Archive | Tribune libre

10 000 millionnaires ont quittés la France en 2015.

En une seule année la France a perdu environ 3% de son nombre total de millionnaires. C’est le record du monde d’exil fiscal. 10 000 millionnaires ont quittés la France en 2015.

Avec 7000 personnes exilées, la capitale Paris a perdu à elle seule 6% de ses habitants les plus riches.

Les riches sont partis dans l’ordre en Grande Bretagne, aux USA, Canada, Australie ou Israël. La source de ces chiffres est le rapport de la fondation New World Wealth, une agence qui compile les données sur le secteur de la richesse mondiale.

Les chiffres ont été compilés à partir des données collectées à partir des statistiques du programme de Visa pour investissement de chaque pays et un entretien de 800 individus mondiaux fortunés et l’analyse des clientèles des cabinets experts en migration, les gestionnaires de patrimoine, agents immobiliers dans chaque pays, et par le suivi des mouvements de millionnaires dans les médias.

Le rapport New World Wealth compile les entrées et sorties par pays des millionnaires en USD.

La France a accueilli 2000 millionnaires pour 12000 exilés en une seule année. Soit un delta négatif de 10 000 personnes.

rank

Les arrivées :

La France a accueilli 2000 millionnaires en plus, ce qui est très faible à l’échelle d’un pays. A titre d’exemple la seule ville de Londres en a accueilli 3500.

Les seuls millionnaires qui arrivent en France viennent principalement du moyen orient, du sud de l’Europe et quelques pays de l’Est.

La France est le 1er pays au monde de fuite des millionnaires devant la Chine Grèce, et l’Italie et l’Espagne.

La grand exil de 2015 en sortie de millionnaires de France est stupéfiant. A la chute des opportunités d’affaire et de business, s’ajoute des événements conjoncturels de montée des tensions religieuses illustrés par les attentats Charlie ou Bataclan.

Le rapport New World Wealth, averti d’une accélération au cours de la prochaine décennie des exils de nos riches compatriotes.

L’Australie, États Unis, Canada, Israël, les Émirats Arabes Unis et la Nouvelle-Zélande sont les grands gagnants de l’exil positif des millionnaires. Ce sont aussi les pays ou l’économie est plus prospère et au chômage faible. Les anciennes colonies Anglaises au soleil attirent.

Il est à noter que ces pays ne sont pas forcément des destinations de paradis fiscaux, contrairement à certains clichés que les gauchistes aiment exposer à longueur de propagande.

Conséquences pour le pays :

Un départ massif de millionnaires est toujours préoccupant pour un pays. Le signe avant coureur d’un déclin avant coureur. Les millionnaires sont souvent les premiers à partir d’un pays en déclin. Ils ont les moyens de partir. Le chiffre des millionnaires cache le chiffre des classes moyennes supérieures et moyennes qui font de même.

C’est pour le pays une sortie d’argent et de consommation. Quand les millionnaires quittent un pays, ils prennent leur argent avec eux ce qui a un impact négatif sur la monnaie, le marché boursier local et le marché immobilier local.

Les précaires et les demandeurs d’emploi sont les premiers touchés par l’exil des millionnaires. Ils emploient un grand nombre de personnes. La moitié (50%) des millionnaires sont propriétaires d’entreprise. C’est autant d’emplois ou perspective d’emplois de perdus.

Les millionnaires dépensent beaucoup d’argent en biens et services locaux et paient le principal de l’impôt sur le revenu. C’est autant de recettes fiscales perdues qui doivent être redéployées sur les revenus des autres classes sociales.

Les 325 000 millionnaires de France assuraient 30% de la ressource des impôts sur le revenu en France. Sachant qu’en 2015 ils sont 10 000 de moins exilés, et que de l’autre en 2015 la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu est supprimée qui engendre une exonération de 3 millions de foyers d’impôt sur le revenu, les classes moyennes se trouvent dans un étaux qui concentre sur eux les charges de l’impôt sur le revenu.

Source : Rapport 2015 New World Wealth

Posted in Actualité, Economie, International, Média, Tribune libre0 Comments

En finir avec le droit de grève!

Vous êtes tellement conditionnés depuis l’enfance par une éducation nationale Marxisée que vous n’avez jamais fait attention que le droit de grève n’est pas un vrai droit. Comment pouvez vous croire à l’absurdité de faire un droit d’un acte de contrainte, voire de violence envers autrui.

 

En fait la grève est tout le contraire d’un droit. La grève porte atteinte aux principes généraux du droit.

La grève est une action concertée, qui consiste en une cessation du travail par les salariés d’une entreprise. Elle vise à créer des préjudices et entraîne une perte de productivité de l’entreprise.

En faisant pression contre la hiérarchie contractuelle, la grève est un déni de la responsabilité du salarié devant ses engagements et sa propre signature du contrat de travail.

La plupart des Français sont conditionnés et il ne manque jamais de juristes, de politiciens pour rappeler que l’on doit le respect aux grévistes qui font valoir « leurs droits ». L’endoctrinement et le conditionnement doctrinaire en oublie le raisonnement.

La liberté de circuler, d’entreprendre est une liberté fondamentale. La grève est une atteinte à ces libertés fondamentales et évidemment n’est évidemment pas un droit légitime et licite.

La grève est une épreuve de force, une violence, c’est une cessation « concertée » du travail.

Le travailleur est lié au travail par un contrat. Contrat que le travailleur et l’employeur ont signé ensemble en leurs âmes et conscience.

Avec ou sans concertation, la grève constitue une rupture unilatérale de ce contrat et devraient en découler les responsabilités habituelles d’une telle rupture : fin du contrat, indemnisation des dommages causés, voire poursuite pénale lorsqu’il y a voie de fait, comme accaparation ou blocage de l’outil de travail, piquets de grèves, et obstructions qui constituent une atteinte à la liberté des non-grévistes.

Ne perdons pas de vue en effet que « faire grève » ne veut pas simplement dire s’abstenir de travailler : cela suppose de s’abstenir de travailler dans le cadre d’un « contrat de travail en cours de validité ». En d’autres termes, cela signifie manquer à ses obligations, prévues par le contrat.

Les effets sur la société sont dévastateurs.

Les délocalisations en sont pour une part la conséquence.

Aux dommages visibles, s’ajoutent une multitude de dommages invisibles que personne ne peut quantifier : voyage raté, nuit de galère, école sans maître, opération retardée parce que le personnel n’arrive pas à l’heure, marché raté, etc.

Les grèves portuaires ou aéroportuaires qui paralysent les ports et les aéroports sont récurrentes. Ces grèves sont particulièrement nocives pour l’activité des ports et aéroports et l’investissement en France. De situation privilégiée géographique, la France ne peut les exploiter sans ces grèves répétées de catégories sociale, aussi bien que ceux de nos concurrents. 

La panne de croissance épouvantable, qui n’a aucune raison d’être en France, est accentuée par la « grèviculture ».

Grève versus Look out

L’équivalence est condamnée. Comment considérez vous le lock-out, la grève patronale? Fermer les portes de l’entreprise signifie, de la part de l’entrepreneur, une violation du contrat de travail, même si c’est dont entreprise et qu’il soit la base de l’ensemble de la base de tous les emplois qu’il a créé.

Comment considérer pour l’employeur ce qui est une faute, ne pas considérer l’équivalence pour le salarié ?

Comment exposer que l’entreprise doit strictement respecter le contrat, et l’employé disposer du droit de passer à coté?

La rhétorique collectiviste se fonde sur le prétendu « Ã©change inégal » et supposé dissymétrie entre employeur et salarié pour justifier un droit de grève inconditionnel.

Mais la dissymétrie, c’est bien l’inverse. C’est à bien l’employeur celui a qui ont interdit de se révolter.

La signature et l’engagement contractuel du salarié ne vaut rien t-elle rien?

La législation française fait une abstraction à la liberté des individus contre les intérêts de groupes coalisés dans un acte malveillants envers les autres. La Constitution (marxiste) de 1946 institue ce « faux droit » qui « s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent » alors qu’aucune loi mais un code réglemente le travail.

Il est temps d’admettre que le droit de grève est inconstitutionnel.

La jurisprudence et plusieurs articles du Code du Travail (L 2511-1) ont établi que la grève ne rompt pas le contrat de travail, mais le « suspend ». C’est ridicule.

Pourquoi y revenir ? Apparemment il faudrait s’y résigner. pourrait-on priver une nation démocratique de l’une de ses libertés fondamentales ?

Le « droit » de grève est trop souvent l’exemple typique d’un faux droit qui s’exerce au dépens de personnes non consentantes. Dans ce sens il s’agit d’une agression contraire aux principes du droit et la liberté des autres.

Nous n’en avons pas fini avec les grèves.

Après la RATP qui bloque pour n’importe quoi comme cette semaine la ligne A ou B et 2 millions de voyageurs innocents et absolument pas concernés, après Pole emploi le 4 février, ou les aiguilleurs du ciel, les enseignants ou les pilotes d’avion, ou les intermittents, les taxis et tous les privilégiés en monopoles en ont trop abusé. Il faut en finir et supprimer le droit d’agression que constitue ce faux droit.

Certains évoqueront l’illusion d’un service minimum en cas de grève dans les services publics.

Quand il y a un organisme public ou quasi public, en bonne logique, c’est de bénéficier d’un service maximum que devrait faire partie de l’obligation de service public.

Tout autre régime est inadmissible et porte atteinte à la liberté de circuler.

Tout cela fait partie du paysage « social » français.

Pourquoi y revenir ? Apparemment il faut s’y résigner : pourrait-on priver une nation démocratique de l’une de ses libertés fondamentales ?

La législation française ne l’entend pas ainsi. C’est la Constitution de 1946 qui institue ce « droit » qui « s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ».

On attend toujours ces lois, mais la jurisprudence et plusieurs articles du Code du Travail (L 2511-1) ont établi que la grève ne rompt pas le contrat de travail, mais le « suspend ».

Donc, l’employeur ne peut ni renvoyer le personnel gréviste, ni embaucher un personnel de remplacement, ni attaquer les syndicats grévistes.

Supprimer le droit de grève n’est pas un « drame ».

Dans les autres pays, c’est le droit des contrats qui est seul pris en considération, de sorte que la grève est rupture contractuelle.

-Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu’ils sont en grève mais continuent à travailler.

-Aux États Unis, la première décision du nouveau Président Reagan aura été de licencier plus de 11.000 contrôleurs aériens. Depuis les compagnies aériennes Américaines sont rentables et les Françaises sont connues que pour cela.

-En Angleterre, depuis Madame Thatcher (1982), les grévistes peuvent être licenciés.

-En Suisse, la paix du travail désigne une convention de prévention des conflits sociaux, et la grève est très rare.

-En Allemagne, il ne peut y avoir de grève pendant les périodes de négociation salariale.

Dans la plupart des pays, la grève est interdite dans les services publics ou dans les activités d’utilité publique. 

Ces pays, néanmoins, ont bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves étaient nécessaires à ces progrès sociaux.

 

Par conséquent, dans un cadre légal, le salariat est une relation d’échange, entre un salarié qui vend son travail et un employeur qui achète ce travail, sous les conditions du contrat de travail.

L’interdiction que subit aujourd’hui un employeur de se licencier un salarié au motif qu’il est gréviste est contraire aux droit de vie de la personne morale.

Il est temps de penser a supprimer ce faux droit de grève….

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Flixbus. Pas besoin d’autocar pour devenir le leader du transport de voyageur

Tout commence avec la nouvelle loi Macron effective depuis l’été :

En 2009 un règlement paru au journal officiel de la communauté européenne à ouvert une brèche face au lobby des opérateurs de transport de voyageurs comme la SNCF ou Veolia.

L’Europe a un fondement, « la libre circulation des biens et des personnes ».

En effet, depuis 1934 et une loi scélérate anticoncurrentielle protégeait le monopole d’état SNCF.

Il était impossible à un concurrent de la SNCF d’ouvrir des dessertes inter-villes en autocar.

 

En janvier 2013 l’Europe envoyait une missive à la France pour se conformer au règlement et assurer le fondement de l’europe, la libre circulation et imposer le processus d’ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers.

 

Le ministre Macron, contraint par l’illicité de la loi de 1934 face à la liberté de circulation du fondement européen, s’aperçoit que son ministère a été rappelé à l’ordre par le parlement européen pour officialiser la libre circulation des individus en transport de voyageurs. Prétextant pour la population une idée venue d’Allemagne ou d’Angleterre, pays qui ont fait avant la France la libéralisation du transport voyageurs a libéralisé le secteur le 7 août 2015 par la loi dite « Macron ».

 

En bon socialiste anti-libéral, Emmanuel Macron, a imposé un blocage administratif, bureaucratique et procédurier pour faire plaisir au lobby SNCF rentier du monopole de l’état, et pour les élus qui se retrouvaient alors frustrés sans pouvoir (de nuisance) réglementaires face à un marché libre, les a chargé de donner des autorisation ou refus pour les toutes petites lignes de moins de 100kms. (101 kms pas besoin d’analyses clientéliste).

Donc pour empêcher le développement libre de TPE locales sur ce marché du transport, il a laissé un pouvoir de nuisance aux régions pour empêcher une offre locale de se développer pour les petites lignes de moins de 100Kms.

Imaginez que vous vouliez vous mettre à votre compte et ouvrir une déserte locale avec un Bus en ayant observé un besoin microéconomique de transport qui vous permettrait de créer votre revenu. Si vous nfaites du tors à la SNCF ou Veolia…

.Attendez vous a être condamnés par la conivence du clientélisme local.

Vous devrez avoir l’accord explicite de la région et subir le bon vouloir des conseils régionaux si votre ligne fait moins de 100 kms, alors que les grandes lignes ne nécessitent pas cette bureaucratie d’emmerdements de petits barons locaux à l’écharpe tricolore à créer de la richesse localement.

 

Le marché :

Véolia, la SNCF rigolaient à se partager le marché entre leaders seuls possesseurs d’une flotte de bus sur le marché. Ils faut dire qu’avant, il y a 6 mois, le ticket d’entrée pour les flottes de bus c’était la connivence avec l’état ou les régions.

Eux seuls pouvaient se targuer de la connaissance du marché et des passes droits necessaires pour flatter le gentil élu ou fonctionnaire qui donnait les autorisations auparavant.

Mais c’était aussi l’oubli qu’un marché libre, chacun est libre de proposer ce qu’il veut et quand il veut, à ses risques et périls.

 

Isilines branche transport de Veolia ou Ouibus (anciennement iDBUS) se voyaient déjà leader naturels de ce futur marché. Ils ont commencé par des achats d’autocars en propre.

 

En fait ils n’ont pas vu arriver la petite Start up Allemande qui les a pris de cout et le leadership en france. En effet Flixbus ne possède absolument aucun bus. Zéro autocar. Rien qui roule en propre.

Absolument aucun employé n’est un chauffeur de bus et personne de l’entreprise ne remplit le réservoir d’un autocar.

Et pourtant Flixbus c’est à la vue de tous 650 autocars aux couleurs vertes et criardes qui parcourent l’Europe. 20 millions de personnes transportées en Europe en 2015 et certainement 30 millions en 2016. En France en à peine 6 mois cette petite boite c’est imposée comme le leader incontestable et incontesté du transport en autocar en france. 

