population. C’est dans la moyenne européenne. Mais la gauche Française aime à longueur d’articles du Monde ou Nouvel Obs rappeler que c’est bien plus qu’en France.
Il faut dire qu’en France dans ce chiffre médiatique on cache le niveau de renouvellement des populations sous le seuil de pauvreté qui met la France dans les derniers pays d’Europe.
S’il est plus possible de devenir pauvre en Angleterre, car socialement moins généreuse, l’Angleterre de David Cameron assure aussi plus rapidement un ascenseur social. Là ou en France les pauvres restent au RSA toute une vie en Angleterre la dynamique de s’en sortir est bien meilleure.
La probabilité de trouver un emploi en Angleterre étant nettement meilleure, le chômage de longue durée est 3 fois moindre. Il est plus probable de sortir de la pauvreté dans le comté du Yorkshire qui a creé 100 000 emplois de 2010 à 2014 que dans n’importe quelle région de France qui en détruit des centaines tous les jours.
Cameron expliquait sa philosophie dans sa campagne électorale, son principe fondamental est que le pouvoir doit être délégué par les politiciens à la société civile, du niveau central au niveau micro-économique.
L’idée que les gens, dans leur vie quotidienne, dans leurs maisons, dans leurs quartiers, dans leur milieu de travail soient autonomes et ne dépendent pas des fonctionnaires, des autorités locales ou du gouvernement pour obtenir des réponses aux problèmes auxquels ils sont confrontés, doivent rester libre et assez puissant pour eux-mêmes pour trouver au niveau microéconomique leurs solutions pertinentes.
Que les ambitions personnelles des individus doivent être encouragées, valorisées et au contraire du socialisme, ne doivent pas être limitée par l’intervention d’un gouvernement.
Cameron is back
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Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salarié de la métallurgie. En 2000, il avait remarqué dans sa prospection en clientèle que le créneau du rayonnage des réserves de grandes surfaces était intéressant, mais son employeur de l’époque ne s’intéressait qu’a l’automobile, et jugeait que le créneau était trop petit, et la diversification de ce coté hasardeuse. La grande distribution c’était pas pour eux. Alors Bertrand a démissionné. Terminé le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sécurité de l’emploi. Il c’est lancé seul. il a pris tous les risques, et quitté une carrière toute tracée.
Pour créer son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution, il a gagé sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour compléter il a demandé à sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privée et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance « alter mondialiste », pourtant, ils ont bien intégré le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’échec, bien que leurs représentants politiques insistent sur le coté évident de dividendes des investisseurs. Ils préfèrent assurer avec des placements étatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000€ d’économie dans des bas de laine sécurisés.
Alors Bertrand a trouvé son meilleur ami, qui a mis 50 000€. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a emprunté pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des « aides » pour les créateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prêt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrée de son entreprise. Il a vite laissé tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on démarre, le temps on l’a pas.
Fin 2000, Bertrand est devenu « patron ». Il a créé son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la « décote » de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indépendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientélisme à la Française.
Dans les années 2000, le marché Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les « hard discount». Il a eu la chance qu’une chaîne lui laisse sa chance et lui permette de démarrer et le faire décoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus compléter son chiffre d’affaire. La croissance a été tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.
En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du Cégétiste Chalux. L’année 2007 avait été une très bonne année, et 2008 démarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a décidé en début 2008 d’investir lourdement dans du matériel de production en ce début d’année, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’€uros. Payable en 4 annuités à raison de 250 000€ par an chaque 15 décembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par années. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espérances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de …..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrêt brutal et violent des commandes….De septembre 2008 à décembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passée de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amélioration du carnet de commande.
Bertrand tient une comptabilité, il remet la totalité des chiffres de janvier 2008 à décembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit être ensuite validé par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validé de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bénéfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impôts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changé. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de démarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signées à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activité, mais elles entament les réserves financières de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposés par le marché, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.
En Mai 2009, Bertrand décide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le Cégétiste, au lieu de négocier les départs, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les médias. L’effet sera désastreux pour l’entreprise. Les palettes brûlées devant l’entreprise, et le « sitting-up merguez » devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 région, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.
Bertrand n’était jamais passé à la TV avant, bien qu’il a réussit a créer une activité qui emploie 26 personnes La réussite n’est pas médiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les médias. Il appris plus tard que France 3 région était phagocyté par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaîne sont toujours présentés partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dépends.
