C’est fascinant, une facture EDF : belle comme une page de Verlaine, elle contient presque autant de lignes qu’un sonnet de Ronsard.
À la base, le gros monopole d’État vend des kilowatts/heure et le client, tous les deux mois, paye ce qu’il a consommé. Exactement comme chez le boucher : je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une « facture » – en réalité un ticket – qui ne comporte qu’une seule ligne.
Alors, pourquoi la facture EDF est-elle si copieuse ?
On y trouve le prix du kilowatt/heure – 9,09 euros pour 100 kWh -, qui passera à 9,32 euros après l’augmentation estivale de 2,5 %.
Jusque-là, rien que de très normal. Les gâteries viennent immédiatement après.
D’abord, EDF facture un abonnement ! On se demande bien pourquoi ! Lorsque j’achète une escalope, je ne suis abonné à rien : j’ai, en face de moi, un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin, nous faisons affaire et c’est tout. Non ! Avec EDF, même monopole, faut s’abonner. Et ce n’est pas négligeable : 11,6 euros par mois, soit 140 euros par an. Depuis août 2011, l’abonnement a augmenté de 22 %.
Puis viennent les taxes ! Ah ! Les taxes… oh, pardon, une seule taxe et deux « contributions ». La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus « social » ; pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la « taxe », beurk !
Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité. C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale ? Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF, qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte). Depuis août 2011, elle a augmenté de 16 %, soit 4 % par an.
Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité. Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter du courant électrique ! Eh bien, non ! En fait, cette CSPE sert, entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF s’est engagé à acheter l’électricité des petits malins qui se sont équipés de bidules photovoltaïques ou éoliens. En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ; elle en pèse aujourd’hui 21,5 %. À ce rythme, elle représentera la moitié de notre facture dans trois ans. On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.
Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE, contribution tarifaire d’acheminement électrique car, contrairement au boucher vendeur d’escalope, EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.
C’est alors que surgit la TVA. Sur la consommation, au prix fort de 20 % : là aussi, c’est courant ! Mais également sur les taxes ! Chez EDF, les taxes sont taxées ! À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE) !
Impigeable, mais poétique, vous dis-je…
Source yannick chauvin
]]>Non seulement EDF-GDF parasite les régimes sociaux et sont les premiers responsables des déficits structurels. Non seulement EDF-GDF est responsable de l’absence de compétitivité de nos entreprises par ses exceptions au droit social, mais le comble, EDF et GDF vont, en plus être les principaux bénéficiaires Français du CICE (Credit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) soi disant censé agir sur le coût du travail.
On est tombé sur la tête. C’est dramatique!
Les Français vont ils enfin comprendre que trop c’est trop ? C’est plus du clientélisme corporatiste arrivé à ce stade, c’est pire, du mépris abjecte de la société civile.
Vous allez tous payer sans exception plus de TVA à partir de janvier 2014 pour assurer une rente à EDF et GDF, qui n’en demandait pas autan. Un jackpot pour ces entreprises qui vivent dans le monde parallèle des monopoles de fait. Du caviar ou de la confiture aux cochons.
Qui peut prétendre que EDF ou GDF sont des problèmes de compétitivité et de concurrence internationale sur le territoire Français ? En France ces entreprises sont en quasi monopole de fait.
Le CICE était soi disant pour compenser le coût élevé des charges sociales Françaises face au concurrents étrangers qui en supportent moins.
Ceux qui en seront les plus bénéficiaires seront les entreprises semi étatiques qui ont des salariés qui déjà payaient moins de charges sociales, et en plus celles sans concurrence et en situation de monopole.
Les grands gagnants du CICE seront, GDF avec un chèque CICE de 238 millions d’euros par an, EDF avec 119 millions, Vinci avec 82 millions, Carrefour avec 75 millions. (étude ceo-rexecode)
A salaire brut égal, le salarié GDF ou EDF touche beaucoup plus en net net que le salarié quidam de droit privé.
Un salarié GDF et EDF n’est pas un salarié comme les autres. C’est une entreprise dont les droits sociaux sont pas dans le droit commun du travail, mais dans les exceptions. Les salariés de EDF et GDF ne supportent pas les cotisations Pole Emploi (exASSEDIC), qui pèsent sur la compétitivité du secteur privé. Sur la feuille de paye d’un salarié GDF ou EDF les cotisations Pole Emploi sont insignifiantes (1%), c’est un régime dérogatoire d’exception.