 

Flixbus c’est quoi ?

FlIXBUS, c’est seulement un site Internet. C’est tout !

Juste des professionnels de l’acquisition client sur Internet et les prescripteurs du prix pour l’acquisition client.

Flixbus ne possède aucun autocar.

Flibus est devenu en quelques semaines la référence. Un Paris-Genève est à 25€ ou un Rennes-Lille est à 22€.

En quelques semaines Flixbus est devenu l’offre la plus large, complète et dans les plus compétitives du marché.

 

Flixbus fait appel aux artisans Autocaristes, et TPE et PME Autocaristes, auquel ils assurent un potentiel de remplissage non garanti. Une puissance de feu Marketing qui en est au début, à l’image de UBER ou Blablacar.

Plusieurs PME se sont constituées et créés de toute pièce en achetant un ou deux bus pour se faire agréer. Des chômeurs ont créé leur entreprise et se sont mis à leur compte. D’autres existantes ont saisit la balle au bond et se sont engagé dans cette aventure et en profitent pour se développer.

Ils doivent comme une Franchise répondre à un cahier des charges pointu, comme posséder un bus très récent. Ou une signalétique de similarité entre les bus.

Toute la flotte des bus doit offrir un confort supérieur aux autres moyens de transports collectifs, connexion permanente avec wi-fi gratuit, tous les véhicules sont climatisés, prise électrique au pied des sièges doubles et bus de moins de 3 ans,

Si le franchisé ne dispose pas de son autocar, Flixbus dispose d’accords négociés avec des industriels fabricants d’autocars.

Cette loi dite « libérale » instaurée par un ministre peu libéral par contrainte, en fait n’a coûté que de la frustration au Élus et une perte du pouvoir de la connivence entre élus et entreprises.

Cette loi est une forme d’exemple.

La réussite de Flixbus est un exemple.

 

Une loi libérale ne coûte rien au contribuable, mais fait gagner des libertés, du service, de l’argent et génère de la richesse pour la société, et limite les rentes de situation sur la bureaucratie et la complexification.

 

Qu’attendons nous pour les adopter toutes ?

-FLAT TAX la taxe unique qui met tout le monde sur pied d’équité devant l’impôt toutes les personnes et a permis aux pays de l’Europe de l’Est de créer de la croissance après les désastres d’années d’économies planifiées ?

 

-CONCURRENCE entre les régimes d’assurance sociale, comme en Allemagne ou Pays Bas ou les gens sont tout aussi bien soigné mais chacun peut aller vers la sécurité sociale de son choix et gagner du pouvoir d’achat ?

 

-Bulletin de paye vérité, qui expose la réalité du salaire brut de brut, et l’information réelle des prélèvements sociaux en incluant toutes les taxes patronales et salariales ?

 

-Des élus libres qui ne peuvent être élus inclus dans la fonction publique, ou des élus ne peuvent s’enrichir d’une rente décalée de « fonctionnaire en disponibilité » et sans le conflit d’intérêt de voter des lois pour leur employeur l’état, mais réellement actifs pour le compte de la société civile comme dans la majorité des pays comme en Angleterre ?

 

Pas de statuts spéciaux pour les fonctionnaires, ou la passivité ou l’immobilisme est acheté par des avantages de situation sociale comme en Suisse ou Suède ou Autriche et favorisent l’immobilisme et la réticence sociétale aux changements ?

 

La TVA in finé, qui se récupère en totalité et uniquement au niveau de l’entreprise qui a contact avec le consommateur et libère les 70% d’entreprises de la bureaucratie de la TVA des entreprises qui n’ont pas d’échanges avec les particuliers ?

 

Qu’attendons nous pour les adopter ?

Simplement sortir des griffes des rentiers des monopoles et des statutaires qui ont goûtés aux avantages des situations figées..

Posted in Actualité, Economie, International, Tribune libre0 Comments

Le Drian. Les Bretons pris seulement « à moitié » pour des cons!

Le ministre Jean Yves Le Drian a décidé.

Il ne touchera que « la moitié de ses indemnités régionales » de son poste factice de président du conseil régional en plus de ses différentes indemnités de retraité de 70 ans et de ministre.

Aux élections régionales, le ministre de la défense Jean Yves Le Drian a été élu. Il l’avait juré craché pendant sa campagne en Bretagne, « je ne cumulerais jamais mon poste au gouvernement avec celui de président du conseil régional ».

le drian promesseC’était beau ! Tragédie homérique ! De quoi faire pleurer à chaudes larmes de compassion les ménagères de 50 ans.
Le président Hollande, avait fixé une règle « non cumul de mandat » juré craché. La main sur le cœur de profession de foi pour se faire élire.

Mais voilà Le Drian est soi disant « indispensable » (Comme de nombreux anciens ministres dans les cimetières dont nous avons tous oublié les noms).
Et notre brave et valeureux ministre de la défense Jean Yves Le Drian est un altruiste hors pair, toujours prêt à se dévouer corps et âme ne peut pas abandonner et donner démission de cette gamelle généreuse de ministre.

Et il ne faut pas exagérer, un professionnel du profit politique ne se résigne jamais à ne pas remplir sa poche de la gamelle de la région, même si son poste est en réalité fictif.

hollande-promesse« Se dévouer oui, mais en bon professionnel de la politique, il existe une règle.
Quand on a goutté aux privilèges statutaires et la gamelle de l’état sans compter, on ne peut plus jamais s’en passer… »

Alors bon accapareur confirmé depuis 43 ans d’indemnités diverses et multiples d’élu, la gamelle d’état sans compter et sans assumer le poste on y touche jamais…..

Évidement pour se donner bonne conscience, il a juste fait savoir qu’au conseil régional du prochain 8 janvier il se fera voter un revenu d’une « demi-gamelle » pour motif absence totale. 2600€.

Vous comprenez il va se dévouer et abandonner « la moitié de sa gamelle à rien foutre » pour se contenter d’un revenu de misérable conseiller régional. Poste tout aussi fictif que celui de président de conseil régional. Poste tous aussi rémunéré à rien faire que celui ou il vient d’être élu.

Maria_Vadillo3Cette bonne gamelle complétera celle de sa famille, sa femme, Maria Vadillo, vice-présidente cumularde du conseil régional et de conseillère de la ville de Rennes s’y abreuve aussi en emploi « Ã  moitié » du temps actif. Notons en aparté qu’une recherche sur son nom indique que sa femme a signé une charte déontologique socialiste  sur l’approbation de sanctions effectives de l’absentéisme parlementaire….Ça vaut le détour humoristique de la conviction qui ne concerne pas ceux qui le disent.

Bien entendu Jean Yves Le Drian n’a pas proposé de diminuer « de moitié » son revenu de ministre. Non Non Non….
Évidement la dévotion c’est pour les discours, jamais pour la gamelle….

Ceci met en lumière que jamais ce personnage n’a craché dans la soupe de l’état. Puisque comme ministre il touchait déjà cette gamelle de conseillé inexistant payé à rien faire. Des années qu’il phagocyte l’argent du contribuable en revenu d’élu théorique et illusoire.

Il ne renoncera donc pas à cette gamelle du conseil régional qu’il ajoutera a ses revenus de retraité d’une carrière éphémère et totalement marginale et inexistante de prof à l’éducation nationale.

Notons qu’une carrière de 40 années sans jamais voir un élève pendant 35 années de fonctionnaire « mis en disponibilité  »  de l’éducation nationale lui donne une  retraite maximum pour comme si il y avait travaillé toute sa vie.

Parfaitement informé de cette illusion de carrière, l’étique ne les invite pas à ne pas accepter la pension de retraite spéciale et avantageuse de statutaire prof sans jamais enseigner.

Le Drian fait fort, il cumule multiple retraites spéciales plus les émolument de poste d’élu comme la retraite de député, retraite de maire, et émoluments de député de maire, sans oublier les revenus d’administrateur de l’entreprise SA Bretonne d »Economie Mixte d’Equipement Naval à capitaux d’état, siège social à Rennes, aux bilans jamais déposés aux greffes ou il ne fout de toute évidence jamais les pieds mais dont on ne doute pas qu’il apprécie les émoluments de ce poste de complaisance tout aussi fictif que tous les autres…

Le Drian c’est « justifié »: les indemnités sont modulées en fonction de la participation effective aux séances plénières et aux commissions dont ils sont membres. Il n’a pas précisé que c’est lui qui signait les autorisations d’absence excusées et rémunérées. A « moitié honnête ».

Il est vrai aussi que comme ardent pourfendeur des exilés fiscaux, ses revenus familiaux sont aussi « Ã  moitié fiscalisés », pas comme ceux comme vous ou moi qui n’avez pas ces privilèges de statutaires des castes d’état.

Le Dorian est le symptôme d’une caste politique gériatrique a vomir.

Une élite étatiste, court thermiste, et lâche qui n’a aucune pudeur ni étique à se servir directement dans la caisse de l’état par le passe droit du statut de hauts fonctionnaires intouchables et en entre soi.

Actuellement nous subissons cette caste corporatiste de favorisés qui s’accroche comme des mollusques aux rochers, à la gamelle et les privilèges de l’état.

C’est toute une génération de professionnels de la politique comme Le Drian depuis 40 ans qui doit dégager avec cette mentalité obscène que nous subissons.

L’offre politique est un festival de politiciens plutôt vieux et plutôt obscènes et sans étique et accapareurs
Ce n’est pas l’avenir que les bretons ont choisit, mais un accapareur professionnel des ressources de l’état.

Sources :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-n-a-qu-a-mettre-sa-femme-a-la-region-17-10-2015-5193211.php
http://www.valeursactuelles.com/politique/jean-yves-le-drian-president-de-region-a-mi-temps-57898

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

La courbe du chômage ne s’inversera pas!

Je suis confus de vous décevoir tous, mais je vais casser le tabou. La courbe du chômage ne s’inversera pas. Et elle est loin de le faire et aucune politique actuelle n’arrangera les choses. Même en cas de conjoncture internationale favorable, la France étant devenue repoussoir aux investisseurs mondiaux.

Nous ne sommes pas prêts de la voir s’inverser.

En voici les raisons :

1-Des politiciens incultes économiques.

Si une tendance s’inverse, sa représentation en coube ne s’inverse jamais. Elle peut varier, monter ou descendre mais jamais s’inverser. S’exprimer de cette manière sur une inversion de courbe est déjà un indice de manque de rigueur.

Tous les membres des gouvernements successifs sont des incultes de l’économie de marché. Les socialistes décrochent quand même le pompon.

Les Ministres du Travail se suivent comme se suivent leurs incompétences à maîtriser le marché du travail.

L’avant dernier, Rebsamen a quitté le poste de ministre par ambition de devenir maire. Le politicien à l’ambition à l’envers. Ubuesque ou simplement la démonstration que ce type n’était pas à sa place.

La ministre suivante et actuelle ministre du travail Myriam El Khomri est encore plus nulle. Elle est déjà disqualifiée. Elle ne connaît rien au marché du travail ayant toujours eu des postes par cooptation corporatiste.

Récemment à son comble du ridicule elle s’exprimait sur la redistribution des avantages financier du CICE des pilotes de Air France….

Sauf que n’ayant que très loin conscience de la réalité d’une feuille de paye du secteur privé, elle ignore que le reversement de CICE est versé à l’entreprise uniquement sur les salariés au salaire inférieur à 2500€ bien plus faible que des revenus de pilotes d’avion. Sa réflexion, de la part d’une ministre relève d’une incompétence du sujet évoqué…

Et dire qu’ El Khomri est grassement payée en salaire de ministre!

En Angleterre, le pays est passé de 11 à 5,5% de son taux de chômage, et il n’y a pas de ministre du travail, juste un secrétaire d’état. Et les anglais se passent de la dépense inutile d’un ministre.

inves2-courb2-La croissance

Pour créer de l’emploi la condition minimum connue est que la croissance se maintienne à +1,5% du PIB pendant un minimum de 2 trimestres.

La croissance est un ratio trimestriel entre N et N-1 de l’augmentation globale de l’activité économique en macroéconomie. Dans les pays occidentaux, les pays qui disposent d’une force entrepreneuriale et d’initiative sont les seuls pays qui connaissent une forte croissance.

Dans les pays où l’État intervient de façon permanente et fréquente par des politiques industrielles, économiques, fiscales, protectionnistes et réglementaires sont les pays, qui en règle général, ont une faible force entrepreneuriale, et une faible croissance.

A ce titre la France est exactement dans le cas le plus aggravant. Elle cumule cela, depuis 25 ans un nombre de défaillances d’entreprises toujours supérieur à nos voisins.

Une population infantilisée des réalités économiques et totalement formatée à la haine de l’économie de marché par une éducation nationale ou 90% de profs regroupés en une caste de statutaires et d’emploi à vie, d’obédience marxiste prônent la décroissance pour le secteur marchand dont ils sont la charge.

eco-march3-Le coût du travail

Aujourd’hui un Smicard touche un revenu mensuel moyen de 1200€ (selon les contraintes de la convention collective). Pour 1200€ de salaire net versé au salarié, l’employeur doit ajouter 1000€ en assurances sociales patronales et salariales et provisionne 400€ mensuellement pour les revenus des semaines de RTT, de congés payés, et la provision des futures indemnités de séparation, à cela s’ajoute les coûts indirects, comme les coûts de gestion des absences, les coûts comptables des feuilles de paye, les coûts de la gestion des ressources humaines, et des coûts incompressibles contractuels comme les visites médiales d’aptitude, les assurances civiles de l’entreprise, ou des cotisation d’OPCA, de la formation continue obligatoire et les adaptations normatives d’une incidence d’environ 300€….

Mais ce n’est pas fini ! Pour un CDD, qui représente aujourd’hui 85% des nouvelles embauches, c’est 300€ en plus, charges de précarité Fongecif et contractuelles minimales. Le tout s’additionne.

En résumé le coût mensuel d’un salaire non qualifié au SMIC en CDD hors primes et avantages, c’est:

1200€ net net payé au salarié.

1000€ de charges sociales, (retraite, santé, chômage, CSG, CRDS etc…)

400€ en provision (congés payés, RTT et indemnités de séparation)

300€ de charges de gestion (administration contractuelle, comptable et juridique, responsabilité civile, feuille de paye).

300€ de précarité de poste CDD.

Il faut donc que pour l’employé le moins qualifié de l’entreprise, un salarié au SMIC à 1200€ net doive générer 3200€ pour son employeur de marge pour simplement assurer son revenu. Et cela ne comprend pas les amortissements des outils de travail, la trésorerie, le fond de roulement, le coût d’acquisition des clients, les taxes etc…

On augmente les coûts par des taxes sur le tabac pour décourager de fumer et les fumeurs sont moins nombreux…

On augmente pareillement les coûts sur le travail pour décourager les employeurs, et ça fonctionne à l’identique…..Les salariés sont moins nombreux…

Les charges sociales sont gérées par le paritarisme de syndicats. Leur attitude est une attitude de court terme pour ne pas réformer un système en bout de course qui les fait subventionner et la conclusion est toujours des augmentations de charges sur les salariés….

chom+24-Quand le travail n’est pas rentable ou motivant.

