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Le fascisme est socialiste et a toujours été socialiste.

Les Antifa ignorent les origines du racisme, ils imaginent que c’est de droite, Rien n’est plus faux et mensonger, les racines idéologiques du fascisme, et surtout, un grand malentendu sur les principes collectivistes que le mouvement de socialisme autoritaire a promulgués. Pour mieux comprendre cette idéologie, il est nécessaire de connaître en profondeur la vie, les croyances et les principes à la fois de ses dirigeants politiques (comme Benito Mussolini) et de ses dirigeants philosophiques (comme Giovanni Gentile).

Mussolini était un militaire, journaliste et homme politique italien qui a été membre du Parti socialiste italien pendant 14 ans. En 1910, il est nommé rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Lotta di Classe (La lutte des classes), et l’année suivante, il publie un essai intitulé « Le Trentin vu par un socialiste ». Son journalisme et son activisme politique l’ont conduit à la prison, mais peu après sa libération, le Parti socialiste italien, de plus en plus fort et ayant remporté une importante victoire au Congrès de Reggio Emilia, l’a nommé à la tête du journal milanais Avanti !

Cet intense activisme politique est suivi de la Première Guerre mondiale, qui marque un tournant dans la vie de Mussolini. Au début, le leader du Parti socialiste faisait partie d’un mouvement anti-interventionniste, qui s’opposait à la participation de l’Italie à la Première Guerre mondiale. Cependant, il a ensuite rejoint le groupe interventionniste, ce qui lui a valu d’être expulsé du Parti socialiste.

Mussolini a participé à la guerre et a profité du mécontentement du peuple italien, en raison des quelques avantages obtenus par le traité de Versailles. Il en a ensuite reproché à ses anciens camarades du Parti socialiste, et c’est à ce moment-là qu’il a commencé la formation des Fasci Italiani di Combattimento, qui deviendront plus tard le Parti fasciste italien.

S’appuyant fortement sur les sentiments nationalistes qui ont fleuri à la suite du combat, Mussolini est arrivé au pouvoir par la main de la violence, luttant contre les socialistes traditionnels et se cachant dans le célèbre escadron des chemises noires. Ce n’est qu’alors que le complexe idéologique du fascisme commencera à prendre forme.

Qui est le père du fascisme ?

Pratiquement tout le monde sait que Karl Marx est le père idéologique du communisme et du socialisme et qu’Adam Smith est le père du capitalisme et du libéralisme économique. Savez-vous, en revanche, qui est l’esprit derrière le fascisme ? Il est fort probable que non, et je peux vous dire d’avance que le philosophe derrière le fascisme était aussi un socialiste avoué.

Giovanni Gentile, philosophe néo-hégélien, était l’auteur intellectuel de la « doctrine du fascisme », qu’il a écrite en collaboration avec Benito Mussolini. Les sources d’inspiration de Gentile étaient des penseurs tels que Hegel, Nietzsche, et aussi Karl Marx.

Gentile est allé jusqu’à déclarer que « le fascisme est une forme de socialisme, en fait, c’est sa forme la plus viable ». L’une des réflexions les plus courantes à ce sujet est que le fascisme est lui-même un socialisme fondé sur l’identité nationale.

Gentile croyait que toute action privée devait être orientée pour servir la société. Il était contre l’individualisme, pour lui il n’y avait pas de distinction entre intérêt privé et intérêt public. Dans ses postulats économiques, il a défendu le corporatisme d’État obligatoire, voulant imposer un État autarcique (essentiellement la même recette qu’Hitler utilisera des années plus tard).

Un aspect fondamental de la logique de Gentile est que la démocratie libérale était nuisible parce qu’elle était centrée sur l’individu, ce qui a conduit à l’égoïsme. Il a défendu la « vraie démocratie » dans laquelle l’individu doit être subordonné à l’État. En ce sens, il a promu des économies planifiées dans lesquelles c’était le gouvernement qui déterminait quoi, combien et comment produire.

