Manuel Valls, quelques semaines après être venu parler devant le Medef, a révélé ce quâil nâa cessé dâêtre. Les entrepreneurs, a-t-il laissé entendre, ne créent pas assez dâemplois et se livrent à des « provocations ». Le gouvernement, a-t-il ajouté, a fait un « effort » de 40 milliards dâeuros et la conÂtrepartie nâest pas venue. De surcroît, a-t-il laissé entendre, des organisations patronales manifestent pour protester contre lâaccumulation incessante de nouvelles règles.
Manuel Valls semble en colère ! Il ne comprend visiblement pas que les entrepreneurs créent des emplois quand les carnets de commande se remplissent et pas quand le gouvernement décrète quâils doivent le faire.
Il ne comprend visiblement pas non plus que des entrepreneurs peuvent demander au gouvernement de les laisser travailler, sans que leurs demandes puissent être qualifiées de « provocations ». Un gouvernement qui ne travaille pas peut rester en place, parasitairement ; une enÂtreprise qui ne peut pas fonctionner risque de faire faillite. Il ne comprend, à lâévidence, pas du tout que le chiffre de 40 milliards quâil avance est un simulacre dans un pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés du monde développé.
Ses propos viennent après ceux dâEmmanuel Macron qui, peu auparavant, avait incriminé nommément Pierre Gattaz. MaÂnuel Valls et Emmanuel Macron veulent sans aucun doute rejeter la responsabilité de leur propre échec sur dâautres, qui, en logique socialiste, ne peuvent quâêtre, peu ou prou, de vils « exploiteurs ».
La croissance ne reviendra pas. Le chômage ne baissera pas. Mais Valls et Macron ont déjà trouvé les coupables, bien sûr. Pour autant, la gauche du PS ne les trouve pas assez radicaux et veut accroître encore les déficits. Comprenne qui nâa pas encore compris ! Non contents de continuer à asphyxier lâéconomie et les entreprises, les socialistes au gouvernement continuent aussi leur Åuvre sinistre de destruction de la société.
Après avoir, dans le cadre dâun grand mouvement destiné à détruire la famille, promulgué le mariage homosexuel et, après, tenté dâintroduire la théorie du genre à lâécole, tout en disant que celle-ci nâexiste pas (ils nâont sans doute jamais lu des auteurs tels que Judith Butler), après avoir aboli les peines plancher instaurées il y a quelÂques années pour tenter de freiner le laxisme de tant de juges, ils veulent maintenant supprimer les notes, car celles-ci induiraient un processus de sélection humiliant pour ceux qui ne réussissent pas. Ils nâont apparemment pas remarqué que, partout dans une société, il y a de la sélection, des réussites, des échecs, et que tirer les leçons de ceux-ci permet de progresser.
Je nâose imaginer ce que sera leur prochaine lubie : après avoir bétonné à grands frais les rues de la plupart des villes, afin dây démultiplier les embouteillages, envisagent-ils de transformer intégralement Paris, Lyon, MarÂseille et quelques autres métropoles en quartiers piétonniers ? Qui sait, avec ces gens-là . Ils Åuvrent aussi à transformer la population française en accroissant les flux migratoires et en accordant une place toujours plus importante à la population musulmane, quitte à flatter lâantisémitisme prévalant en son sein.
Le récent vote socialiste en faveur dâun « Ãtat palestinien », voici peu, nâétait en aucune façon une tentative de faire avancer « la paix » au Proche Orient, comme ils lâont dit hypocritement, et juste une façon de flatter les plus vils instincts de ceux dont ils espèrent faire, maintenant quâils ont perdu lâélectorat ouvrier, leur ultime rempart électoral.
Dans quel état vont-ils laisser ce pays en 2017 ? Je me pose la question tous les jours. Avec consternation.
Source Guy Millière