Quand une grande majorité perd de l’argent à travailler.

Vous savez cette employée compétente à qui vous avez proposé un poste supérieur et qui vous explique que ça ne l’intéresse pas car si elle gagne plus elle perdra son APL car elle changera de situation sociale et de revenu?

De nombreuses personnes s’enfoncent ainsi insidieusement dans la passivité, atteignant ainsi un point de non retour. La durée très longue de l’indemnisation chômage est un cadeau empoisonné pour cette raison. À force d’attendre le job idéal, de nombreux demandeurs finissent par se trouver hors jeu.

Les avantages sociaux participent à l’inadéquation de la demande de l’emploi et de l’offre.

Le titulaire d’un logement social d’un lieu, s’il doit déménager pour un job situé ailleurs, perd le bénéfice du favoritisme de la redistribution pour repartir au bas d’une longue liste d’attente sans garantie pour un autre logement social ailleurs.

Le gros du chômage est concentré au sein des parcs de logements sociaux. Les habitants y sont incités à y rester le plus longtemps possible en dépendance, pas à se prendre en main.

La longueur des indemnités permet de remettre à demain la remise en question qui s’impose aujourd’hui. Parfois la qualification est obsolète. Il est nécessaire de se déplacer ou reprendre une formation qualifiante. Attendre d’être en fin de droit pour se muter est pénalisant mais c’est comme cela que ça se passe. Les formations qualifiantes demandent une hargne administrative des demandeurs qui démobilise les plus motivés.

La longueur des indemnités de chômage, permet de vivre correctement dans une situation qui cache au présent la précarité future qui avance lentement, et un grand nombre de personne attend le dernier mois de la dernière année pour commencer à chercher…C’est bien toujours trop tard.

Vu du coté employeur il est toujours surprenant de voir les personnes licenciées qui ont « attendu» avant de rechercher activement. Parfois même de la part de gens instruits et qualifiés.

Une partie des chômeurs ne cherchent tout simplement pas.

Avec une partie de la population qui est incitée à ne pas bouger et ne pas se remettre en question, qui s’achète des « non-avantages » sociaux à vouloir travailler, c’est l’inversion des valeurs sociétales ou c’est le travail qui est subit et la situation au chômage qui est avantagée.

5-La confiance.

En fait l’emploi est la résultante de la perspective de l’employeur de croître sur le marché de son entreprise.

Embaucher est une avance de l’entreprise sur le fait que le travail réalisé par les salariés va trouver preneur. Dans une conjoncture de confiance, l’emploi entraîne l’emploi. La confiance en l’avenir entraîne la prise de risque. Actuellement c’est totalement l’inverse. La confiance est nulle. Elle entraîne la défiance et l’encouragement au « non-risque » d’embaucher. La confiance est aggravée par l’interventionnisme de l’état sur tout.

-La fiscalité? Elle est dirigée à charge contre les catégories sociales qui emploient.

-La redistribution ? Vous avez entendu parler du CICE ? Poisson d’avril….Pour cause de magouille dans les comptes du pays, cette soi-disant aide sera payé en avril 2016 au lieu de janvier….Si vous aviez compté dessus vous êtes mort.

-Le Marché ? Chaque jour l’interventionnisme des politiciens remet en cause la liberté du marché.

Vous vendez des pots de pâte à tartiner ? Vous n’êtes pas à l’abri d’un politicien qui fasse de votre gagne pain une stigmatisation pour redorer sur votre compte sa vitrine de politicien hass been. Vous vendez des machines, des voitures ? Il y a toujours un écolo fonctionnarisé pour décourager le marché libre de la source de vos revenus.

-Les charges sociales ? Bienvenue aux changements permanents.

-Les charges administratives ? Les normes sont toujours plus nombreuses.

-La concurrence ? Les monopoles sont protégés. Votre emploi est la concurrence à leurs monopoles.

inves-courb6-Les jeunes inemployables.

Nous sommes en faillite éducative. Les jeunes sont formatés dans des filières à créer des chômeurs. Les diplômes et l’instruction qui offrent le moins de débouchés sont les filières généralistes, qui sont dépourvues de débouchés professionnels identifiés, mais celles qui composent le principal de l’offre offerte aux jeunes.

Et il existe dans ces formations perdantes, les perdants des perdants qui ont échoués. Les étudiants à l’Université qui ont échoué en licence sont des décalés de l’emploi inemployables sans une remise en cause individuelle.

A la sortie d’un enseignement généraliste et en économie marxisés par l’école, ils se retrouvent infantilisés et donc décalés des réalités du monde du travail et forment un bataillon d’inemployables qui réclament des droits avant d’avoir poussé la clanche de la porte d’entrée des employeurs, sans avoir généré in bénéfice pour aucun employeur.

40% des jeunes diplômés sont toujours sans emploi un an après leur sortie d’études. Et la situation tend à s’aggraver ces dernières années.

Les inemployables n’attirent pas les employeurs.

7-Les entreprises qui pourraient créer de l’emploi.

Il y a une règle extrêmement simple, évidente et démontrée. Seules les entreprises nouvelles créent des emplois. Toutes les études le démontrent.

A périmètre constant, d’une année sur l’autre, là ou la moyenne des entreprises existantes diminuent leur nombre de salarié, les entreprises nouvellement crées logiquement sortent positives en création d’emplois.

La France compte 22 à 23 million de personnes actives dans le secteur privé et de nombreuses études ont étés faites sur la structure des nouveaux emplois.

Il existe une grande différence typiquement Française avec les autres pays. La France dispose d’un ratio très faible de création d’emplois par les entreprises nouvelles. Les entreprises nouvelles créées en Allemagne créent deux fois plus d’emplois salariés, les entreprises nouvelles créées au Royaume-Uni en créent 5 fois plus.

Pour faire simple, une comparaison avec l’Angleterre démontre que pour 100 salariés en France, 1 salarié est créé par une entreprise nouvelle là ou en Angleterre c’est 5.

Les emplois créés par les entreprises nouvelles sont relativement stables dans le temps, à l’inverse les créations et destructions d’emplois dans les entreprises existantes qui varient fortement avec la conjoncture et comme actuellement elle est mauvaise, les entreprises existantes diminuent leurs effectifs.

La raison est la structure capitalistique des nouvelles entreprises Françaises. Principalement basée sur l’auto-financement en France. Le fond de roulement qui génère les salaires se retrouve plus faible que pour des entreprises à capitaux plus larges que ceux des créateurs.

Les nouvelles entreprises sont à la peine pour trouver des capitaux sur de l’immatériel qu’ils soient à risque ou pas.

Si vous devenez entrepreneur, vous verrez vous appeler toutes les semaines pour financer le dernier matériel à la mode, mais jamais le logiciel immatériel à mettre dedans.

En France l’état et ses politiciens préfèrent une politique tournée vers la consommation et pour une taxation élevée de l’accumulation des capitaux. C’est très porteur envers la population française très socialisée. Même celle de droite.

C’est bien plus porteur électoralement face à une population ou 90% des profs ont semé Karl Marx dans la tête des électeurs et l’actionnaire est stigmatisé et transformé en Stalone tous les soir aux Guignols.

Un pays dont les habitants sont prêt à investir dans l’économie pour des projets espérés rentables et/où l’État ne cherche pas à confisquer en amont ou en aval sur les profits les capitaux de façon légale par l’impôt et les taxes soit pour faire grossir la sphère publique soit pour faire de la redistribution ou les deux à la fois, a plus de chances de créer et développer les entreprises nouvelles et par voie de conséquence de favoriser l’emploi et l’enrichissement de tous.

En France un actionnaire du secteur micro-économique est pour beaucoup de Français un extra-terrestre.

8- Furie administrative et sociale

Les fonctionnaires de Bercy et les Énarques ont décidé de décourager ceux qui créent des emplois.

Une France ou la faute du chômage est entièrement imputé à ceux qui en créent…Par ceux qui ne créent rien et n’investissent dans rien.

Le patron s’occupe de tout à votre place ! Santé retraite chômage, l’état a décidé infantiliser le salarié au maximum.

Voici pour les employeurs ce qui va tomber administrativement dans quelques semaines sur la figure au 1er janvier 2016 :

-Les entreprises doivent mettre en place le compte pénibilité,

-La déclaration sociale nominative.

-La réforme des contrats responsables doit être mise en place.

-La généralisation de la complémentaire santé est imposée.

-Une augmentation du coût de gestion administratif des salariés.

-Et la suite est dans les tuyaux. Après l’augmentation de 2015, les modalités et coûts des augmentations AGIRC et ARCCO ne sont pas encore connues mais déjà à envisager dans la foulée en 2016 puisqu’elles viennent d’être votées.

Vous croyez que ces nouvelles perspectives de coûts vont encourager l’embauche et le retournement de la courbe des chômeurs ?

L’état se comporte en assistante sociale, une attitude « roudoudou » bien plus porteuse politiquement pour acheter les votes des corporations et des castes conservatrices, adeptes du cocooning et malheureusement pas en gestionnaire responsable.

Les chiffres du chômage sont exécrables. tous les mois ces nouveaux records à la hausse du nombre de demandeurs d’emploi, et ce n’est pas terminé.

Lutter contre le chômage nécessite de faire l’antithèse de la politique clientéliste.

Malheureusement pour nous français, ces évidences basiques mais têtues sur la création d’emploi semblent probablement trop vulgaires et simplistes pour nos « brillants » politiciens étatistes qui préfèrent les usines à gaz qu’ils sont les seuls à inventer et sur lesquelles ils exercent leur absolu contrôle.

Voici pourquoi la courbe du chômage ne s’inversera pas en France.

Quelques sources et compléments d’infos :

Nouveau record de défaillances d’entreprises

Pourquoi l’emploi ne peut repartir

textes d’illustration: collectif antigone

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

C’est fascinant, une facture EDF

C’est fascinant, une facture EDF : belle comme une page de Verlaine, elle contient presque autant de lignes qu’un sonnet de Ronsard.

À la base, le gros monopole d’État vend des kilowatts/heure et le client, tous les deux mois, paye ce qu’il a consommé. Exactement comme chez le boucher : je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une « facture » – en réalité un ticket – qui ne comporte qu’une seule ligne.

Alors, pourquoi la facture EDF est-elle si copieuse ?

On y trouve le prix du kilowatt/heure – 9,09 euros pour 100 kWh -, qui passera à 9,32 euros après l’augmentation estivale de 2,5 %.

Jusque-là, rien que de très normal. Les gâteries viennent immédiatement après.

D’abord, EDF facture un abonnement ! On se demande bien pourquoi ! Lorsque j’achète une escalope, je ne suis abonné à rien : j’ai, en face de moi, un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin, nous faisons affaire et c’est tout. Non ! Avec EDF, même monopole, faut s’abonner. Et ce n’est pas négligeable : 11,6 euros par mois, soit 140 euros par an. Depuis août 2011, l’abonnement a augmenté de 22 %.

Puis viennent les taxes ! Ah ! Les taxes… oh, pardon, une seule taxe et deux « contributions ». La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus « social » ; pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la « taxe », beurk !

Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité. C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale ? Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF, qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte). Depuis août 2011, elle a augmenté de 16 %, soit 4 % par an.

Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité. Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter du courant électrique ! Eh bien, non ! En fait, cette CSPE sert, entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF s’est engagé à acheter l’électricité des petits malins qui se sont équipés de bidules photovoltaïques ou éoliens. En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ; elle en pèse aujourd’hui 21,5 %. À ce rythme, elle représentera la moitié de notre facture dans trois ans. On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.

Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE, contribution tarifaire d’acheminement électrique car, contrairement au boucher vendeur d’escalope, EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.

C’est alors que surgit la TVA. Sur la consommation, au prix fort de 20 % : là aussi, c’est courant ! Mais également sur les taxes ! Chez EDF, les taxes sont taxées ! À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE) !

Impigeable, mais poétique, vous dis-je…

 

Source yannick chauvin

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Tribune libre0 Comments

Le salariat va disparaître et l’État français ne s’y prépare pas.

Un des derniers billets de Verhaeghe (que je recommande) sur l’uberisation de la sécurité sociale met en avant l’importance de l’actuel statut du salarié pour expliquer le fonctionnement (et la fin inévitable) de la Sécurité socialeà la française, et explique assez bien pourquoi, dans cette optique, le Léviathan a faim de ces contrats de travail en particulier, au détriment des autres formes de rémunération, pour perdurer.

Je partage bien évidemment cette analyse, et je voudrais profiter de ces quelques lignes pour l’étendre.

Tous les jours se multiplient des exemples d’évolutions, voire de révolutions, dans le domaine de l’emploi et des nouveaux services que les individus sont à même de proposer. Ainsi, Le Monde nous relate la toute récente introduction du « Flex » travail chez Amazon, aux États-Unis : moyennant des conditions d’accès très simples (majorité, permis de conduire, pas d’antécédents judiciaires), n’importe qui peut s’improviser coursier pour le compte du géant en ligne.

oh filocheBien sûr, La flexibilité de ce travail (tant dans les horaires que dans le mode de travail détaché de toute hiérarchie) est le revers d’une pièce où la couverture sociale est entièrement laissée à la responsabilité du coursier : l’entreprise permet à« l’employé intermittent » d’aménager complètement ses horaires, son lieu de travail, mais ne s’occupe pas de son assurance maladie ou chômage. Rien qu’ici, on comprend déjà toute l’insurmontable abomination qui peut se lire dans les yeux exorbités de l’un ou l’autre de nos militants syndicaux communistes tout droit issu de l’inspection du travail qui, à l’évocation d’un tel statut, est déjà pris d’une rage folle (Gégé, surveille ta tension).

La réalité c’est que, comme tout le reste, le travail salarié tel qu’on l’entend de nos jours est quelque chose qui évolue à grand pas. La révolution industrielle a permis des gains énormes de productivité par la spécialisation et la division du travail. L’arrivée des technologies de l’information est en train de modifier profondément le rapport qu’on aura avec cette spécialisation et cette division du travail : l’Humanité aura encore longtemps besoin d’experts et de la division du travail, mais un même individu va pouvoir se spécialiser dans plusieurs domaines et travailler pour plusieurs clients au cours d’une même journée ou d’une semaine.