Gentile et un autre groupe de philosophes ont créé le mythe du nationlisme socialiste, dans lequel un pays bien dirigé par un groupe supérieur pouvait subsister sans commerce international, tant que tous les individus se soumettaient aux desseins du gouvernement. L’objectif était de créer un État corporatif. Il faut se rappeler que Mussolini était issu du Parti socialiste italien traditionnel, mais en raison de la rupture avec ce mouvement marxiste traditionnel, et en raison du fort sentiment nationaliste qui prévalait à l’époque, les bases de la création du nouveau « socialisme nationaliste », qui ils ont appelé le fascisme, ont été renversés.

Le fascisme a nationalisé l’industrie de l’armement, cependant, à la différence du socialisme traditionnel, il ne considérait pas que l’État devait posséder tous les moyens de production, mais plutôt qu’il devait les dominer. Les propriétaires d’industries pouvaient « conserver » leurs entreprises, tant qu’ils servaient les directives de l’État. Ces propriétaires d’entreprises étaient supervisés par des agents publics et payaient des impôts élevés. Essentiellement, la «propriété privée» n’était plus une chose. Il institue également l’impôt sur la fortune, la confiscation des biens des congrégations religieuses et l’abolition des rentes épiscopales. L’étatisme était la clé de tout, grâce au discours nationaliste et collectiviste, tous les efforts des citoyens devaient être en faveur de l’État.

Fascisme : l’antithèse du libéralisme et du capitalisme

Le fascisme prétendait s’opposer au capitalisme libéral, mais aussi au socialisme international, d’où le concept d’une « troisième voie », la même position qui sera détenue par le péronisme argentin des années plus tard. Cette opposition au socialisme international et au communisme est précisément ce qui a causé tant de confusion dans la localisation idéologique du fascisme, du nazisme et aussi du péronisme. Après s’être opposées à la gauche marxiste internationaliste traditionnelle, celles-ci ont été attribuées au courant des mouvements d’ultra-droite, alors que la vérité est que, comme cela a été démontré, leurs politiques économiques centralisées obéissaient à des principes collectivistes et socialistes, s’opposant ouvertement au capitalisme et au marché libre, favorisant nationalisme et autarcie.

En ce sens, comme l’a établi le philosophe créateur de l’idéologie fasciste, Giovanni Gentile, le fascisme est une autre forme de socialisme, « ce n’était pas une bataille de la gauche contre la droite, mais une lutte entre différentes idéologies de gauche, un internationaliste et un nationaliste. »

En fait, en 1943, Benito Mussolini a promu la « socialisation de l’économie », également connue sous le nom de socialisation fasciste ; pour ce processus, Mussolini a demandé l’avis du fondateur du Parti communiste italien, Nicola Bombacci ; le communiste était le principal auteur intellectuel du « Manifeste de Vérone », la déclaration historique avec laquelle le fascisme a promu ce processus de « socialisation » économique pour approfondir l’anticapitalisme et l’autarcisme, et dans laquelle l’Italie est devenue connue sous le nom de « République sociale italienne ».

Le 22 avril 1945 à Milan, le leader fasciste déclarera ce qui suit :

« Nos programmes sont définitivement à la hauteur de nos idées révolutionnaires et ils appartiennent à ce qu’on appelle en régime démocratique la « gauche » ; nos institutions sont le résultat direct de nos programmes et notre idéal est l’État travailliste. Dans ce cas, il ne fait aucun doute : nous sommes la classe ouvrière en lutte pour la vie et la mort, contre le capitalisme. Nous sommes les révolutionnaires à la recherche d’un nouvel ordre. S’il en est ainsi, invoquer l’aide de la bourgeoisie en brandissant le péril rouge est une absurdité. Le vrai épouvantail, le vrai danger, la menace contre laquelle nous luttons sans relâche, vient de la droite. Il n’est pas du tout dans notre intérêt d’avoir la bourgeoisie capitaliste comme alliée contre la menace du péril rouge, même au mieux ce serait une alliée infidèle, qui essaie de nous faire servir ses fins, comme elle a fait plus que une fois avec un certain succès. J’épargnerai les mots car c’est totalement superflu. En fait, elle est nuisible, car elle nous fait confondre les types de véritables révolutionnaires de quelque couleur que ce soit, avec l’homme de réaction qui utilise parfois notre langage même. « 

Six jours après cette déclaration qui confirme que le fascisme est socialiste, Benito Mussolini serait capturé et fusillé.