La CGT dans une chaîne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,«une entreprise qui fait des bénéfices ne doit pas licencier», accompagné de slogans du type « licenciement boursier, ». L’entreprise de Bertrand n’est même pas cotée.
L’entreprise bénéficiaire, Bertrand ne peut garder des salariés avec un carnet de commande vide….
En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une année terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenée sur le marché automobile est arrivé sur son marché pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les dernières échéances des investissement de 2008, on passé le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prétexte pour lui limiter les autorisations de découvert et facturer une montagne d’agios débiteurs. A l’été 2010, Bertrand c’est posé la question de fermer. Gérer de la décroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagée, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a été touché…Licencier des salariés, pour partager avec ce qui restent un gâteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.
Septembre 2010 la sortie de crise!
En septembre 2010, une chaîne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarché vient le voir en délégation. Ils ouvrent un nouveau concept, les «drives». C’est un local aménagé dépendant du supermarché ou l’hypermarché local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.
Bertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaîne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traité comme les autres commandes classiquement avec sérieux. Le client a apprécié le travail et se trouve très satisfait. Pour le client, c’était un test grandeur nature pour un drive devenu étalon et référence de sa chaîne d’hypermarchés. Ce client a un objectif de création impressionnant sur les 3 années qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à décembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mêmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.
En Mars 2012 Bertrand sort le bilan définitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvérisé. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tourné quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariés, un déménagement du siège social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il aménage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.
France 3 n’est pas venu le voir. Les médias préfèrent montrer les licenciements. La réussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutôt la chasse et la stigmatisation des patrons.
Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.
Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en réalité des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrêté à la lecture du bénéfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau découvert autorisé impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bénéfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les médias et la pensée socialiste dominante, comme le croit la majorité de la population.
En 2011, le bénéfice de l’entreprise de Bertrand publié en 2012 sera un « super-bénéfice ». L’ami qui lui avait prêté 50 000€ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a écarquillé les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole Mélenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand même pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisés. La croissance ou la décroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empêche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a même jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.
Bertrand en 2012 effacera plusieurs années de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualité des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la référence du drive « clé en main ». L’année 2012 l’a rendu extrêmement professionnel dans cette niche de marché. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expérience et l’avance professionnelle spécialisée de Bertrand et son équipe.
Pourtant, derrière se « super bénéfice », Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marché un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un créneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.
La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’économie, comme toute socialiste sorti des grandes écoles n’ayant jamais travaillé dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affût d’un lobby, a déjà commencé a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dès qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le détruire.
Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gère une entreprise et qu’il constate que le bénéfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.
Il y a une certitude économique qui découle de l’histoire de Bertrand.
Le bénéfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activités passées N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passé. Le bénéfice c’est le passé.
Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou écoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise débauche alors qu’elle fait des bénéfices, vous analyserez que c’est une construction sémantique socialiste, une habitude de pensée instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.
Il n’y a pas corrélation entre le bénéfice et l’emploi.
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Sans doute les hauts fonctionnaires ont ils en tête la carrière de ces jeunes étudiants polytechniciens et énarques qui sont embauchés comme PDG dès la sortie de leurs écoles, dans de belles multinationales semi étatisées et souvent en situation de monopoles.
Mais dans les emplois d’avenir, sur le marché du travail ils ne seront pas des Énarques, mais une population de jeunes sans qualification avec comme seule expérience, le travail dans des univers publics ou subventionnés.
Un passage dans le secteur public est-il la meilleure préparation à l’embauche définitive dans le secteur marchand ?
Mieux vaudra ne pas mette en avant cette expérience sur son CV, elle sera synonyme d’apprentissage du travail dans un univers académique, alors que l’entreprise privée demande des adaptations aux développement technologique, des raisonnement intuitifs, des prises de responsabilités et les assumer.
La cible des emplois d’avenir sont les jeunes peu ou pas diplômés. Ce sont majoritairement des jeunes qui n’ont pas réussit à s’émanciper et trouver une voie diplômante dans l’encadrement public de l’éducation nationale, et on leur propose des emplois dans des structures publiques. Des mêmes structures dans lesquelles ils n’ont pas réussit a s’intéresser.