En effet, il était jusqu’à présent complexe d’organiser, de coordonner, de répartir les tâches, de transmettre et de partager l’information ; ceci nécessitait des infrastructures coûteuses, présentes dans des entreprises où la concentration capitalistique est importante, et constitue de fait un ticket d’entrée élevé qui imposait aux individus de se joindre à l’entreprise (via le salariat) plutôt que de la concurrencer. À présent, grâce aux nouvelles technologies, le ticket d’entrée s’est véritablement effondré : un smartphone ou un appareil équivalent (qu’il soit mobile ou spécialisé) permet de remplir des douzaines de fonctions d’un seul coup, ce qui crée de nouvelles opportunités pour répondre à des besoins existants, et, mieux encore, peut créer de nouveaux besoins qui nécessitent de nouveaux emplois. Bientôt, il ne sera plus nécessaire, ni rentable (et à terme, ni même possible) de travailler pour le même employeur huit heures par jour, tous les jours, pendant 20 ou 30 ans, et multiplier les employeurs entreprises clientes et les occupations sera monnaie courante.

oooh filocheOr, de façon particulièrement intéressante, on apprend parallèlement à ces développements, dans un exemple choisi récemment mais en réalité placé au milieu de cent autres tous aussi illustratifs (Gégé, si tu me lis, …), que les inspecteurs du travail et ceux de l’URSSAF ont une fâcheuse tendance à saboter les contrats des auto-entrepreneurs qui ont eu l’outrecuidance de travailler pour des collectivités locales. En effet, depuis avril 2015, le directeur régional de l’Urssaf Bretagne a jugé bon de prévenir par courrier les élus locaux que l’emploi de ces dangereux individus pourraient facilement les faire sombrer dans l’illégalité du travail dissimulé.

Ce n’est pas une nouveauté, tant l’inspection du travail que les URSSAF ayant cette propension naturelle à prétendre dégotter du travail dissimulédès lors que les rentrées d’argent frais ne sont plus aussi bonnes, et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’indépendants, de petits patrons, d’auto-entrepreneurs, bref, autre chose que des salariés. Le coup du DG de l’URSSAF breton était donc prévisible et il n’étonnera que les plus naïfs — ou les plus cyniques — encore prêts à croire que ces organismes travailleraient vraiment pour l’intérêt des parties concernées (Gégé, si tu me lis encore, …) alors qu’en réalité, ces administrations, quasiment en roue libre, fabriquent tous les jours un peu plus de misère.

URSSaf

Eh oui : l’État aime les salariés tendrement, avec gourmandise même parce que ce sont les moutons les plus faciles à tondre. Outre qu’ils remplissent très habilement la niche d’action des socialistes et des communistes (celle étiquetée « forçats de la Terre » et « classes exploités »), ces salariés sont aussi la source de la force des syndicats et, par facilité de ponction, celle des administrations et des myriades d’organismes sociaux qui tournent autour.

La disparition de ces salariés signifie très clairement l’évaporation des syndicats (ou du moins, ceux qu’on connaît) et la perte complète du levier des administrations, des organismes ponctionneurs et redistributeurs. En outre, cette disparition signifie aussi qu’on transforme un corps social assez bien défini en une masse d’individus assez indépendants dont les besoins et les demandes sont de moins en moins agglomérés et qui, nouvelles technologies obligent, ont les moyens de le faire savoir. Ces différents éléments expliquent aussi pourquoi la disparition de ce statut effraye à ce point les élus et les administrations qui ne savent absolument pas comment gérer cette nouvelle donne. Un indépendant est, par construction, plus difficile à « sédentariser », à traquer, à ponctionner.

Mais voilà, posez-vous la question : l’avenir est-il aux grandes entreprises multinationales aux salariés toujours plus nombreux, ou, au contraire, aux corporations qui reposeront sur le travail collaboratif d’individus détachés ? Bien évidemment, il ne s’agit pas de dire ici que les grandes entreprises comptant des dizaines de milliers de salariés vont disparaître du jour au lendemain, mais bien que la tendance nouvelle, celle qui imprimera durablement le XXIème siècle ne sera pas celle de la concentration. Pour rappel, l’Éducation Nationale, c’est plus d’un million de fiches de paie. La SNCF, c’est 250.000 employés. Microsoft n’arrive pas à la moitié (117.000 personnes). Google n’en occupe pas la moitié (57.000). Quant à Uber, il en compte 2200… Dès lors, l’avenir repose-t-il sur de grosses administrations, de grandes entreprises aux bureaucraties lentes à réagir, ou sur des entreprises très dé-concentrées capable de s’adapter à base salariale réduite à sa plus simple expression ?

Or, bien malheureusement, plutôt qu’accompagner la société dans son changement, plutôt que favoriser les auto-entrepreneurs, les petites structures et plutôt que favoriser la prise de risque et de responsabilité des citoyens qui le font vivre, tout montre que l’État français a choisi de combattre cette profonde mutation, de mettre en œuvre tout ce qu’il pourra pour asticoter, agacer, persécuter, ponctionner ceux qui tentent de s’adapter à la nouvelle donne.

Forcément ça va bien se passer.

 

Source H16

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Gréviculture d’octobre : une riche moisson

D’excellents esprits, et même de moins bons, se préoccupent ces derniers temps de ce qu’on persiste à appeler le « modèle social français ». Le « refonder », disent les uns, le « réformer » – ah ce mot « réforme » qu’on utilise toujours, par facilité – le « revisiter » ou peut-être le replâtrer à l’intérieur, le ravaler à l’extérieur.

Les mêmes bons esprits gagneraient sans doute à replacer le problème dans sa dimension réelle.

Le fait même de parler de « modèle », et de modèle « français » !, renvoie en effet à une connotation mortifère d’invariance.

Ce ne sont pas les salariés, encore moins les travailleurs indépendants, qui s’expriment, ce sont les centrales syndicales, la plus lourde étant la vieille CGT.

Or, en face, ce ne sont même pas les représentants du peuple qui légifèrent. On pourrait alors, si tel était le cas, parler de démocratie. Au contraire, les projets de lois ne sont, en façade, poussés par les ministres qui communiquent sur ce qu’ils sortent des placards de leurs administrations. Il semblerait donc plus légitime de parler de technocratie.

Or, on doit constater que, tout se joue, au mépris de l’opinion populaire, entre les cercles de ce pouvoir technocratique, à peine entravés des contestations essentiellement « conservatrices » où l’on retrouve à l’œuvre les sections syndicales.

Observons ainsi le calendrier des prochaines grèves à venir.

Le 1er octobre une partie, la partie cégétiste, des personnels des hôpitaux et de l’action sociale suivra, dans toute la France, ce jeudi un mot d’ordre de grève nationale lancée par la CGT et le mouvement syndical SUD. Rappelons que depuis Anicet Le Pors et le gouvernement Mauroy (1981-1984) on affecte de croire que ces personnels constituent une « fonction publique hospitalière » alors même qu’ils ne bénéficient pas des multiples avantages des salariés de l’État. Ceci ouvre évidemment un champ de revendications constantes et qui ne peuvent pas aboutir, en particulier s’agissant de la durée hebdomadaire du travail.

À partir du 5 octobre, pour ceux des médecins généralistes de libre exercice qui suivent les mots d’ordre de MG France, et dès le 3 octobre pour les affiliés de 4 autres syndicats médicaux, les cabinets des grévistes, tant généralistes que spécialistes, seront fermés.

Soulignons que quelque 500 000 professionnels de santé de notre pays, sans relever non plus du cas des fonctionnaires, se trouvent de plus en plus assujettis aux contraintes d’une administration toute puissante.

Ceci découle du simple fait que leurs syndicats ont signé des conventions avec l’assurance-maladie monopoliste. Celle-ci est, fictivement, gérée par le ministère de la Santé. Mais notoirement en fait elle est contrôlée par le ministère des Finances. Aujourd’hui ils protestent contre les nouvelles « mesures », présentées pour des « réformes » de Marisol Touraine.

Le 8 octobre 2015 est annoncée aussi, pour toute la journée une grève « générale et nationale » décidée par les centrales syndicales CGT, FSU et Solidaires. Ces bureaucraties appellent indistinctement tous les salariés, des secteurs publics et privés, à faire grève ce jour pour contester ce qu’ils appellent « les réformes du gouvernement concernant l’emploi ».

Certes, on peut douter de l’adhésion des intéressés à de tels mots d’ordre. Mais il est un fait que ce mouvement à vocation à perturber les administrations, les services publics, les écoles, une partie des entreprises privées et par conséquent la vie quotidienne de très nombreuses familles.

Les désordres, notamment dans les transports, devraient commencer le 7 octobre à 19 heures et durer jusqu’au 9 octobre à 8 heures dans les transports publics urbains, les taxis monopolistes, le chemin de fer, les crèches, les écoles maternelles et primaires, l’enseignement étatique secondaire, les bibliothèques, la poste, diverses administrations, y compris dans certaines villes et communautés de villages le ramassage des ordures etc.

Ne surestimons pas à l’avance comme les médias le font trop souvent, l’impact réel de « la grève ». Mais ne sous-estimons pas non plus la volonté de nuire et de montrer une capacité de nuisance qui, s’agissant des enseignants de la FSU, prétend se dresser, aux côtés de la CGT et de son flanc gauche « Sud Solidaires » contre les timides dérives néolibérales du gouvernement.

De telles alertes sont lancées pour répondre à une double préoccupation : d’une part il s’agit faire piétiner sinon reculer les pouvoirs publics, et d’abord le parti socialiste, dans la voie « sociale-réformiste », qu’ils affectent d’avoir plus ou moins choisie. Reconnaissons que dans la pratique, ils ne s’y sont guère engagés. Or, d’autre part, plus subtilement, tous ces blocages tendent à intimider les grosses entreprises. En effet, une partie de leurs dirigeants pense que seule la majorité actuelle peut, à moindres frais en termes de conflits sociaux, procéder aux « nécessaires réformes ».

Or, parmi celles-ci la liberté de « l’ouverture des magasins le dimanche », prévue par la Loi Macron, quoique restreinte à des zones évaluées administrativement donc arbitrairement « touristiques », va donner lieu le 15 octobre à une grève de certains salariés des commerces de Paris à laquelle les appellent plusieurs bureaucraties syndicales. Cet épisode sera peut-être le plus intéressant, dans la mesure où, culturellement, cette libéralisation provoque aussi de nombreuses réticences « droitières ».

Au total, la France ne pourra pas faire l’économie d’une remise en cause de ces blocages et de ces chantages, où la vieille CGT stalinienne joue le rôle moteur, ou plutôt de frein moteur, à l’encontre de la modernisation du pays.

JG Malliarakis    http://www.insolent.fr/

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Santé, Tribune libre0 Comments

La courbe du chômage ne s’inversera pas!

Le gouvernement socialiste de la France 2015 a mis tous ses espoirs dans une reprise de l’activité européenne et mondiale dont la contagion à la France inverserait la courbe du chômage.

C’est l’espoir de voir se répéter le miracle dont a bénéficié le gouvernement Jospin à la fin des années 1990 : avec une expansion économique associée à la bulle informatique, la plupart des pays européens ont connu des expansions qui dépassaient les 4% d’augmentation annuelle du PIB. Bien que très à la traîne car souffrant déjà de près de 30 années de social-démocratie rampante, la France avait vu son PIB croître miraculeusement de 2%. Mais la crise ayant suivi l’éclatement de la bulle internet avait engendré une reprise brutale du chômage ; cette reprise avait forcé l’OFCE et l’INSEE à supprimer 400.000 chômeurs des statistiques pour éviter à Lionel Jospin de parvenir aux élections présidentielles avec un chômage officiel dépassant 9%. C’est le même miracle que l’actuel gouvernement espère pour donner des chances à François Hollande de se faire réélire.

Mais nous pouvons le rassurer : ce miracle ne se reproduira pas car, même si l’activité internationale s’accélérait, l’économie française n’est plus capable d’inverser la courbe du chômage, elle ne pourrait au mieux qu’en réduire l’augmentation.

Ce que nos hommes politiques oublient toujours, c’est que les entreprises existantes ne créent pas d’emplois ; en moyenne elles en perdent, seules les entreprises nouvelles en créent.

Mais les 40 années de social-démocratie ayant débuté en 1973 avec Giscard, ont complètement détruit la fabrication de vraies entreprises nouvelles. À sa place, nous avons la création d’ersatz, les villages Potemkine de l’emploi, où naissent plus de 500.000 entreprises zombies par an mais seulement 26.000 entreprises employeuses (avec au moins un emploi) contre quelque 80.000 en Allemagne, 200.000 au Royaume-Uni dont l’expansion économique bat tous les records.

C’est le résultat de l’alliance d’un « socialisme d’État », qui nourrit ses agents sous couvert d’aider l’emploi, et d’une bien-pensance de droite qui n’a cessé d’enfanter ces ersatz pour faire croire qu’elle agissait.

Deux chiffres trahissent la décomposition de l’entrepreneuriat.

Comme nous l’avons vu, avoir des entrepreneurs qui créent des emplois, c’est avoir des entrepreneurs qui s’enrichissent. On est entrepreneur, non parce qu’on est riche, mais pour le devenir.

Avoir des entrepreneurs qui réussissent et créent des emplois, c’est aussi avoir une distribution des revenus où le 1%, la part prise par le 1% les plus riches, est significative, aussi élevée que possible (car contrairement à cette absurdité que colportent les égalitaristes, le 1% n’est pas constitué de profiteurs mais essentiellement d’entrepreneurs qui innovent et prennent des risques).

Une étude de l’université Princeton1 est à cet égard très significative : comme indiqué en annexe, la part du 1% en France est une des plus faibles mondialement et a chuté entre 1949 et 2005. La conséquence en est que si l’on enlève la part du 1%, la croissance du revenu moyen est très peu affectée en France, alors qu’elle l’est énormément aux États-Unis. En effet, entre 1975, le début de la social-démocratie à la française, et 2006, le revenu moyen a augmenté de 27,1% en France, et seulement de 26,4% si on enlève le 1%, alors qu’aux États-Unis, enlever le 1% fait chuter la hausse du revenu moyen de 32,2% à 17,9%.

Ce que ne dit pas cette étude mais que nous avons vérifié par nous-mêmes, c’est que la distribution des patrimoines est restée aussi inégale en France qu’aux États-Unis, montrant que nous avons gardé les fortunes des entrepreneurs engendrés par la France dans l’immédiat après-guerre et durant les 30 glorieuses.

Les chiffres de Princeton de la distribution des revenus montrent que cette cohorte de créateurs ne s’est pas renouvelée, ce qui n’est pas surprenant. Et garantissent que nous allons continuer à nous enfoncer dans le chômage et le déclin.

t1-2-5a288

Note : le coefficient β est le ratio entre le patrimoine moyen du 1% et le seuil à partir duquel on appartient au 1%. Les fortunes suivant généralement une loi de Pareto, une propriété intéressante de cette loi est que la moyenne au-dessus d’un seuil est égale à 2 fois le seuil. Ce β se relie à l’α qui caractérise la distribution de Pareto par β=α/(α-1).

 

Par Bernard Zimmern

—

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Guerre en Syrie: On frappe qui ? Ou? Et après?

Ça y est c’est officiel. La France va effectuer « dans les prochaines semaines »Â des frappes aériennes contre l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie.

Les chasseurs français, qui effectuent depuis le 8 septembre des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie vont maintenant passer à l’action.

Humble spectateur je me demande dans une interprétation toute personnelle, qui va profiter des frappes ?

Frapper des gens qui s’entre-tuent, pour défendre la liberté et la paix, pour éviter des bains de sang c’est certainement très moral.

Mais quand tous les belligérants sont pas meilleurs les uns que les autres, est ce judicieux ?

Le problème dans un conflit entre A et B, c’est qu’en expliquant que A n’est pas sympatrique, et le frapper, c’est de l’autre aider B. Le problème c’est quand B n’est pas plus sympatrique que A.