Son corps sera pendu à une balustrade en public.

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Bertrand et les socialo-communistes, le bénéfice ne détermine pas l’emploi.

 Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salarié de la métallurgie. En 2000, il avait remarqué dans sa prospection en clientèle que le créneau du rayonnage des réserves de grandes surfaces était intéressant, mais son employeur de l’époque ne s’intéressait qu’a l’automobile, et jugeait que le créneau était trop petit, et la diversification de ce coté hasardeuse. La grande distribution c’était pas pour eux. Alors Bertrand a démissionné. Terminé le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sécurité de l’emploi. Il c’est lancé seul. il a pris tous les risques, et quitté une carrière toute tracée.

Pour créer son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution, il a gagé sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour compléter il a demandé à sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privée et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance « alter mondialiste », pourtant, ils ont bien intégré le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’échec, bien que leurs représentants politiques insistent sur le coté évident de dividendes des investisseurs. Ils préfèrent assurer avec des placements étatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000€ d’économie dans des bas de laine sécurisés.

magasin-driveAlors Bertrand a trouvé son meilleur ami, qui a mis 50 000€. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a emprunté pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des « aides » pour les créateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prêt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrée de son entreprise. Il a vite laissé tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on démarre, le temps on l’a pas.

Fin 2000, Bertrand est devenu « patron ». Il a créé son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la « décote » de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indépendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientélisme à la Française.

Dans les années 2000, le marché Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les « hard discount». Il a eu la chance qu’une chaîne lui laisse sa chance et lui permette de démarrer et le faire décoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus compléter son chiffre d’affaire. La croissance a été tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.

En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du Cégétiste Chalux. L’année 2007 avait été une très bonne année, et 2008 démarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a décidé en début 2008 d’investir lourdement dans du matériel de production en ce début d’année, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’€uros. Payable en 4 annuités à raison de 250 000€ par an chaque 15 décembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par années. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espérances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de …..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrêt brutal et violent des commandes….De septembre 2008 à décembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passée de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amélioration du carnet de commande.

Bertrand tient une comptabilité, il remet la totalité des chiffres de janvier 2008 à décembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit être ensuite validé par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validé de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bénéfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impôts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changé. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de démarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signées à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activité, mais elles entament les réserves financières de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposés par le marché, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.

En Mai 2009, Bertrand décide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le Cégétiste, au lieu de négocier les départs, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les médias. L’effet sera désastreux pour l’entreprise. Les palettes brûlées devant l’entreprise, et le « sitting-up merguez » devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 région, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.

Bertrand n’était jamais passé à la TV avant, bien qu’il a réussit a créer une activité qui emploie 26 personnes La réussite n’est pas médiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les médias. Il appris plus tard que France 3 région était phagocyté par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaîne sont toujours présentés partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dépends.

La CGT dans une chaîne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,«une entreprise qui fait des bénéfices ne doit pas licencier», accompagné de slogans du type « licenciement boursier, ». L’entreprise de Bertrand n’est même pas cotée.

L’entreprise bénéficiaire, Bertrand ne peut garder des salariés avec un carnet de commande vide….

En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une année terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenée sur le marché automobile est arrivé sur son marché pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les dernières échéances des investissement de 2008, on passé le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prétexte pour lui limiter les autorisations de découvert et facturer une montagne d’agios débiteurs. A l’été 2010, Bertrand c’est posé la question de fermer. Gérer de la décroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagée, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a été touché…Licencier des salariés, pour partager avec ce qui restent un gâteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.

 

Septembre 2010 la sortie de crise!