En ce sens, le monde public fonctionne sur un principe totalement différent de celui d’une société privée, petite ou grande. Aucune entreprise privée ne peut survivre sans remédier à ses éventuels sur-effectifs, des pertes, une rentabilité défaillante ou des emplois inefficaces.
Le monde de la fonction publique est un monde « protégé » : jamais en prise directe avec la concurrence, jamais poussé à s’améliorer ou à s’adapter pour ne pas disparaître, jamais challengé, il constitue par la force des choses un havre de tranquillité car il est maintenu à l’abri des intempéries propres à la guerre économique qui fait rage au dehors…
L’emploi d’avenir sera associé par un recruteur à un emploi non qualifié, ayant comme connaissance du monde du travail, la connaissance des avantages de l’immobilisme. Loin des préoccupations de challenge a confier constituant le besoin d’un éventuel employeur.
Le profil public a peut être eu son intérêt par le passé, mais l’exemple du service public ne sait qu’être chronophage aujourd’hui. Le monde public est un monde « financé » qui vit de la manne des impôts, et qui n’a donc pas à se remettre en cause pour assurer sa survie. L’image des services public est affreuse dans les yeux des entrepreneurs et employeurs actuellement. Contre productive sur un CV, sauf dans des entités dépendantes de l’état.
La formation dans l’administration ne constitue pas une expérience gage de solide efficacité, mais plutôt son contraire vu de l’extérieur aujourd’hui. On n’embauche pas des gens qui donnent l’image de gens qui pleurent ou se plaignent tous le temps.
Penser que pour lutter contre le chômage, il faut financer des emplois sur fonds publics est déjà une illusion dramatique. Mais croire que commencer a apprendre le travail dans le monde protégé est bénéfique, c’est encore pire que tout.
Ces jeunes vont donc travailler dans les secteurs « non marchands ». Ils vont donc côtoyer dans la fonction publique des fonctionnaires statutaires, mais eux n’auront pas de statut.
Des emplois a deux vitesses dans un même univers.
Passons sur le fait qu’ils sont exonérés de charges sociales.
Cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales, exonération.
Cotisations accidents du travail-maladies professionnelles, exonération.
Contribution solidarité autonomie, exonération.
Cotisations salariales, CSG CRDS, exonération.
Cotisations FNAL, exonération.
Il ne faut pas se cacher derrière son mouchoir, les obligés de l’état cumulent bien plus de congés et loisirs que les salariés du privé. Leur univers est décalé de l’économie de marché, et l’efficacité n’est que relative. La prise de décision, la responsabilité est collective, jamais individuelle. La mesure d’efficacité ne sont que des rapports, pas le couperet sec de la concurrence. Oui ou non.
Dans les administrations, les services publics, le cumul des congés et des RTT (58 jours à l’équipement !), gonflé par un absentéisme croissant (20 jours par an dans les collectivités territoriales en 2010 contre 17 jours en 2002). Allez montrer une autre vision du travail envers des gens qui n’ont connu que cet univers cloisonné.
Aujourd’hui, cette moitié de la France ne pense qu’à une chose : poser ses heures de travail autour de ses jours de congé. C’est une armée de protégés et de rentiers d’un système qui ne fonctionne que parce qu’il y a une armée de réserve qui travaille à sa place.
Quid du contrat de travail en juillet et août des auxiliaires scolaires ? Payés 2 mois à rien faire ?
Ils verront des remplaçants remplacer les statutaires, alors que le salarié du privé, son travail pas fait en son absence est confié a son collègue qui a le double a faire.
On imagine qu’a la mairie de paris, ces emplois d’avenir disposeront de 11 semaines de congés payés comme leurs collègues qui arrivent légalement en ajustant RTT et congés a obtenir ce nombre de semaines.
ils « travailleront » dans des conditions qui leur épargneront la rigueur et les exigences d’un véritable emploi dans une entreprise marchande, là où l’on attend des employés dans le privé discipline et réactivité.
Les emplois d’avenir, sont d’excellents moyens de désapprendre le travail à ceux de leurs bénéficiaires qui pourraient l’avoir déjà appris, et de déformer les autres pour la vie.
Toutes les études démontrent que les contrats aidés sont plus efficaces lorsqu’ils concernent le secteur marchand.
Selon une enquête du ministère du Travail de novembre 2012, six mois après la fin de l’aide de l’État associée à leur contrat, 60% des salariés sortis en 2010 d’un contrat aidé su secteur marchand avaient un emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois) contre 25% pour les ex bénéficiaires d’un contrat dans le secteur non marchand.