En plus en Syrie, il n’y a pas un gentil et un méchant, mais une grappe de pas très sympathiques.

Les forces en présence du panier de crabes Syrien.

Il y a les syriens Baasistes, un ersatz de l’international socialiste commandé par le dictateur Bachard El Assad qui exécute sans scrupule les opposants et ses ennemis.

Ils sont en guerre contre Daech, Al Nostra, le Hezbolla, les milices chiites, les kurdes, et les occidentaux. Bachar El Assad ne veut pas finir comme Kadhafi et s’accrochera au pouvoir jusqu’à sa mort.

Daech, une force musulmane Sunnite qui applique la charia et la religion Musulmane en interprétation moyenâgeuse du Coran, qui exécute, torture et tranche les têtes dans la barbarie.

Ils sont en guerre contre Les Baasistes, Al Nostra, le Hezbolla, les milices chiites, les kurdes, les milices chrétiennes, les occidentaux, les russes pour construire un état religieux.

Le Front Al-nosra, c’est la branche syrienne d’Al-Qaida. Présents dans des terroristes musulmans qui ne se reconnaissent pas dans Daech ils perpétuent des attentats et des guerres hors Daech.

Ils sont en guerre ou alliés contre Daech selon les chefs de clans et les circonstances, en guerre contre les Baasistes, le Hezbolla, les milices chiites, les kurdes, les milices chrétiennes, les occidentaux, les russes.

Le Hezbolla, ce sont des habitants de la frontière Libanaise de confession Musulmane chiite, qui trucident les juifs et les musulmans sunnites depuis la mort de Mahomet. Ils sont en guerre contre Daech les Baasistes, les milices chrétiennes, les occidentaux, les russes.

Les milices chiites, sont des musulmans chiites isolés en Syrie qui se constitués en groupe d’auto défense contre les agressions de Daech. Depuis 735 après Jésus christ, les chiites exécutent les sunnites. Le descendant direct de Mahomet, Ali a créé le chiiisme musulman qui s’oppose aux sunnisme musulman constitué par les apôtres de Mahomet. C’est une guerre séculaire.

Ils sont alliés au Hezbolla pour l’instant, en guerre contre Daech, les Baasistes, les kurdes, les milices chrétiennes, les occidentaux, les russes.

Les Kurdes une peuplade qui lutte belliqueusement pour la création d’un état autonome a cheval sur 3 pays (Turquie, Syrie et Iran).

israel-syria-warIl sont alliés pour l’instant avec les occidentaux mais en guerre contre tous les autres. Pour l’instant, ils sont les plus proches des occidentaux, et pour l’instant ils ne réclament pas encore une autonomie. La relation avec la Turquie est ambiguë, car a terme ces gens ont des visées sur un tiers du territoire turc….

Les milices chrétiennes orthodoxes sont des gens qui ont décidé de rester coûte que coûte et se sont armés pour résister dans 2 provinces Syriennes. Il supportent les baasistes et les russes pour l’instant et se défendent contre tous les autres…

Les tribus autonomes de l’est de la Syrie….Ce sont des tribus armées qui n’ont pas fait allégeance à Daech et ne rendent aucun compte à personne. Leurs régions et villes ont résisté à l’invasion de Daech.

Les occidentaux, eux sont des hypocrites qui invoquent l’humanisme pour libérer les routes qui mènent aux sous sol, et les guerres ça gène terriblement le commerce du pétrole.

Ils sont officiellement en guerre contre Daech et répondent aux besoins électoraux des politiciens larmoyants. Ils concentrent leurs efforts pour la reconquête des puis de pétrole…

Les milices wahhabites, sont des musulmans sunnites financés par les riches saoudiens qui vivent du tourisme de la Mecque, et qui espèrent dans le futur récupérer le pays pour créer une région de musulmans qui iront à la Mecque y acheter des Corans et loger dans leurs hôtels.

Officiellement ils défendent leurs territoires, lls attisent le conflit pour se débarrasser d’un maximum de gens qui ne vont pas faire de pèlerinages à la Mecque.

Les Russes recherchent un monopole mondial dans le gaz et la compagnie russe Lukoil est le plus grand investisseur de Syrie y défend ses intérêts d’un sous sol riche en gaz.

Officiellement ils aident les chrétiens orthodoxes contre Daech, mais préservent surtout les intérêts de Lukoil. Les extractions de gaz de Lukoil payent des armes russes…temps que les Bassistes et El Assad est au pouvoir, pour la Russie le conflit est économiquement intéressant.

Les Turcs eux sont frontaliers avec la Syrie. Officiellement ils sont dans le camp occidental et membres de l’OTAN, mais leur seul désir est que Daech détruisent les Kurdes qui veulent créer un état sur la Syrie et un tiers de la Turquie…

L’Iran aide financièrement et militairement la Syrie car Bachad El Assad a été le dirigeant arabe à soutenir l’Iran dans sa guerre contre l’Irak entre 1980 et 1988.

Par ailleurs le développement du sunnisme par Daesh en Syrie est très mal vu du coté de Téhéran.


Alors la France va Frapper !


1-Frapper Daech
dans le sud de la Syrie?

Oui mais attention ça va aider le Hezbollah…Le Hezbolla menace les régions des chrétiens orthodoxes. DANGER.

2-Frapper Daech dans le centre de la Syrie? Oui mais l’armée de Bachar El Assad va en profiter!….DANGER.


3-Frapper Daech
dans le nord? Oui ma ça va aider le Front Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaida à les remplacer, et puis libérer le front sud c’est agrandir le territoire Kurde et leurs revendications territoriales sur…..La Turquie…DANGER.


4-Frapper Daech
dans l’ouest de la Syrie? Oui mais ça va aider Le Front Al-nosra, qui ne demande que cela. Remplacer Daech par Al-Qaida, est ce qu’on y gagne au change ?…..DANGER.


5-Frapper Daech
dans l’est de la Syrie? Oui mais çà va aider les tribus autonomes de l’est de la Syrie….Ils en profiteront pour piller les régions dans lesquelles elles n’avaient pas accès. Si elles s’associent aux milices Wahhabites elles menaceront l’Iran qui ne laissera pas faire.
Les Wahhabites sont des fanatiques prêt a prendre la relève de Daech, cette autre forme de musulmans sunnites adeptes de la charia….DANGER…

On ne peut nier qu’avec ces belligérants, des gens meurent et ne l’ont pas mérité.

La solution est bien plus complexe qu’un bombardement organisé par un président en mal de popularité qui cherche a redorer son blason et faire croire qu’on fait tout pour sauver des gens…

Posted in Actualité, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Êtes-vous pauvre ? Mesures de la pauvreté et impact sur le taux de pauvreté

Etes-vous pauvre ? Cette question en apparence simple est en réalité assez complexe ! En effet, d’un point de vue statistique, pour être capable de définir si une personne est pauvre, il faut être capable de définir un niveau (ou un seuil) précis en dessous duquel une personne est alors considérée comme pauvre (et au dessus duquel elle ne l’est pas). Mais comment justement fixer ce niveau et comment l’ajuster dans le temps ? Est-on pauvre lorsque l’on dispose de moins 1000 euros par mois ? Est-on pauvre lorsque l’on est moins riche qu’un certain pourcentage de la population ? Est-on pauvre lorsqu’on ne peut pas s’acheter de la viande au moins une fois par semaine ? Avec ces trois questions, le Captain’ vient d’introduire indirectement trois méthodes différentes pour mesurer la pauvreté : (1) la mesure monétaire absolue (un niveau de vie inférieur à x euros par mois, avec un seuil qui s’ajuste dans le temps en prenant en compte l’inflation), (2) la mesure monétaire relative (un niveau de vie inférieur à x% du niveau de vie médian des habitants de votre pays) et (3) la mesure de la pauvreté en tant que privation (ou mesure en conditions de vie). Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, et selon le choix de la mesure et du seuil, le nombre de pauvre dans un pays peut drastiquement augmenter ou diminuer. C’est parti pour le grand test : « Etes-vous pauvre 2015 ? » !

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 14,3% de la population française est pauvre, soit environ 8,6 millions de personnes (source : « Pauvreté en 2012 : comparaisons régionales – INSEE« ). Selon l’INSEE, vous êtes « pauvre » si votre niveau de vie est inférieur à 987 euros par mois. Donc si vous gagnez le SMIC (1096 euros net en 2012), vous n’êtes pas pauvre ; et ce même si vous habitez tout seul à Paris et que votre loyer est de 700 euros (ce qui peut être discutable…) ! Si vous touchez uniquement le Revenu de Solidarité Active (RSA – 467 euros par mois), vous êtes alors considéré comme pauvre (là dessus, peu de discussions possibles) !

Mais comment est calculé ce seuil de 987 euros ? Le seuil de pauvreté en France est défini par l’INSEE comme étant égal à 60% du niveau de vie médian de la population française : c’est donc une mesure relative, qui dépend directement du revenu médian du pays. Pour illustrer cela, supposons alors un pays avec 21 habitants, ayant chacun le niveau de vie suivant (voir tableau ci-dessous). Pour simplifier, on suppose alors que chaque habitant est célibataire et sans enfant, en évitant ainsi les problématiques relatives aux unités de consommation (pour plus d’infos à ce sujet, voir « La mesure de la pauvreté – INSEE« ).

seuil-pauvrete-60

La première étape consiste donc à calculer le niveau de vie médian. Dans notre exemple, le niveau de vie médian est de 1500 euros, ce qui signifie que 10 habitants ont un revenu supérieur à ce niveau et 10 habitants ont un revenu inférieur. Pour définir le seuil de pauvreté, on multiplie ensuite 1500 par 60%, ce qui nous donne un seuil à 900 euros. Ensuite, sont considérés comme pauvres tous les habitants ayant un niveau de vie inférieur à 900 euros (soit dans notre cas 5 habitants – et donc un taux de pauvreté de 23,8%). La prise en compte d’un seuil de pauvreté en fonction d’un niveau relatif de niveau de vie permet donc d’évaluer une notion de pauvreté à un moment donné et pour un pays donné.

Mais il y a aussi tout de même pas mal de limites à cette mesure. Supposons que du jour au lendemain, une croissance incroyable touche notre pays, et que le niveau de vie de l’ensemble des habitants double. Dans cette situation, avec un seuil de pauvreté défini de manière relative, il y aura toujours autant de pauvre dans notre pays : le seuil de pauvreté passant à 1800 euros, les pauvres d’avant sont toujours pauvres (au sens statistique) et ce malgré le fait que leur niveau de vie ait doublé. A l’inverse, il est possible de voir une baisse du taux de pauvreté dans un pays si les pauvres restent aussi pauvres (en euros) mais que les plus riches deviennent moins riches (une baisse du niveau de vie médian pouvant entraîner une baisse du taux de pauvreté, même sans hausse du niveau de vie réel des plus pauvres). Ces deux exemples sont assez extrêmes, mais illustre tout de même assez simplement les problématiques relatives à l’utilisation d’un seuil relatif.

De plus, il est important de faire bien attention à ne pas tirer de conclusions hâtives lors des comparaisons internationales du taux de pauvreté. Par exemple un pays « A » où l’ensemble des habitants a le même niveau de vie (500 euros par mois par exemple) sera considéré comme ayant 0% de taux de pauvreté, tandis qu’un pays « B » où l’habitant le plus pauvre a un niveau de vie de 1000 euros mais où il existe de plus fortes inégalités pourrait avoir par exemple un taux de pauvreté de 20%…. Pourtant, les non-pauvres du pays « A » seraient tous pauvres dans le pays « B » (à un ajustement de revenu médian près) ! Le taux de pauvreté mesuré d’une manière relative se rapproche donc davantage d’une mesure des inégalités dans un pays donné que d’une réelle mesure de la pauvreté (même si les deux mesures peuvent être liées).

Plutôt qu’une mesure relative, il est aussi possible de mesurer la pauvreté monétaire de manière absolue : c’est à dire en utilisant un niveau fixe dans le temps (avec simple ajustement pour l’inflation) ne dépendant pas de la richesse moyenne ou médiane d’un pays. Les Etats-Unis utilisent par exemple principalement une mesure monétaire absolue pour définir le taux de pauvreté. Le seuil de pauvreté a été défini en 1963 comme étant égal à trois fois le montant d’un régime alimentaire minimum, et est ajusté chaque année pour prendre en compte l’inflation. Par exemple, s’il faut au minimum 300$ par mois pour pouvoir se nourrir correctement aux USA, le seuil de pauvreté sera fixé à 900$. Cela nous donne donc une mesure absolue de la pauvreté, qui est par la suite ajustée en fonction de la situation familiale et du nombre d’enfant (source : « How the Census Bureau Measures Poverty« ). Par exemple, un individu seul avec un niveau de vie inférieur à 12.119$ par an (1009$ par mois) sera considéré comme pauvre aux USA.

poverty-threshold-usa

En utilisant cette mesure monétaire absolue du seuil de pauvreté, le taux de pauvreté aux Etats-Unis est relativement stable, ce qui signifie que le niveau de vie des pauvres augmente à peu près au même niveau que l’inflation. Cependant, si les Etats-Unis utilisaient une mesure relative comme la France, il y a fort à parier que les conclusions seraient très différentes : la hausse des inégalités (cf travaux de Piketty par exemple) aux USA devraient en effet se traduire par une hausse du taux de pauvreté avec une mesure relative.

Pour les pays en voie de développement, une mesure de pauvreté monétaire absolue souvent utilisée est celle de 1,25$ PPA par jour (« Banque Mondiale – Ratio de la population pauvre disposant de moins de $1,25 par jour (PPA) (% de la population)« ). L’objectif ici est assez différent, mais cela permet une comparaison internationale entre les pays et la fixation d’objectifs de réduction de la pauvreté à l’échelle mondiale, comme par exemple, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) : « Ojectif 1 – Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour » (objectif atteint, principalement grâce à la forte croissance en Inde et en Chine – avec ajustement à 1,25$ par la suite)

Intuitivement, le Captain’ a donc tendance à préférer la mesure absolue (ajustée de l’inflation et/ou avec taux de change PPA) plutôt que la mesure relative. En effet, le problème avec la mesure relative est, qu’à part en réduisant les inégalités, il est très difficile de réduire le taux de pauvreté. De plus, à très long-terme, il est possible d’imaginer un monde avec un taux de pauvreté quasi-nul si l’on mesure cela d’un point de vue absolu (#Bisounours), tandis qu’à part à avoir un monde communiste, la pauvreté sera toujours présente et ne baissera pas vraiment si l’on garde une mesure relative.