En septembre 2010, une chaîne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarché vient le voir en délégation. Ils ouvrent un nouveau concept, les «drives». C’est un local aménagé dépendant du supermarché ou l’hypermarché local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.

leclerc drive constructionBertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaîne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traité comme les autres commandes classiquement avec sérieux. Le client a apprécié le travail et se trouve très satisfait. Pour le client, c’était un test grandeur nature pour un drive devenu étalon et référence de sa chaîne d’hypermarchés. Ce client a un objectif de création impressionnant sur les 3 années qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à décembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mêmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.

En Mars 2012 Bertrand sort le bilan définitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvérisé. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tourné quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariés, un déménagement du siège social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il aménage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.

France 3 n’est pas venu le voir. Les médias préfèrent montrer les licenciements. La réussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutôt la chasse et la stigmatisation des patrons.

Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.

Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en réalité des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrêté à la lecture du bénéfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau découvert autorisé impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bénéfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les médias et la pensée socialiste dominante, comme le croit la majorité de la population.

cora driveEn 2011, le bénéfice de l’entreprise de Bertrand publié en 2012 sera un « super-bénéfice ». L’ami qui lui avait prêté 50 000€ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a écarquillé les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole Mélenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand même pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisés. La croissance ou la décroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empêche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a même jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.

Bertrand en 2012 effacera plusieurs années de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualité des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la référence du drive « clé en main ». L’année 2012 l’a rendu extrêmement professionnel dans cette niche de marché. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expérience et l’avance professionnelle spécialisée de Bertrand et son équipe.

Pourtant, derrière se « super bénéfice », Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marché un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un créneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.

La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’économie, comme toute socialiste sorti des grandes écoles n’ayant jamais travaillé dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affût d’un lobby, a déjà commencé a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dès qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le détruire.

Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gère une entreprise et qu’il constate que le bénéfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.

 

Il y a une certitude économique qui découle de l’histoire de Bertrand.

Le bénéfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activités passées N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passé. Le bénéfice c’est le passé.

Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou écoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise débauche alors qu’elle fait des bénéfices, vous analyserez que c’est une construction sémantique socialiste, une habitude de pensée instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.

Il n’y a pas corrélation entre le bénéfice et l’emploi.

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Trop d’impôt tue l’emploi. Vérifié depuis Henri IV

Si on peut soumettre les gens parfois à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empêcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. La réalité, trop d’impôt tue le travail et fait fuir les riches.