Bien entendu ces emplois vont être payé par l’état. C’est a dire par les contribuables.
L’état va donc prendre à la population de l’argent pour financer des jeunes a désapprendre le travail…..et fournir un boulet sur le CV.
]]>Dire qu’une mesure simple augmenterait la compétitivité des PME, augmenterait le pouvoir d’achat, et ferait baisser les prix, sans que cela ne coûte un centime au contribuable.
Tous les économistes savent, Bercy comme les entrepreneurs savent. Nous y arriveront, mais quand?
La meilleure démonstration c’est la mise en situation.
Prenons un exemple, cette fantastique brouette a moteur, que monsieur Dupond vient d’acheter chez son spécialiste du jardinage et suivons l’incidence de la TVA.
Cette Belle brouette que monsieur Durand a acheté 1196€ chez le spécialiste du jardin le magasin Vendeurus.
Suivons le nombre d’intervenants qui ont collecté les 196€ de TVA.
Le magasin Vendeurus a acheté cette brouette à moteur chez le grossiste Grossistus.
Le grossiste Grossistus a acheté cette brouette chez l’assembleur Assemblus.
L’assembleur Assemblus a 5 fournisseurs principaux. Cartonus, qui lui fournit l’emballage, Métaleurus le bac et les poignées, Rouhus la roue, Pneuhus le pneu et Motorus le moteur.
Cartonus fabrique les emballages avec la matière première de Forestus.
Metaleurus fabrique le bac et les poignées avec la matière première de Bauxitus et l’énergie de Energus.
Motorus fournit le moteur 4 temps de la brouette. Les principaux fournisseurs de Motorus sont Duritus, Courroius, Bouchonus Vidanjus, Poulius, Filtrus, Culassus, Cablus, Pompus, Alumerus, Echapementus, Chinobougie.
Bien entendu chaque fournisseur de Motorus a aussi plusieurs fournisseurs, Filtrus, qui fabrique les filtres à air du moteur thermique, a comme fournisseurs Plasticus et Papius. Pour ne pas trop compliquer, nous allons rester à cette liste minimum d’intermédiaires.
Vous avez déjà remarqué dans cet exemple, le nombre important de fournisseurs pour un produit relativement basique. Une vulgaire brouette a moteur.
En minimisant le nombre d’intermédiaires, le nombre de fournisseurs est de 22 entreprises.
1-Charge administrative
Toutes ces entreprises ont remplies une feuille de TVA, toutes ces entreprises ont supporté une charge administrative. Toutes ces entreprises supportent un coût administratif de gestion de cette TVA, toutes ces entreprises font des copies, des enregistrements informatiques, des dossiers, des archivages. Ces entreprises supportent des investissement informatiques. Supportent toutes des coûts directs et indirects ou de sous traitance comptables et de vérifications.
Voici la démonstration que simplement payer la TVA des coûts financier indirects extrêmement lourds.
Vous imaginez que c’est gratuit ?
Si pour les services la TVA est payable au moment de l’encaissement, pour les marchandises, le paiement est exigible par récapitulatif du mois généralement le 20 du mois qui suit.
Le magasin Vendeurus fait partie d’une centrale d’achat, et le paiement des marchandises se fait à 45 jours.
Quand Grossistus fait une facture à Vendeurus, le 1er février, Grossistus sera payé de sa facture le 15 avril, à 45 jours. Grossistus a facturé le 1er février, il doit donc la TVA le 20 mars. Grossistus ne peut pas payer la TVA qu’il doit le 20 mars, puisqu’il n’est pas payé de Vendeurus qui le paiera le 15 avril. Grossistus pour payer la TVA doit l’avancer et se trouve avec un problème de trésorerie.
Pour Grossistus pour payer sa TVA, il n’a que 3 solutions.
a-Soit demander à sa banque d’avancer l’argent à sa place et donc de payer des frais bancaires, et entamer sa capacité à emprunter pour de la TVA, et pas pour de l’investissement.
b-Payer son fournisseur comme il a été payé. C’est a dire 45 jours.
c-Payer avec du retard, et donc avoir 10% de pénalités, donc de charges supplémentaires, et en plus en cas de contrôle fiscal, sur les périodes de TVA mal recouvrées, perdre des droits de contestation devant le fisc.