Une dernière méthode consiste non pas à s’appuyer sur des variables monétaires (niveau de vie, revenu, consommation) mais sur des notions de privations ou de conditions de vie. Une personne est alors considérée comme pauvre si elle est privée d’accès à un certains nombres de biens, de services ou de « capacités » (mais pas au sens des « capabilities » d’Amartya Sen) jugés comme « essentiel ». Selon Eurostat par exemple (source : « Material deprivation statistics« ), une personne est pauvre si elle n’a pas accès au minimum à 4 des 9 biens/services/capacités :

  1. Etre capable de payer son loyer ou son emprunt hypothécaire
  2. Pouvoir chauffer suffisamment pour son logement
  3. Partir une semaine en vacance par an
  4. Manger une fois tous les deux jours un repas avec viande, poulet, poisson ou équivalent végétarien
  5. Faire face à des charges financières imprévues
  6. Avoir un téléphone (y compris le téléphone mobile)
  7. Avoir un téléviseur couleur
  8. Avoir une machine à laver
  9. Avoir une voiture

En prenant en compte cette notion de privation, « seulement » 5,1% des français sont alors considérés comme pauvre (contre plus de 14% avec la mesure relative de l’INSEE – voir graphique ci-dessous pour un comparatif du taux de privation dans différents pays). De plus, les questions étant les mêmes pour l’ensemble des pays, une comparaison internationale est alors plus facile qu’avec la notion de pauvreté relative (qui dépend du revenu médian du pays) et les problématiques de parité de pouvoir d’achat sont indirectement intégrées. L’INSEE utilise d’ailleurs aussi un indicateur de pauvreté en condition de vie pour compléter l’approche monétaire (voir par exemple « INSEE – Pauvreté en conditions de vie« ) qui ressemble pas mal à celui d’Eurostat mais en mettant l’accent sur les restrictions de consommation, les retards de paiements, l’insuffisance des ressources et les difficultés de logement.

taux-privation

Mais pour revenir au taux de pauvreté calculé de manière relative, et pour compléter son argumentation sur « pourquoi le Captain’ n’aime pas trop cet indicateur relatif », voici un comparatif du taux de pauvreté en Europe en prenant donc en compte le pourcentage de population dans chaque pays ayant un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de ce pays (source : « INSEE« ).

europe-pauvrete-seuil

Avec ce genre d’indicateur, et si l’on ne fait pas attention à la manière dont le taux de pauvreté est calculé, on se retrouve à penser que le taux de pauvreté en Espagne est similaire à celui de la Bulgarie, la Grèce ou la Roumanie… Mais si on regarde le niveau de vie moyen ou le taux de privation (graphique ci-dessus), il est assez simple de voir qu’en réalité, le taux de pauvreté est nettement inférieur en Espagne qu’en Bulgarie (et si vous avez voyage dans les deux pays, il y a peu de débat là dessus). Attention, le Captain’ ne dit pas qu’il n’y a pas de pauvre en Espagne ou que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais simplement qu’une carte telle que celle ci-dessus n’a en réalité pas beaucoup de sens (en tout cas en tant que mesure de la pauvreté).

Conclusion : Un indicateur n’est ni bon ni mauvais : un indicateur sert simplement à mesurer une situation donnée… Ensuite, pour que cela ait de la valeur, il faut être capable d’analyser et de « faire parler » cet indicateur. Le problème avec le taux de pauvreté mesuré de manière relative est que l’interprétation est assez complexe et que le lien entre « le taux de pauvreté baisse » et « les pauvres sont moins pauvres » n’est pas direct ! Bien que la mesure des privations ou la mesure absolue aient aussi des défauts, cela se rapproche davantage, selon le Captain’, du concept de « taux de pauvreté » tel qu’il pourrait être imaginé par un individu n’ayant pas de connaissances poussées en statistiques ou en économie. Dans le meilleur des mondes, il faudrait donc regarder en parallèle l’évolution de ces trois indicateurs, afin d’avoir une meilleure compréhension globale de la pauvreté dans un pays donné, tout en pouvant comparer l’évolution par rapport à ses voisins et être capable de mesurer si la pauvreté diminue ou non dans le temps. Voilà, la prochaine fois qu’un de vos amis vous dira « je suis pauvre en ce moment », vous aurez de quoi argumenter pas mal sur cette notion de pauvreté relative, absolue ou de privation (le pote relou de base !)…

Source: captaineconomics

Posted in Actualité, Economie, Média, Santé, Tribune libre0 Comments

Choc du RSI. Le rapport parlementaire préconise une fusion complète avec le régime social des députés.

A lire la conclusion du rapport, c‘est un régime tellement FOR-MI-DABLE que les parlementaires veulent tous y cotiser. Tous les élus, les fonctionnaires, les salariés de France sont jaloux de ce régime social obligatoire et contraint.

Les rapporteurs, tellement euphoriques vont proposer au président de la république qu’il abandonne ses 6 régimes spéciaux qu’il cumule pour adopter et les échanger contre celui ci auquel il n’a jamais cotisé…

Dans le rapport, il y a bien quelques critiques du RSI de posture. Avec un développement et une conclusion à l’eau de rose tellement ubuesque et décalée de la réalité, qu’il n’inspire que le dégoût de ses auteurs.

Le RSI est ce régime de sécurité sociale que le monde entier nous envie. Les avantages sociaux sont légions. Pour ne citer que les meilleurs voyez ce que vous ratez :

Les soins sont formidablement remboursés.

Après le premier mois de délai d’attente, et 4 appels de relance, c’est très extrêmement rapide.

Les retraites sont ultra généreuses.

Vous rendez vous compte que certaines personnes vont jusqu’à toucher 800€ pour 40 années de cotisations. C’est tellement généreux que dans 3 cas sur 4, les années de référence n’ont même pas lieu d’être comptées.

La carence en cas d’arrêt n’est que de 30 jours.

Vous les fonctionnaires qui êtes passés de 1 à zéro jour n’êtes vous pas jaloux ? C’est vrai que pour vous c’était vachement urgent l’abandon des carences, et que vous passiez en priorité sociale dès l’élection de François Hollande pour réparer ces ziiiiiiiinégalités avec ce régime qui concerne que 5,5 million de personne.

Les adhérents sont très attachés à ce régime.

Plus que tous les autres ils sont attachés, ils sont même attachés avec des chaînes. Pour être bien attaché, les pénalités, les contraintes en font la population la plus poursuivie et harcelée d’Europe par des services d’assurance sociale. Même les morts reçoivent des recommandés.

Les comptes sont transparents, fiables et géré au cordeau.

Pour preuve, le commissaire aux compte a refusé de signer le bilan du RSI. Voyez cette chance de faire des économies. Dans les prochains bilans le RSI peut se passer de commissaire aux comptes. Tout le monde s’en fou. Quelle idée absurde et perte de temps un commissaire aux compte……

Le RSI est un bon contribuable.

Si, si, si c’est dans le compte de résultats…Le rapporteur de la république ne s’en est pas vanté mais au nom de la solidarité envers les régimes spéciaux payés par l’état, le RSI paye des impôts sur les bénéfices. Remercions l’artisan qui prend sur sa plus mauvaise retraite que la votre pour donner à celles qui sont meilleures.

Le RSI rémunère des actionnaires et participe à l’économie.

Vous imaginiez qu’avec toutes ces E-NOR-MES dépenses sociales envers les affiliés, il ne restait pas d’argent ? Détrompez vous. Si, si si, le RSI paye des impôts sur les bénéfices, c’est qu’il y a des actionnaires heureux qui touchent des dividendes. 18 Millions d’euros encaissés. L’état actionnaire peut combler un peu sa dette avec.

Quand on sait qu’en France 7 entreprises sur 10 ne distribuent aucun bénéfice, il est rassurant de savoir la contribution des affiliés du RSI contribue a payer indirectement des actionnaires.

LA-MENACE-RSILes rapporteurs :

Le gouvernement à confié une mission à deux apparatchiks députés PS : Fabrice Verdier et Sylviane Bulteau très bien connus pour……Bah heu, heu pour rien. (Des transparents et invisibles de la vie politique).

Mission visant à évaluer le fonctionnement et les dysfonctionnements du Régime Social des Indépendants (RSI) dans sa relation avec ses assurés et bénéficiaires

En Français, « mission de faire un rapport pour faire croire qu’on s’occupe d’un problème qui a tendance a revenir dans l’actualité et donner les moyens de l’enterrer avec des réformettes de posture. »

De toute façon Valls et Hollande s’en foutent, les indépendants ne votent généralement pas pour des partis collectivistes.

Il n’y a que des socialistes qui peuvent nommer un rapporteur qui sort en première interview la phrase extraordinaire devant les médias : « je ne veux pas savoir s’il y a des responsables »…..

Le rapport RSI

Encore un énième rapport pour faire du vent. Logique pour des rapporteurs spécialisés en écologie ? Peut être ont ils confondu le RSI en champ d’éoliennes ?

La conclusion de ce rapport a été pré-écrite à base de clichés avant même de faire l’étude du RSI.

Les députés PS avaient ordre de ne pas « faire de vagues ». Mission accomplie, ils ont passé plus de temps à faire le rapport qu’a lire le bilan du RSI.

Le problème c’est qu’a force de tirer la ficelle de rapports bidons, les gens ne sont plus dupes.

Les propos du rapporteur à la radio ont tous les symptômes de l’enfumage socialiste.

Il répond au cahier des charges classique d’un rapport socialiste. Le cahier des charges socialiste est toujours le même en matière d’assurances sociales.

1 РToujours faire les rapports sur les assurances sociales avec des auditeurs b̩n̩ficiaires de r̩gimes sp̩ciaux et ne jamais laisser entrer un tiers de la soci̩t̩ civile dans sa r̩daction.

2 РNe jamais comparer ou montrer les diff̩rences avec les r̩gimes sp̩ciaux qui font la rente de la majorit̩ des votants socialistes et des ̩lus parachut̩s.

3 РNe jamais mettre en cause les gens du syst̬me. Depuis Thomas Th̩venoux ou Agn̬s Saal, la France sait que les fumistes sont intouchables.

4 – Exposer systématiquement que ce système social est « FORMIDABLE ».

5 -Trouver un bouc émissaire consensuel qui ne pourra pas se défendre.

6-Trouver une solution qui ne remet pas en cause le système.

Le résultat est donc exactement conforme au cahier des charges.

Le point numéro 1 « Toujours faire les rapports sur les assurances sociales avec des bénéficiaires de régimes spéciaux et ne jamais laisser entrer la société civile,  »

Ce point chez les socialistes n’est pas difficile a réaliser, 80% des élus socialistes sont issus de la fonction publique. Ils n’ont que l’embarras du choix pour trouver des élus fonctionnarisés. Après avoir fait une réforme des retraites avec l’exploit d’avoir mis autour de la table 100% des haut fonctionnaires des régimes spéciaux et aucun assujetti à un régime général, les 2 rapporteurs sont du « bon coté » de la gamelle sociale. Ce n’était pas bien compliqué à trouver. Ils n’ont pas pris un Alain Madelin qui a proposé par le passé un alignement des régimes, ou un Bruno Lemaire qui a donné démission de la fonction publique, le curieux unique et seul député qui a pris conscience du conflit d’intérêt d’être fonctionnaire et élu du peuple.

Le point numéro 2 « Ne jamais comparer ou montrer les différences avec les régimes spéciaux qui font la rente de la majorité des votants socialistes et des élus parachutés.  »

Le rapport n’aborde jamais une comparaison avec un régime spécial. Jamais, jamais jamais. C’est le doigt sur la couture du pantalon que les rapporteurs ont respecté cette règle de base.

Le point numéro 3 « Ne jamais mettre en cause les gens du système »

Le rapporteur Bruno Verdier a précisé que «  Je ne veux pas savoir qui est responsable de ces dysfonctionnements ». Oui, oui, ce sont exactement ses mots. C’est pas un blague ! Vous comprenez ma bonne dame « trouver un coupable physique » trop dangereux politiquement. Ces 2 députés veulent bien la gamelle et cachetons de présence pour faire le rapport, pas prendre le risque de « dénoncer » des camarades de promotion. « Responsables mais pas coupable », cette belle phrase de gôôche morale sera respectée.

Le point numéro 4 «  Exposer que ce système social est « FOR-MI-DABLE  ».

Observez les interview du rapporteur. Le rapporteur joue sur l’émotion et les clichés qui n’ont rien d’une analyse mais plus de la propagande. La jolie Phrase qui coûte rien, « les adhérents sont très attaché au RSI  » phrase évidement sortie entre le café et la poire du digestif, et répété comme un leitmotiv qui rassure.

JE-QUITE-LA-SECUOn se demande pourquoi par centaines, les adhérents quittent le RSI s’assurent chez des assureurs privés et prennent le risque d’être en conflit avec l’état. Rien de moins. Il y a même actuellement un auteur (Laurent C) qui a écrit un best-seller dans le top 20 de meilleures ventes de livres et éditions téléchargées. « Je quitte la sécu  », et dispose d’un blog avec seulement 550 000 visites.

Dans la planète des élus chargés de faire des rapports mielleux, peut être n’ont ils pas accès à Internet et ne vont jamais à la Fnac ni de compte Amazon ? Livre certainement trop cher, les indemnités d’élus ne doivent pas suffire. Le rapport occultera ce livre de critiques construites en haut des ventes actuellement. Évidemment.

Le point numéro 5 « Trouver un bouc émissaire consensuel qui ne pourra pas se défendre ».

Ce qui est génial avec les coupables immatériels, c’est qu’ils ne peuvent jamais se défendre car ils n’ont pas de bouche ni de parole. L’immatériel a l’avantage de ne pas apporter la contradiction. Accusez et frappez autant que vous voulez. Aucun risque de recevoir des coup. Ce n’est pas une matière physique. C’est une technique socialiste éculée mais qui fait ses preuves dans tous les médias. Une valeur sure pour ne pas faire de vagues et enterrer les problèmes. Cette technique est éprouvée depuis plus d’un siècle. Écoutez cette haine contre « le capitalisme ». Des problèmes de budget ? Accusez la finance. Avec le RSI l’accusé immatériel c’est….L’informatique. Quel beau bouc émissaire. Conforme à la religion socialiste l’informatique, elle n’a pas le sens de la contradiction argumentée.

Et puis datons la période des problèmes à la fusion des caisses en 2008….

Sauf que ! Mon expérience personnelle m’a démontré que le bordel est bien plus antérieur, et que l’excuse de la fusion de 2008 est un beau baratin.

J’ai monté ma 1ere boite à l’age de 23 ans, et donc me suis affilié dans une caisse qui précédait la fusion qui deviendra le RSI. C’était déjà il y a plus de 30 ans. C’était déjà un gloubiboulga. Trouver à cette époque une mutuelle complémentaire relevait de l’exploit, tellement ces assurances ne voulaient pas avoir à faire avec ces caisses d’indépendants.

J’ai profité de la prise de majorité et de mon rachat des parts sociales pour sortir du régime des indépendants 3 ans plus tard et prendre un statut de salarié de moi-même en me jurant de ne plus jamais, jamais, jamais y revenir.

Le point numéro 6– « Trouver une solution qui ne remet pas en cause le système. »

La solution trouvée par les rapporteurs ? Fusion éventuelle avec le régime MSA. Vous savez le régime des agriculteurs qui promet une retraite 8 fois plus petite que celle d’un agent SNCF. L’agent SNCF pourra gagner sa retraite majorée de 30% à la Guadeloupe, même si à Pointe à Pitres il n’y a pas de gare, et les habitants de l’île n’ont jamais vu la cheminée d’un train ni des rails. L’agent SNCF ayant un système calqué sur les avantages du secteur public, (même pour les DOM-TOM), mais l’adhérent du RSI ou de la MSA cumuleront eux le stric contraire, les inconvénients que personne ne veut calquer et ne calqueront. Un alignement des sécus les plus mauvaises. Les sécus plus merdiques ensembles.