COTISATIONS POLE EMPLOI(ex ASSEDIC)DE EDF GDF:
EDF, GDF et leurs salariés n’ont jamais cotisé à l’Assurance chômage. Seul un prélèvement de solidarité de 1% a fini par être imposé en 1982 par l’Europe. Aucun chef d’entreprise responsable ne peut garantir à ses salariés qu’ils sont pour toujours à l’abri du chômage.
Par contre, vous employeur indépendant, pour vos salariés vous devez payer l’assurance chômage de vos salariés à 6,4% et si vous êtes employeur dans le spectacle à 10%, là ou GDF et EDF, paye 1% et seulement depuis 92.
EDF et GDF prétendent qu’ils sont aptes a assurer eux même le rôle d’assureur chômage. Mais bien entendu, vous constaterez qu’a ce titre aucune assurance chômage EDF ou GDF différenciée n’a été créée avec des fonds cantonnées (séparés du bilan), pour assurer le risque chômage de leurs salariés.
Sans rentrer dans le détail, qui sait si un jour ces salariés ne pourraient pas se retrouver en masse sur le marché du travail ? Un événement qui obligerait a démanteler d’un coup toutes les centrales nucléaires. Vous croyez que les réservent de gaz sont inépuisables ? Une invention qui permettrait de créer sa propre énergie qui permettrait de se passer de ces entreprises.
Le Géant Kodak, est mort de l’invention de l’appareil photo numérique en quelques années. Le risque de chômage n’est jamais prévisible face à l’innovation.
On imagine les protestations si des groupes d’entreprises prospères, comme L’Oréal ou LVMH, qui n’ont jamais recouru au chômage, décidaient de fonder une caisse d’Assurance chômage privée. Les Cégétistes appointés aux privilèges des régimes spéciaux ne trouveraient pas assez de mots pour stigmatiser….
COTISATIONS RETRAITE:
EDF et GDF n’est pas solidaire avec vous du chômage, mais vous demande d’être solidaire avec lui de leur retraite….
Un salarié EDF cotise à la même caisse de retraite que celle du régime général la CNAV, la même que les salariés classiques, et si vous êtes salarié classique vous payez déjà plus sur la part salarié. Si Sarkozy a obligé a aligner les cotisations des régimes spéciaux sur le privé, il n’en reste pas moins que c’est graduel, et qu’elles sont toujours différenciées. Pas en la faveur des salariés de droit commun, vous aviez deviné.
La retraite des agent EDF et GDF aucun rapport avec leur carrière réelle.
Pour vous salariés du privé, on calculera votre retraite sur la moyenne de 25 meilleures années. Pour EDF GDF sur le dernier mois. Bien entendu 80% des salariés EDF GDF bénéficient d’une montée en grade lors de leur dernière année.
Pour vous salariés du privé, jamais un employeur ne vous promotionne en dernière année de travail, bien entendu. Pour vous salarié du privé votre pension de retraite, ce sera entre 45 et 55% de la moyenne de vos 25 meilleures années, pour les salariés EDF se sera 70% du dernier mois qui ne correspond pas à la réalité de la carrière.
Pour vous salarié du privé il faudra aligner 41 an et 6 mois pour avoir votre retraite à taux plein, 25 ans pour le salarié EDF GDF. Bien entendu comme salarié du privé votre retraite ne sera pas à taux plein avant 65 ans. Eux peuvent partir 15 ans avant vous avec une retraite maxi. Payé par le même organisme déficitaire que le votre.
Le salaire cash back caché dans les cotisations retraite.
Les cotisations salarié de l’agent EDF GDF sont inférieures à la votre. Par contre si on prend le brut de brut, la cotisation employeur est de 70% pour l’agent EDF et 15% pour vous simple salarié. Dans le privé, la cotisation retraite de l’employeur est de 15%, ce qui représente, pour un salarié à 2500€, un coût total de : 2.875 euros pour l’employeur, A EDF/GDF : la cotisation retraite de l’employeur est de 70%, ce qui représente, pour ce salarié, un coût total de : 4.250 €.
Si les salariés EDF n’étaient pas des privilégiés vous payeriez votre électricité 20% moins cher.
