Vous ne le savez peut être pas mais le principal financier du spectacle en France, câest le chômeur.
L’Elite politique Française sait très bien, faire payer le spectacle avec l’argent du chômeur avec un cynisme sans pareil agrémenté de mots comme « social » ou « solidarité » teinté de mépris et de conplexification voulue pour que vous n’y comprenez rien.
Le gouvernement Valls, pour faire plaisir au groupe de pression du spectacle qui dispose de bien plus de visibilité médiatique que les millions de chômeurs va obtenir une loi absolument scandaleuse.
La sanctuarisation d’une iniquité.
La sanctuarisation de droits supérieurs aux autres pour une catégorie sociale visible. Les travailleurs du spectacle.
Manuel Valls souhaite donc que demain la « taxe spectacle »Â soit inscrite dans la loi comme une composante obligatoire des conventions d’assurance-chômage ». Que cette taxe sur les chômeurs soit « présentée au Parlement au cours du premier semestre 2015″.  Pour que jamais elle ne soit remise en cause.
Le régime des Intermittents :
Ce régime est truandé de toute pièce.
Par les entreprises du spectacle, qui emploient des intermittents, par les intermittents eux même qui cumulent indemnités généreuses et boulot au noir sur temps libre excessif, et même par des gens qui n’ont d’intermittent que le nom, et il existe même une belle quantité d’emplois de complaisance, qui n’ont même jamais vu la couleur d’un spectacle mais qui savoure avec délectation les indemnités de non-emploi.
La cours des comptes dénonce chaque année depuis qu’il existe avec véhémence ce régime social des intermittent du spectacle.
Avec à peine seulement 105 000 cotisants, ce régime dérogatoire génère un déficit de 1 milliard que les autres adhérents à lâassurance chômage doivent supporter.
Les autres adhérant pour ceux qui n’ont pas compris, ce sont les chômeurs. L’argent dans un régime d’assurance comme lâassurance chômage ne tombe pas du ciel.
Les indemnités supérieures des uns se reportent obligatoirement par des indemnités inférieures sur les autres dans un système d’assurance ou les cotisations doivent être en balance avec les indemnisations.
Le gros des bataillons des chômeurs indemnisés sont donc taxés dâune de « taxe spectacle » chargée de donner plus à la corporation des intermittents du spectacle.
L’assurance chômage, même si elle est gérée par l’état, ce n’est pas l’état.
Pour payer les représentations, le spectacle, c’est donc un report sur les gens les plus fragiles, les jeunes, les plus de 50 ans, les précaires qui vont payer pour que vous puissiez voir devant vous des spectacles.
Nâest il pas aberrant de savoir que le premier financier du spectacle en France est le chômeur de longue durée ?
Plus le chômeur reste au chômage, plus on voit lâincidence de la taxe spectacle des intermittents pèse sur le chômeur. Est ce au chômeur de longue durée du privé de payer pour la période de chômage de lâactrice Julie Gayet ?
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La gestion paritaire :
La gestion de lâassurance chômage est paritaire. Câest a dire quâelle est gérée collégialement par des membres des syndicats représentatifs salariés et patronaux. La majorité dâentre eux au conseil dâadministration sont des apparatchiks.
Ce sont des permanents de leur syndicats patronaux ou syndicaux ! Ce ne sont ni des chômeurs potentiels, ni des cotisants, ni des chômeurs indemnisés. Leur rôle est devenu anti-social.Â
Ils sont assurés quoi quâil advienne dans leur vie, quâun placard duveteux les attend.
Se sont les spécialistes des notes de frais, des postes rémunérés dans les associations financées par lâUNEDIC et des petits fours.
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La majorité des syndicats nâagissent pas au nom des potentiels chômeurs, ou chômeurs mais pour le compte de groupes de pression aux intérêts souvent divergents. Sur dix salariés syndiqués en France, 6 viennent de la fonction publique, 3 des entreprises privées et le dernier dâune entreprise publique. Ils représentent les intérêts des gens qui ne cagnent pas le chômage. Lâintérêt des chômeurs de faire participer lâensemble des salariés à lâassiette des cotisation nâest absolument pas représentés.
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Manuel Valls justifie la mise en sanctuarisation pas la loi par une étude d’un groupe de réflexion de syndicats. La réflexion par des gens en conflit dâintérêt est un scandale.
Le conflit dâintérêt est évident dans la mesure ou le sociétaire, le plus concerné du régime, le payeur ou lâindemnisé est totalement absent des débats. Le plus concerné nâa jamais droit à la parole. Un syndicat ouvrier quoi quâil veuille faire croire est le représentant des gens « en place » pas des chômeurs. Et ils sont plus représentatifs des travailleurs disposants de droits sociaux différenciés.
L’assurance chômage tout le monde ne la paye pas. Le salarié de l’entreprise d’état est exonéré. Le salarié EDF, RATP, ou GDF Suez n’y cotise pas. Le fonctionnaire non plus.
Compter sur les exonérés pour vous dire ce qu’il faut faire et vous exposer les bienfaits de la solidarité forcée, tout en vous montrant que la solidarité c’est avant pas pour eux.Â
Cette loi est socialiste.
L’intervention de l’état sert des intérêts corporatistes au détriment des plus faibles.
Quelques sources:
http://lequidampost.fr/taxe-spectacle-sur-le-chomeur-bientot-sanctuarisee-par-la-loi