Pour ceux qui ignorent les relation de l’état avec l’entreprise, le fisc Français se comporte envers les entreprises comme un cannibale devant un sandwich.
Il faut savoir que le fisc comptabilise les pénalités dans les redressements, pour justifier les statistiques et son action contre la fraude. Les dégrèvements sont très rares et ne peuvent jamais êtres continus.
Voici la démonstration que simplement payer la TVA est avancée et que son avance génère pour les entreprises des coûts financier extrêmement lourds.
3-Favorise l’importation.
Prenons maintenant la relation entre Motorus et son fabricant de bougies.
Motorus a le choix de prendre les bougies de son moteur chez 2 fournisseurs, le Français Frabougie et le Chinois Chinobougie.
Le Francais Frabougie vend 4€HT la bougie, et le fabricant Chinois 4€HT rendu usine.
Les deux produits sont similaires, de même qualité, ils arrivent rendu usine au même prix taxes d’importation incluses, hors TVA.
Frabougie est une PME Française, lorsqu’elle exporte elle est payée comptant. Comme l’entreprise Chinoise Chinobougie, dans le monde fermé de la bougie de moteur c’est comptant ou rien.
Motorus a le choix de prendre ou Chinobougie ou Frabougie. Lorsque Frabougie va facturer sa bougie, il va émettre une facture de 4,78€ TTC la bougie, le HT et la TVA.
Pour Chinobougie, la facture va être séparée. D’un coté la facture HT de Chinobougie, et de l’autre la TVA due à l’intermédiaire transitaire (Fedex, DHL ou autre) payable à 60 jours.
Pourquoi Motorus avancerait la TVA à l’état Français alors qu’elle peut payer le transitaire à 60 jours ?
Voici la démonstration qu’une entreprise choisit toujours a prix identique rendu usine un produit importé par rapport à un produit national, pour bénéficier d’une meilleure trésorerie.
La TVA inter-entreprises pèse inutilement sur la trésorerie des entreprises.
C’est donc au quotidien que ces dernières doivent mobiliser des ressources considérables pour finalement décaisser en amont ce qui est finalement encaissé a posteriori, en bout de chaîne!
Avec l’avance faite par l’entreprise et le recouvrement par l’impôt qu’elle collecte à la place de l’État, l’entreprise intermédiaire utilise l’argent pour payer la TVA au détriment de l’investissement productif.
Dans une chaîne de TVA comme l’exemple, si la TVA totale était récupérée uniquement au niveau de Vendeurus, les 21 autres entreprises gagneraient de la compétitivité.
Pour pouvoir continuer à fonctionner tout en payant une TVA supposée être supportée par le consommateur final, les entreprises en sont donc réduites à recourir au crédit bancaire qui ne font que creuser les besoins en trésorerie de l’entreprise, et finalement peser sur le pouvoir d’achat et les couts de fonctionnement des entreprises.
Le prélèvement de la TVA est considérée, à tort, comme neutre pour les entreprises qui déduisent la TVA qui a grevé leurs achats.
Vous pouvez constater que c’est absolument faux.
La suppression de la TVA inter-entreprises, ne changera rien au montant de la TVA, rien au pourcentage de la TVA, ni son à assiette.
Le seul changement se fait au niveau de la collecte.
L’idée est simple et pratique, les entreprises facturent leurs biens et services hors taxe, seule la vente au consommateur final supporte la TVA dans son intégralité, sans aucune déduction.
Avec la suppression de la collecte inter entreprise, c’est plusieurs millions de journées administratives économisées par an.
L’État, lui, passerait de 4 millions d’entreprises collectrices à 700 000. Un rapport de 1 à 6.
L’économie ainsi réalisée s’élève pour l’état à plusieurs centaines de millions d’euros par an.
Les banques devront recentrer les crédits courts pour la TVA et pourront reporter sur l’investissement.
Cette mesure va créer un résultats important, un effet déflationniste et une amélioration de la marge à moyen long-terme de la PME intermédiaire BtoB.
La fraude fiscale à la TVA, la plus importante pourra être divisée par 6. L’entreprise y gagne en tranquillité administrative.
En savoir plus: Schéma de TVA d’achat d’une brouette a moteur: Lien de téléchargement
Un candidat du medef propose une nouvelle idée: Lien
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