En 2005, EDF-GDF, a mis à la charge du régime des salariés du privé les privilèges des généreuses pensions de ses retraités.
En contrepartie,EDF GDF s’étaient engagés à indemniser la CNAV. Pour cela est apparu sur vos facture une taxe (CTA) qui correspond à environ 20% de votre facture d’énergie EDF GDF. Les salariés EDF en plus de la répartition sur la caisse du régime générale, bénéficient d’une retraite par …..Taxation versée par le régime général CNAV.
Vous imaginez si dans toute votre vie vous aviez payé 20% votre électricité et votre gaz moins cher ? Vous imaginez que sur une votre facture mensuelle de 150€, si les salariés de EDF étaient comme vous, salariés classiques, vous auriez dans votre poche 30€ par mois de plus. Je vous laisse pleurer sur le décompte de ce que qu’on vous oblige a payer en privilège pour les autres.
On imagine que vous trouvez tous normal de donner 30€ tous les mois pour que ces privilégiés disposent d’avantages que vous n’aurez jamais, même en travaillant dur.
La caisse de retraite des salariés du privé ponctionnée par ceux qui participent mois et touchent plus.
Les salariés du privé doivent travailler plus longtemps pour payer les déficits structurel engendré par les privilèges de EDF GDF. On a jamais demandé à un salarié de EDF de cotiser sur les mêmes durées qu’un salarié du privé. Encore moins ces derniers temps lorsque tous on su qu’il faudrait cotiser plus longtemps, pour EDF on a rien demandé. Pire la CTA ne compense pas assez les privilèges, mais crèe un déficit que la caisse du régime général compense. La compensation, c’est vous salariés du privé.
La Cour des comptes indique que le compte n’y est pas! Il manque 1,5 milliards d’€uros. On a obligé les salariés du privé à travailler plus longtemps pour compenser. On a rien demandé aux salariés de EDF et GDF.
Avantages en nature hors cotisations sociales!
La Cour des comptes dans son rapport public annuel 2013 dans lequel elle explique les avantages des salariés EDF. Elle y chiffre notamment le coût du tarif agent, 16 fois moins élevé que le prix moyen public, jamais réévalué et appliqué sans limites de consommation.
En 2010, les agents se partagent 222 millions d’euros pour EDF SA, 129 millions d’euros pour ERDF et 30 millions d’euros pour RTE. L’avantage en nature énergie comprend l’abonnement gratuit à l’électricité. De surcroît, s’ajoute le montant des taxes prises en charge par EDF et GDF Suez en lieu et place des salariés et retraités de l’entreprise égal à 30 millions d’euros en 2010 et 71 millions d’euros en 2011.
Les sommes versées par les entreprises au titre des cotisations sociales sont sous-évaluées de 48 millions d’euros et de 55 millions d’euros au titre de l’impôt sur le revenu acquitté par les bénéficiaires. Compléments salariaux exceptionnels, une progression automatique à l’ancienneté, aides au logement, des primes pour événements familiaux, et des taux d’abondement favorables pour l’épargne salariale.
Le tarif agent et les autres avantages salariaux constituent bien des privilèges exorbitants du droit commun même si on les compare – comme le disent les agents EDF – aux avantages des salariés des grandes entreprises. Et c’est sans parler de la situation des millions de salariés qui travaillent dans des PME et qui ne connaissent aucun de ces avantages.
Donner du CICE à EDF et GDF est un scandale honteux.
Le « Pacte de compétitivité » c’est le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) , doit représenter 6 % de la masse des salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC Brut.
Le salaire brut est le salaire net ajouté des cotisations salariales et hors cotisations patronales. Le salaire complet est dit Brut de brut.
Pour un salarié quidam, pour 2500€ de brut correspond un net de 1900€ et brut de brut de 3700€.
Pour un salarié EDF et GDF, 2500€ de brut correspond un net de 2100€ et un brut de brut de 6000€
Mais si un brut EDF GDF donne droit aux même droits de CICE aux PME, le même brut ne donne pas le même net. Et pourtant le brut de brut lui est scandaleusement plus élevé chez l’agent EDF GDF..
Le CICE est prélevé sur les augmentations de TVA collectées par l’ensemble des entreprises en France. Son montant est déterminé sur la masse salariale brut, et pas brut de brut.