Bien entendu le titre est une plaisanterie. Quand on a goutté aux privilèges, on ne peut plus s’en passer. Les députés ne voudraient pas cotiser au RSI et il ne leur est jamais venu une seule seconde à l’esprit cette idée de fusionner leur régime avec les moins favorisés. Ils préfèrent leur régime spécial pour eux et rien que pour eux. Jouer avec l’argent des autres est le centre de la pensée socialiste, mais jamais avec le sien….

Autre solution trouvée : embaucher des « médiateurs ». Peut être que les députés PS ont été chargé d’un plan banlieues avant ? Les indépendants auraient besoins de « médiateurs », comme les zones de non-droit dans les banlieues ? Ridicule, et certainement pas à la hauteur. C’est même insultant pour les employés actuels du RSI, que l’on prend pour des ânes incapables de dialoguer avec leurs affiliés.

RSI-7.000-independants-ont-defile-contre-leur-SecuSi le monde entier envie ce régime, que le député PS trouve que ce régime est « attachant », pourquoi ne le réclame t-il pas pour lui au nom de cette célèbre phrase socialiste « nous nous battons contre les inégalités » ?

A la différence des auteurs de ce rapport d’auditeurs qui ne « veulent pas trouver de coupable », moi vil capitaliste libéral enragé qui mange des communistes comme croissants au petit déjeuner, je les accuse de voler l’argent pour lequel ils sont grassement payés. C’est une honte.

Allez faire le client-mystère pour amuser les médias et faire croire que c’est ça un audit, un replay de l’émission TV « undercover the boss », c’est prendre les affiliés clients comme les salariés du RSI pour des cons.

En fait il n’y pas besoin de faire un rapport. De chez vous si vous savez lire un bilan vous pouffez de rire. (en pièce jointe).

Vous rendez vous compte que le bilan comptable du RSI est en ligne et téléchargeable ? Comptes disponibles ici

Le rapport du commissaire aux comptes et le bilan désignent déjà les problèmes. Il est simple clair édifiant et ne fait pas dans la prose politiquement correcte.

On apprend que les comptes ne sont pas certifiés par le cabinet KPMG organisme privé mandaté comme commissaire aux compte pour :

- Exhaustivité des inexactitudes des prélèvements.

- Exhaustivité des inexactitudes des remboursements maladie.

- Contrôles internes défaillants

- Absence de maîtrise des risques

- Processus d’affiliation défaillant

- Collecte défaillante

- Processus de liquidation des retraites défaillant

- Imputations de « fausses recettes » (Oui vous avez bien lu « fausses recettes »), des autres sécu dans le bilan.

PAS DE CERTIFICATION COMPTABLE.

N’importe quel gestionnaire et son équipe de direction, dans n’importe quelle entreprise privée sans l’état à bord serait « remerciée ». Une absence de certification c’est l’exception. C’est très rare.

Le bilan comptable soulève en plus quelques ambiguïtés.

Une caisse à but non lucratif qui fait tout de même de sacrés bénéfices à hauteur de 18 millions d’euros et qui est aussi « administrateur » d’une entreprise privée d’investissement liée au Crédit Agricole : Amundi Convertible Euroland. Elle est pas rigolote celle là ?

Imaginez que soient publiés les bilans de la MNEF, CPAM, MSA, MGEN, etc…. On en rigole d’avance.

En fait les systèmes sociaux en France sont abjectes et font la loi des majorités ou des pouvoirs de nuisance sur le compte de minorités.

Le RSI qui assure la sécu des indépendant est mauvaise. La MSA la sécu des agriculteurs est mauvaise. Les assurances sociales des étudiants sont elles aussi déplorables, comme l’ensemble des sécus des minorités non représentatives. Les gôôôôchistes ne veulent voir que les sécus à régime spéciaux et celle des salariés, dont les affiliés forment la majorité des assurés et leur corporation, mais toutes les autres fournissent une véritable source de précarité et de misère pour leurs affiliés.

La sécurité sociale des salariés est chère, rembourse très bien les petites sommes (exemple consultations), mais très mal les besoins plus élevés (8€ sur des lunettes), mais les salariés sont tenus à l’écart des comptes et en situation d’ignorance et en servitude volontaire d’un monopole de droit, car ils n’ont pas accès à des comparaisons ni accès à leur salaire brut de brut. S’ils savaient ils quitteraient immédiatement.

Les meilleurs sont les régimes spéciaux, puisque que la charge est reportée sur contribuable et pas assis sur une balance de cotisation/dépenses comme les autres assurances sociales. Une source intarissable de financement qui entraîne tous les abus et privilèges. Vous comprenez c’est gratuit, et quand c’est gratuit on ne compte pas.

Absentéisme, calculs avantageux, départs plus tôt. Vous savez c’est dans ces régimes spéciaux qu’on trouve ceux qui s’exclament le plus fort sur les ziiiiinegalités. Oui mais pas cette inégalité structurelle, la leur, celle des régimes spéciaux….

Encore un rapport qui entraînera des réformes à la marge alors que c’est tout le système qui est a revoir. Ils le savent tous. Ils en ont tous conscience. Nous aussi le savons tous. Mais les chiens de garde syndicaux des privilégies statutaires veuillent devant leurs niches sociales avec le monopole du pouvoir de nuissance.

Comme l’a fait l’exemple du président Hollande, mieux vaut offrir 1 journée sans compter à des fonctionnaires visibles que des invisibles qui n’ont rien, mais électoralement ce sont les cibles à abattre car ils ne votent pas à collectiviste.

Cher députés Fabrice Verdier et Sylviane Bultteau, puisque vous trouvez que ce régime social tellement FOR-MI-DABLE et qu’il s’améliore tellement, a en devenir un paradis sur terre, selon votre rapport, à votre prochaine interview exposez la demande de bénéficier de ce régime et d’abandonner le votre.

Soyez autre chose que des insignifiants transparents et profiteurs de système. Interrompez votre régime spécial et montrer que vous êtes des gens qui croient en ce qu’ils disent.

Mais peut être faites vous partie de ces maîtres majeurs qui ne savent pas nager ?

Oui certainement !

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

L’impunité des hauts fonctionnaires, cet autre mal français

 haut-fonctionnairesOn apprend que Fleur Pellerin vient de saisir le procureur de la République sur la base du fameux article 40 du Code de procédure pénale (l’obligation faire aux fonctionnaires de dénoncer les faits délictueux dont ils ont eu connaissance). Pur affichage opportuniste du ministre, trois jours après que l’association Anticor eut déjà porté plainte contre Mme Saal !

Je relatais dans un article précédent ce qu’il fallait penser du cas de Mme Agnès Saal, le scandale n’étant pas tant les indélicatesses de la dame, ou son recasement au ministère, mais que ces pratiques fussent couvertes par le statut de la fonction publique et que l’administration française en est arrivée à un tel niveau de corruption qu’il n’y a plus de sanctions possibles, ni de récompenses pour les meilleurs éléments, ceux qui ne sont pas partis sous d’autres cieux faire récompenser leurs talents.

En ce moment, du reste, le retour au devant de la scène du petit juge Burgaud est bien plus exemplaire du « responsable mais pas coupable », et d’une forme d’impunité délétère. Car ce monsieur a brisé des vies, et non parce qu’il aurait été jeune et inexpérimenté mais par le fait de son arrogance et de cette prétention à l’omniscience qu’on lui a inculquée sur les bancs de l’École nationale de la magistrature, et qu’il n’en a eu ni regrets, ni remords, et qu’il a été promu malgré toutes les casseroles qu’il avait au derrière.

Chaque année, la Cour des comptes fournit à foison des listes d’abus, de gabegies et d’indélicatesses dans l’administration, de celles qu’elle a pu connaître, de la partie émergée de l’iceberg, et ça ne se termine presque jamais face à une cour de discipline ou devant les tribunaux. De même que les scandales sanitaires sont restés impunis. De même que les désastres et faillites de grandes entreprises dirigées par des énarques et des polytechniciens. De même pour ces enseignants pédophiles recasés par le rectorat.

À côté de l’oligarchie politique, médiatique et même économique qui possède tous les pouvoirs, l’autre mal dont souffre la France tient aux privilèges de la haute fonction publique et à l’impunité qui y règne. Comme par hasard, les oligarques de la politique et les hauts fonctionnaires sont souvent les mêmes.

Je l’ai moi-même expérimenté comme fonctionnaire, et si je donne ici l’impression de cracher dans la soupe, je le fais d’autant volontiers que j’ai payé cher ma liberté de ton. Il n’est pas de corporatisme plus fort en France que celui de l’appartenance aux corps de l’État, des écoles qui y mènent et des ministères qui les abritent. Tout peut être pardonné dans une carrière, sauf de dire du mal de l’école qui vous a promu dans la hiérarchie des distinctions, et du ministère qui vous tient par la bride du salaire et par le mors des promotions.

C’est à cette aune qu’il faut comprendre la position du FN, telle que formulée par Florian Philippot, énarque et membre du corps des inspecteurs de l’administration, au regard des grèves de cheminots. Pourquoi faudrait-il fustiger le corporatisme des petits et faire pièce à leurs petits avantages acquis quand aucun des gros privilèges et du corporatisme éhonté des plus gros n’est jamais remis en cause ?

La solution n’est certes pas dans un renforcement des prérogatives de la haute fonction publique, comme ce disciple de Chevènement serait tenté de nous le faire avaler, avec son colbertisme dépassé ou son étatisme de derrière les fagots, mais bien dans la fin des privilèges de l’oligarchie politico-administrative, une nouvelle nuit du 6 août !

Souces: lien

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Pourquoi payer l’eau? ils ne peuvent pas couper!

 

Remplissez la piscine et la salle d’eau. Buvez sans soif. Arrosez le jardin ! C’est gratuit!

Poussez le vice jusqu’à revendre l’eau à vos voisins ou en offrant un service payant de lavage de voiture à tout le quartier. Sans payer vous êtes un irresponsable donc un intouchable.

Mieux vaut rester au bord de la piscine à siroter un verre, les glaçons sont offert par les honnêtes citoyens qui payent leurs factures.

Les faits :

Le Conseil constitutionnel a validé ce vendredi l’interdiction totale pour les résidences principales, y compris lors du non-paiement des factures de couper l’eau du débiteur qui n’a pas payé sa facture….

Le Conseil constitutionnel a validé ce vendredi l’interdiction totale pour les résidences principales, y compris lors du non-paiement des factures de couper l’eau du débiteur qui n’a pas payé sa facture….

Ce nouveau droit à utiliser l’eau sans la contrainte de payer constitue un appel et une confirmation des droits supérieurs des irresponsables sur les responsables.

douche1

Pourquoi payer sa facture d’eau ?

Difficile d’argumenter pour des parents les vertus du travail. Quand chaque jour l’exemple montre qu’il est plus facile de profiter d’un système sans barrières et sans contreparties que de se tuer au travail.

Peut être faites vous partie des gens honnêtes qui vont être majorés pour votre écart de la fin de mois dernier ou vous avez eu du mal à payer, période ou votre compte bancaire était en débit et en difficultés conjoncturelles ?

Peut être faites vous partie des gens honnêtes que l’on taxe à tour de bras et travaillez à vous usez la santé ?

Peut être vous évertuez vous à économiser l’eau, réparer à gros frais les fuites ou consommer votre eau avec parcimonie économique ?

En partant le matin au travail saluez votre voisin qui ne paye pas son eau et entre dans sa piscine. Il joue ses revenus au casino, se met dans la misère par irresponsabilité, et vous fait un signe avec son verre remplis de glaçons gratuits. Il vous remercie de votre solidarité de lui payer l’eau de sa piscine. Il la rempli tous les jours car quand c’est gratuit on ne compte pas, Et qu’importe la fuite du tuyau, il n’ouvre même pas la facture d’eau.

Maintenant le service des eaux est un bien qui ne nécessite plus de contrepartie ( même faible).

Vous travaillez vous sans recevoir de revenu ? Vous fournissez le service sans être payé ?

Imaginez qu’a partir de maintenant votre employeur vous explique qu’il n’a plus de sous et qu’il ne paiera pas, mais que vous êtes quand même contraint par la loi à travailler.

Le bon sens vous indique que s’il ne vous paye plus, il n’a plus rien à vous demander, c’est un motif de rupture de contrat. C’est logique.

On l’oublie trop souvent, mais une entreprise est une « personne morale », et à ce titre a des devoirs mais aussi des obligations. On oublie aussi que ce qui lie la société publique ou privée qui fourni l’eau est la signature et l’engagement du demandeur à payer le service de l’eau.

En quoi le fournisseur d’un service doit subir les déconvenues d’un client ?

Au nom de quoi il faut la condamner alors qu’elle n’est pas responsable de l’impayé ?

Un débiteur qui ne paye pas son eau est il obligatoirement en situation de précarité avancée ? En quoi le fournisseur de service est responsable si le créancier joue au casino sa paye, et soit contraint d’éponger les pertes par les factures impayées.

Les statuts et la définition d’une entreprise n’est pas la définition d’une association caritative ni d’une assistante sociale ni d’aide aux urgences sociales.

Son objet est totalement différent de fournir de l’eau la plus propre possible, dans de bonnes conditions avec un débit constant et sans coupures.

Gala cheveux 007La facture d’eau.

Ce n’est pas la société de service qui fixe le prix de l’eau mais la commune, par délibération du conseil municipal. Que le service soit public ou délégué à une entreprise privée.
On ne paie pas jamais du « prix de l’eau », mais le « coût du service de l’eau », car en définitive c’est cela que paie l’abonné.

Ce service est double : il consiste d’une part à distribuer l’eau potable après l’avoir collectée et traitée, et d’autre part à traiter les eaux usées. Le coût de ces deux fonctions, la distribution et l’assainissement compose le prix de l’eau. S’y ajoutent les taxes et redevances.

Qui ne paye pas ses factures ?

Avec cet arrêté, c’est l’interprétation sous-jacente de la personne en pauvreté qui est retenue.

Mais elle est loin d’être réaliste. Au nom de quelle équité le pauvre serait mauvais payeur plus que le riche ?

Un débiteur est une personne qui a reçu une facture et ne la paye pas.

En fait le vrai « pauvre », n’est pas forcement le plus grand débiteur. Tout simplement parce qu’il n’achète pas ce qu’il ne sait pas pouvoir payer. Voire devance le problème en exposant son problème a des associations caritatives ou un assistant social, tous spécialisés dans l’aide des plus démunis.

En fait l’impayé n’est pas uni-causal mais multiple.

L’impayé peut avoir une ou de multiples causes :

L’imprévoyant.

L’inorganisé.

L’opportuniste profiteur du système.

Le vol volontaire

magical_tapPlutôt que d’essayer de relever les plus en difficulté, on a plus le sentiment que la seule solution que les socialistes ont trouvé, c’est adapter la société à la précarité. C’est se donner bonne conscience en jouant avec l’argent des autres. En fait loin d’être sociale cette mesure est une rupture d’équité.