« Trop d’impôt tue l’impôt ». Ce principe est exact, empiriquement vérifié, et connu depuis Henri IV.
Depuis cinq siècles les économistes divulguent cette vérité. C’est un fondement de base de l’économie.
Et pourtant, notre élite, et notre population ne l’a pas intellectualisé.
« Trop d’impôt tue l’impôt », phrase bien souvent attribuée à l’économiste américain Laffer, n’est pas de lui mais de Barthélémy de Laffemas. Laffer, lui, l’a théorisé avec une courbe, dite « courbe de Laffer ».
Au XVIe siècle, l’économiste français et conseiller de Henri IV, Barthélémy de Laffemas, avait déjà constaté que plus on taxe les riches, moins ils paient d’impôts. C’est lui qui est l’auteur de la formule « les hauts taux tuent les totaux ». Barthélémy de Laffemas avait constaté que le rendement des augmentations d’impôts était négatif.
En 1844, ce fut au tour de Jules Dupuit, ingénieur et économiste français des ponts et chaussées, d’observer le même phénomène. Sur la base d’un constat du prix d’un péage sur les ponts, il écrira « Si l’on augmente graduellement un impôt depuis 0 jusqu’au chiffre qui équivaut à une prohibition, son produit commence par être nul, puis croît insensiblement, atteint un maximum, décroît ensuite successivement puis devient nul ». Il introduit une méthode pour gérer la pertinence de la construction de pont, Si le péage permettait de financer l’exploitation du pont, et rendre l’investissement est rentable.
Tony Blair, a relevé de 40 à 50 % le taux d’imposition des contribuables touchant un revenu annuel de 150 000 £ ou plus (environ 185 000€). À la suite de cette initiative, qui devait rapporter 2,5 milliards £ à l’État, on a observé une chute impressionnante des recettes fiscales de 500 millions £.
Ces chiffres ont semé la consternation en Angleterre. Cette mesure fut abandonnée.
À cet égard, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), en vigueur en France, est instructif.Depuis les années 1990, plusieurs dizaines de milliers de fortunes françaises se sont expatriées, privant ainsi le Trésor public de 12 à 15 milliards d’euros de recettes par an. En revanche, quand les taux ont été allégés et que 300 000 contribuables ont été exonérés, les recettes de l’ISF ont moins diminué que prévu.
Les partis de gauche ont stigmatisé Sarkozy, l’accusant d’être « l’ami des riches », maispreuves chiffrées à l’appui, il avait eu raison de les diminuer. Acculé d’accusation, et électoralisme des plus nombreux, il dut contraint par la pression médiatique renoncer.
En France l’hyperfiscalité sur les tabacs a favorisé l’explosion de la contrebande de cigarettes, une cigarette sur quatre vient de l’étranger, et cette cigarette ne contribue plus à la ressource étatique.
Dans le sens inverse, les baisses d’impôts augmentent la ressource.
Pendant les années Reagan, l’économiste américain Arthur Laffer s’est fait connaître pour sa formule « trop d’impôt tue l’impôt ».
Quand les baisses d’impôts promues par John F. Kennedy (de 93% à 70% en 1962), puis par Ronald Reagan (de 70 à 28% en 1982) démontrent que ces méthodes ont augmenté les revenus du gouvernement fédéral.
Vladimir Poutine au tournant du millénaire, a trouvé une improbable popularité en instaurant une Flat Tax à 13% se substituant à un impôt progressif au taux marginal de 30%, doublant les recettes de l’impôt sur le revenu en 4 ans, et sécurisant les recettes d’un état auparavant incapable de payer auparavant les retraites.
En France la puissance publique a dû se résoudre adopter la TVA à taux réduit sur les travaux à domicile pour endiguer le travail au noir.
Il existe une relation inverse entre les taux d’imposition élevés et les entrées fiscales.
On entend dire régulièrement qu’il suffit de taxer les riches pour financer les projets de l’État. Hélas cette théorie est fausse.
Le problème avec cette idée de génie, c’est qu’elle ne fonctionne pas. L’expérience récente du Royaume-Uni, laquelle s’ajoute à une longue liste d’expériences similaires, le confirme. C’est une réalité économique prouvée par les faits.
Plusieurs presonnes sans le savoir appliquent à elles même cette équation. Nombreuses sont les personnes qui ont abandonné un trajet par l’autoroute et passent par la nationale à cause d’un péage qui a trop augmenté.
Quand la classe politique préconise une hausse du fardeau fiscal, elle part de l’hypothèse que pareille mesure sera sans effet sur le comportement des contribuables. Mais c’est mal connaitre la nature humaine.
Or, si on peut soumettre les gens à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empêcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. En pratique, trop d’impôt tue le travail et fait fuir les riches.
Nos dirigeants tirent-ils des leçons des enseignements de l’Histoire ? Évitent-ils de reproduire les erreurs du passé ? Pas du tout !
Ils continuent de nous servir de vieux clichés sans fondements économiques et de nier une réalité connue depuis fort longtemps.
Pourquoi ? Tout simplement parce que faire la chasse aux riches est politiquement très vendeur.
Comprenons-nous bien.
S’il faut maintenir le taux d’imposition maximal à un niveau raisonnable, ce n’est pas pour accorder un privilège aux riches. C’est pour encourager le travail et maximiser les entrées fiscales, et ainsi épargner la classe moyenne. Il existe un seuil ou une limite technique à partir de laquelle, l’impôt ne rentre plus.
Pensez-y bien, si les riches se sauvent pour éviter un impôt confiscatoire, dans les poches de qui l’État prendra-t-il sinon dans celles de la classe moyenne ?

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