Les grands perdants sont nos toutes petites PME, les artisans et les indépendants. En effet les dirigeants de ces toutes petites PME sont Travailleurs Non Salariés (TNS) dont ils n’entrent pas dans la masse salariale, même si ces derniers sont soumis à charge sociale et génèrent au moins leur emploi. Ils recevrons une misère de la redistribution CICE.
Socialement les agent EDF et GDF sont déjà outrageusement favorisés. A l’heure ou on chipote pour des droits aux allocation familiales pour les familles donner de la redistribution CICE à EDF et GDF est scandaleux.
A l’heure ou la caisse Pole Emploi explose et que l’on augmente régulièrement les cotisations, favoriser avec le CICE une entreprise exonérée qui ne paye que 1% de solidarité est scandaleux.
Les PME, vont devoir augmenter leurs prix de vente au 1er janvier 2014 pour que cet argent fille dans la poche de EDF et GDF. Entreprises qui en matière sociale sont des privilégiés anormaux.
Le CICE causera plus de mal à l’économie avec ses effets pervers que d’aide à la compétitivité.
Sur les salaires, le CICE va créer des effets de seuil, en empêchant les augmentations sur les salaires après 2500€ brut. Il influencera le turnover dans les entreprises pour se débarrasser des salaires proches des seuils (2500€/mois)
La base de calcul est injuste, pour un brut des uns ne correspond jamais le même net. Exemple, les cotisations sociales dans le bâtiment n’ont rien a voir avec celle d’un employé dans l’informatique. Le CICE dès le départ est inique.
Le CICE va engendrer des charges administratives et comptables supplémentaires sur les PME. Les décalés de trésorerie vont créer des situations conflictuelles avec l’administration fiscale.
Le CICE est une drogue d’argent public, qui va coûter cher aux contribuable, qui ne résoudra rien. Au lieu de s’attaquer à la mauvaise gestion des charges sociales, le gouvernement a créé un monstre, anti concurrentiel, discriminant et qui favorisera ceux qui n’en ont pas besoin au détriment de ceux qui sont exposés et qui en auraient besoin.
Comme les concepteurs de centrales nucléaires, qui ont oublié dans le coût de production le démantèlement des centrales. Les charges sociales sont amenées à évoluer, dans les prochaines années, vers des diversifications comme des retraites par points ou par capitalisation, une sécu à montant fixe annuel, ou comme négocié récemment par les syndicats par des assurances collectives différenciées supplémentaires la base de calcul mouvante et différenciée d’une entreprise à l’autre, va détruire le concept du CICE irrémédiablement et obligatoirement au fur et à mesure du temps.
Il faudra donc le démanteler. Payable à N+1, le démantèlement coûtera encore au contribuable, ce jour là une année de CICE à rembourser aux entreprises.
Il aurait été tellement plus simple de baisser les charges sociales. Trop simple peut être ?
Sources et pour en savoir plus:
Etude sur Coe-Rexecode : Evaluation de la répartition sectorielle du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, 19 novembre 2012
Article sur LeQuidamPost : le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste
Articles sur Ifrap : ces salariés du gaz et de l’électricité qui ne cotisent pas à la retraite Avantages et privilèges des bénéficiaires du tarif agent EDF Article sur Sauvegarde retraite : Quand EDF-GDF court-circuite nos caisses de retraite
Rapport 2013 cours des comptes : Les rémunérations à EDF SA. Peu de liens avec les performances.
Article sur Les Echos : EDF et GDF premiers bénéficiaires du CICE
]]>Les caisses de retraite font fait l’objet de décisions par une gestion irresponsable d’une direction paritaire qui ne représente pas les salariés. Les nommés aux conseil d’administration des caisses privées ne ni assujetti à ces régimes, et en plus n’ont même jamais étés salariés. Pire, leurs intérêts de travailleurs de l’état ne vont que vers des solutions contradictoires à l’intérêt des salariés.
Des négociations sont en cours pour sauver les retraites complémentaires des salariés du privé, ARRCO et AGIRC. Mais qui sont les négociateurs ? Majoritairement ils n’ont jamais été salariés d’une entreprise privée…
La gestion des caisses de retraite du privé ont étés confiés aux syndicats, ce qu’on appelle la gestion paritaire. Ces derniers ont nommés à la gestion et direction des caisses des gens qui ne sont pas concernés.
CGT, FO sont des syndicats avant tout de bénéficiaires de régimes spéciaux. La CGT compte bien plus dans ses rangs des retraités des services publics et des adhérant des entreprises publiques que de salariés du privé. La politique de gestion de l’assurance retraite qu’il ont eue à la tête n’a été qu’une politique clientéliste et corporatiste qui n’a suivit qu’un but sauver au nom du social clientélisme (paritarisme) les régimes spéciaux ultra généreux de la masse majoritaire de leurs adhérents sur le dos des salariés du privé.
Les négociations entre les « partenaires sociaux » concernant les retraites complémentaires seraient « au point mort ».
En jeu, les réserves des régimes de retraites complémentaires qui se dégradent vertigineusement depuis quelques années.
Mais à qui la faute ?
Aux retraités du privé qui ont vu leurs pensions s’éroder tous les ans ?
Ou bien aux responsables qui ont mal géré les caisses ?
Quelles ont été les décisions prises qui ont amené le régime des caisses complémentaires dans cette situation ?
L’État est en grande partie responsable en pillant ces caisses.
Plusieurs milliards d’euros ont été transférés à l’IRCANTEC, la caisse complémentaire des fonctionnaires contractuels. Plusieurs milliards ont bouché les trous des régimes spéciaux (EDF, SNCF, la Poste…).
Pourquoi des dirigeants responsables on laissé piller les caisses pour des régimes ou les adhérents cotisent moins, reçoivent plus à la retraite, sur des assiettes de référence plus faibles (6 mois versus 25 ans) ?
Concernant les négociations actuelles, à part Jean-François Pillard, le représentant du MEDEF, les autres négociateurs ont très peu de choses en commun avec les caisses complémentaires des cadres et salariés du privé.
La plupart n’y sont pas affilés ! L’un des négociateurs, Philippe Pihet, est président de l’ARRCO mais aussi, et surtout, un syndicaliste FO qui a effectué l’ensemble de son parcours au sein d’organismes de protection sociale (Urssaf, CRAM, Carsat).
Plusieurs membres du CA de l’ARRCO ne sont pas affiliés à cette caisse car ils sont fonctionnaires et dépendent donc de régimes spéciaux.
Danièle Karniewicz, ancienne présidente de la CNAV, est ex-secrétaire générale de la fédération de la Chimie CFE-CGC et membre de la délégation CFE-CGC pour les négociations de branche à l’Union des industries chimiques.
N’est-elle pas plus proche des régimes spéciaux des entreprises publiques et des organismes de protection sociale que du régime des cadres du privé ?
Enfin, le représentant de la CGT, Éric Aubin, a pour lui d’être issu du privé (il a été électricien chez Bouygues). Licencié en 2003, il est devenu permanent à la CGT, donc payé avec l’argent public.
Ces négociateurs ont une autre chose en commun : ils se sont opposés à la réforme des régimes spéciaux et sont farouchement contre la retraite par capitalisation.
EDF un exemple de social clientélisme. Savez vous que la CNAV aujourd’hui assure le paiement des retraites des salariés EDF ?
Non seulement les salariés de EDF n’ont jamais eu de réforme de leur régime, ils cotisent moins, partent plus tôt, sur un pourcentage de retraite calculé sur le dernier mois de travail, dans une entreprise ou l’ascenseur social monte de plusieurs étages le dernier mois pour faire une retraite qui n’a aucune réalité avec leur carrière réelle
Quand vous payez votre électricité à ce monopole, une taxe dite d’acheminement mais qui n’a rien a voir avec (CTA) sert à financer la différence sociale entre privé et salarié EDF. Cette taxe c’est environ 20% de la facture.
Non seulement cette taxe ne compense pas, tellement ils y a une masse de salariés mis tôt à la retraite, mais en plus ce régime spécial EDF creuse le déficit de 2 milliards d’Euros le régime général.
Vous savez tous que si vous êtes salariés du privé on va vous demander de travailler plus, au moins maintenant vous savez que c’est pour permettre à vos collègues de EDF de partir avant vous.
Sachant que le CE de EDF est l’un des principal financier de la CGT et de FO, vous imaginez que le conseil d’administration dirigé par FO fera travailler plus longtemps et au réel des coûts les salariés de EDF ?
Naïfs !
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