La solidarité et les bons sentiments doivent trouver une limite. La morale des bons sentiments sont à y regarder de plus près, en fait l’inverse du social recherché qui donne l’excuse coercitive d’appropriation sans payer, très immorale….

Absoudre les impayés, revient à considérer tous les pauvres comme des gens malhonnêtes qui sont les principaux responsables de créer les impayés.

Absoudre les impayés, revient à considérer le vol ou l’irresponsabilité comme un droit.

 

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Le Panthéon pour ceux qui se torchent le cul avec le drapeau.

François Holande a « oublié » de lire le joli poême du « résistant » qui vient d’être honoré des fastes de la république au panthéon. Pourtant un politicien « poète », il est surpenant de ne pas mettre en avant devant son corp son poème et son meilleur succès.

Peut être n’avez vous jamais lu ce poème « Le Drapeau » de Jean Zay le « panthéoné » ?

 

Il est donc normal pour une information libre et transparente que vous en soyez informé.

Plus que la posture polémique, le mieux est de lire les écrits de cette « Panthéonade » pour vous faire vote libre arbitre si ce type devait être enterré au Panthéon.

« Le drapeau de Jean Zay »

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes 
morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que 
cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille 
morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus jamais,
Que leurs amours ne reverront plus jamais.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…

Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,

Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que 
tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

 

Et c’est ce type aux propos outrageants et publics sur le drapeau Français qu’on met au panthéon. Un personnage qui insulte les gens parce qui le drapeau Français. 

 

Ou est tu gôôôôche morale qui poursuit ceux qui « utilisent les mauvais mots ». 

 

C’est combien la condamnation pour « outrage au drapeau »Â ?

 

Jean Zay, le gauchiste pour qui le drapeau français était une « saloperie tricolore » avec laquelle il se torchait vient de recevoir à titre posthume la consécration. 

Hollande après saluer Castro, les dictateurs des pétros-nation Arabes, nous envoie au panthéon un type qui crachait dans la soupe de la France qui le nourrissait…..

Les années Hollande, resterons dans l’histoire les années de l’indécence.

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, International, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Cameron is back

L’anti-Keynésien David Cameron a gagné les élections. Il se succède à lui même.

Davis Cameron n’est pas un 100% libéral, certes, mais au moins Cameron n’épouse pas comme les 98% de politiciens Français les idéos Keynésiens.

Les résultats de l’Angleterre sont impressionnants.

-Dépense publique réduite de 100 milliards en 5 ans.

-Création de 2,4 millions d’emplois nouveaux dans le Royaume-Uni dans le secteur privé, pendant que la France de Hollande a créé 600.000 chômeurs en plus.

-Création de la croissance la plus forte d’Europe à 2,6% par an. (France 0,4%).

-Surplus budgétaire en vue à partir de 2018. Là ou la France dépense 35% de plus que ses recettes d’impôts et s’endette et aucun surplus à l’horizon même lointain.

-Équité sociale par la fin des cumuls des aides sociales, par un regroupement unique et son plafonnement.

-Suppression de 300 000 emplois obsolètes de fonctionnaires.

-Ouverture les libertés par des référendums et plus de démocratie. (Référendum sur l’Écosse ou maintien dans l’Europe).

David Cameron, l’anti-Keynésien a gagné les élections et redressé l’économie Anglaise.

Anti-Keynes ?

Vous savez cette formation Keynésienne imposée et obligatoire monopolistique subie dans tous les cours d’économie Français. Ceux passé par l’ENA, Science Po ou les 2 grandes écoles de journalisme Français peuvent vous faire des dissertations à n’en plus finir. Keynes c’est 90% des programmes d’économie de toutes les écoles Françaises. Les 10% restant c’est une présentation à charge de l’économie de marché.

Keynes c’est aussi la «référence» des commentateurs qui analysent l’économie dans les médias. Vous savez ces gens qui se décrètent « économistes » mais n’ont jamais déposé de thèses et travaux d’économie, qui malgré des dizaines de Nobel en économie libéraux qui existent, n’en évoquent qu’un seul, Kruggman, le seul qui soit Keynésien.

Keynes est aussi la « préférence» de tous les partis politiques Français. UMP, PS, PC, FN et souverainistes. Tous sont « anti-libéraux ». Tous prétendent intervenir pour soi disant le bien dans l’économie de marché.

En effet les théories de Keynes ont pour les politiciens offre une valeur ajoutée pour se faire élire et disposer du pouvoir.

Avec Keynes l’état est la solution a tout. Elle donne le pouvoir à l’état. Donc à eux. Au nom de la théorie de la relance par l’état les théories Keynésiennes permettent d’acheter des « clientèles électorales », les générations futures n’ont pas l’age de contester ni ne votent. Et bien Cameron c’est tout l’inverse. Il ne croit pas aux théories Keynésiennes.

La comparaison avec l’épouvantail du socialisme Keynésien France.

Cameron vient de démontrer qu’il est possible de transformer une économie en menant des réformes de structure et quand même se faire réélire.

Il faut dire que Cameron disposait d’un atout exceptionnel qui lui a permis de faire un pied de nez aux sondages et écraser la gauche Anglaise. La comparaison avec l’exemple Français.

Dans la campagne électorale, Cameron a comparé ses résultats à ceux de François Hollande « Le Labour nous rendra aussi mauvais que la France » et accusé son concurrent travailliste, Ed Miliband, qui voulait il y a trois ans voulait faire un copié-collé de la même politique que le gouvernement français.

Dans l’opposition face à Ed Miliband, Cameron a souligné que « Le chômage de l’autre côté de la Manche est presque deux fois plus important qu’au Royaume-Uni et notre économie croît sept fois plus rapidement que celle de la France ». « Imaginez si Miliband avait eu la liberté de réaliser son rêve français : les retombées se feraient sentir via des pertes d’emplois catastrophiques, une baisse du niveau de vie, une dette à faire pleurer et la chute rapide de tout espoir en notre avenir », « le simple comté du « Yorkshire » a créé davantage d’emplois que la France toute entière ».

Comment David Cameron a réduit le chômage ?

Cameron a réduit le chômage a un niveau qui n’a jamais été vu en France depuis 1973 et des générations entières. De 10% à 5,5% en 5 ans. Il a augmenté le PIB et a permis à l’Angleterre de doubler la France en richesse produite.

1-Encourager l’investissement micro-économique.

Pas de taxe sur les plus-values de cession, pour les investissements réalisés dans une petite entreprise.

Il y a donc une rémunération du risque, qui n’existe pas en France. Investir à partir de 0, permet de s’enrichir et c’est aussi là ou il y a le plus grand potentiel de croissance.

2-Le salarié moins cher et plus de souplesse adaptative.

Le coût du travail est nettement inférieur, quand un employeur dispose de 4000€ pour payer son salarié, le salarié Français reçoit 2000€ là ou l’Anglais reçoit 3500€.

Le total des charges sur salaire est de 22% contre 50% en France.

Possibilité jusqu’à un an après l’embauche, de se séparer d’un salarié sans aucune compensation, ce qui permet à l’employeur de prendre le risque d’attaquer des nouveaux marchés et prendre des risques.


 

3-L’état est au service des citoyens et pas les citoyens au service de l’état.

En France la question au Bac d’économie en 2013 était « que devons nous à l’état ». Cameron aurait répondu. « Rien, car c’est l’état qui me doit tout. Je paye des impôts pour cela.  » En France la mentalité c’est avant tout la recherche des impôts et la taxation car il faut « nourrir l’état » et les entreprises ne sont que des sandwichs pour un état cannibale et chronophage. En Angleterre les impôts sur les entreprises ont reculé à 20% pour s’adapter à la compétition de la mondialisation des productions.

4-Donner un travail a un chômeur c’est mieux que lui donner des aides sociales.

Cameron a rationalisé toutes les aides sociales, pour n’en donner qu’une seule et plafonnée. Il a éliminé les sources de cumuls sociaux et rendu le travail plus attractif que la dépense d’énergie a chercher des aides sociales en tout genre.

5-Baisse de la charge du secteur public.

Conscient que le secteur public est à charge du secteur marchand, Cameron a décidé une cure d’amaigrissement pour le secteur public, qu’il a redistribué en baisse d’impôt pour le secteur marchand pour l’aider à investir et s’adapter. Le gouvernement britannique est parvenu à faire reculer le poids du secteur public dans l’économie de près de 50% en 2009 à 44% cinq ans plus tard, à titre d’indication la France caracole elle à 57% du PIB.


 

Les critiques sociales sur les riches ou le niveau de vie sont elles fondées?

Avec nos journalistes Français qui votent à 80% à gauche, cette réussite doit être minimisée. Pensez donc. Chaque article de la presse subventionnée par l’état se doit de trouver des nuages au tableau. Le seuil de pauvreté, ou les riches de plus en plus plus riches et moult indicateurs Marxistes sont bien entendu là pour sauver les apparences de ne pas donner l’idée d’adopter en France des politiques libérales non-clientélistes qui marchent.

Les riches Anglais de plus en plus riche ? Oui certainement. Mais ce n’est pas une tare. Et ils contribuent a employer des milliers de personnes.

L’Angleterre attire les entrepreneurs les plus fortunés du monde. Les plus riches Britanniques sont majoritairement des naturalisés. Le top 10 et l’origine de la fortune pour se donner une idée.

1. Lakshmi Mittal and family, Parti de la simple entreprise de récupération de métaux (casse) de son père en Inde. Naturalisé Anglais.

2. Alisher Usmanov, Né russe, naturalisé anglais, fils de procureur il démarre de zéro en montant sa boite.

3. Roman Abramovich Ancien militaire devient riche en montant sa boite.

4. Sri and Gopi Hinduja Les enfants d’origine Indienne ont repris la boite de leur père. Rien a voir entre ce que c’est devenu et le point de départ. 

5. Leonard Blavatnik A créé sa société en 1986. Parti de zéro.

6. Ernesto and Kirsty Bertarelli -Effectivement c’est un fils à Papa. Revend la société familiale et recrée une société d’investissement qui deviendra grosse.

7. The Duke of Westminster -Gestion de patrimoine familial

8. David and Simon Reuben Famille d’immigrés Indiens qui fera fortune dans l’investissement de l’aluminium.

9. John Fredriksen and family -Son père était un professeur de psychiatrie, et son grand-oncle était le peintre. Des gens ordinaires.

10. Galen and George Weston and family -A créé sa première épicerie en 1961. le plus jeune de neuf enfants. Son origine est modeste….

Bref la réalité capitalistique n’est certes pas parfaite, mais très très loin des clichés de gauche caricaturaux.


 

Un nombre intolérable de gens sous le seuil de pauvreté ? Oui certainement voir des gens pauvre n’est pas encourageant. Mais le seuil de pauvreté est un agrégat, et correspond a une situation instantanée qui ne révelle pas le dynamisme d’évolution de situation.

Le seuil de pauvreté mesure la part de la population qui dispose d’un revenu mensuel inférieur à 60 % du revenu médian du pays. En Angleterre les pauvres sont comptés « sous le seuil » à 882 euros par mois soit 16,4% de la population. C’est dans la moyenne européenne. Mais la gauche Française aime à longueur d’articles du Monde ou Nouvel Obs rappeler que c’est bien plus qu’en France.

Il faut dire qu’en France dans ce chiffre médiatique on cache le niveau de renouvellement des populations sous le seuil de pauvreté qui met la France dans les derniers pays d’Europe.

S’il est plus possible de devenir pauvre en Angleterre, car socialement moins généreuse, l’Angleterre de David Cameron assure aussi plus rapidement un ascenseur social. Là ou en France les pauvres restent au RSA toute une vie en Angleterre la dynamique de s’en sortir est bien meilleure.

La probabilité de trouver un emploi en Angleterre étant nettement meilleure, le chômage de longue durée est 3 fois moindre. Il est plus probable de sortir de la pauvreté dans le comté du Yorkshire qui a creé 100 000 emplois de 2010 à 2014 que dans n’importe quelle région de France qui en détruit des centaines tous les jours.

Cameron expliquait sa philosophie dans sa campagne électorale, son principe fondamental est que le pouvoir doit être délégué par les politiciens à la société civile, du niveau central au niveau micro-économique.

L’idée que les gens, dans leur vie quotidienne, dans leurs maisons, dans leurs quartiers, dans leur milieu de travail soient autonomes et ne dépendent pas des fonctionnaires, des autorités locales ou du gouvernement pour obtenir des réponses aux problèmes auxquels ils sont confrontés, doivent rester libre et assez puissant pour eux-mêmes pour trouver au niveau microéconomique leurs solutions pertinentes.

Que les ambitions personnelles des individus doivent être encouragées, valorisées et au contraire du socialisme, ne doivent pas être limitée par l’intervention d’un gouvernement.

Cameron is back

 

Posted in Actualité, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Nouveau préfet du département « hors cadre ».

Le 29 avril un nouveau préfet vient d’être nommé. C’est Christian Gravel. Sa nomination lui donne la gestion de la région « hors cadre ».

Mais qui est Christian Gravel ? C’est une carrière de 10 ans comme secrétaire de la mairie d’Evry (Essonne). Une mairie ou a été élu un socialiste il y a quelques années, un « parachuté » (Mannuel Valls), dans une ville qui vote toujours à gauche ou même une chèvre du moment qu’elle aurait une étiquette rose ou rouge serait élue.

Le maire d’Evry est devenu ministre, et Christian Gravel est resté son « secrétaire » et l’a suivit comme porte parole de Mannuel Valls. C’est ce même ministre, Mannuel Valls qui vient de le nommer préfet « hors cadre ». 

Vous ne connaissez pas ce département « hors cadre » ? Vous savez ? C’est ce joli département ou l’on trouve la ville bien connue de « travail-fictif » situé à quelques kilomètres de la rivière « clientélisme » dominée par le mont « conflit d’intérêt » qui domine cette belle région.

Le chef lieu, la ville de « Aux frais du contribuable » est bien connue. La préfecture située dans le quartier de la « Gamelle est bonne pour les copains » a fait l’objet de plusieurs objections de la cours des comptes, comme préfecture inexistante, poste fictif, clientélisme, passe droits dans un rapport de 2014, qui justement a été remis à Manuel Valls.

https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/La-gestion-des-prefets

Depuis des années, de nombreux rapports de la cour des comptes dénoncent les dérives pour le contribuable de ces préfets fantômes. Une simple recherche sur Google vous rappelle de nombreux articles sur tous ces préfets sans préfectures. Dans les médias de droite ou de gauche. Même des émissions de TV à heures de grandes écoutes ce scandale a été signalé. Mitterand, Chirac, Sarkozy on usé jusqu’à la corde la ficelle de cette supercherie de nominations en conflit d’intérêts.

La cour des comptes stipule même que le préfet doit être de neutralité politique absolue. La cours des comptes stipule même dans son rapport confié à Manuel Valls en juillet 2014 le fait que les préfets s’inscrivent forcément dans une neutralité hautement républicaine, même s’ils attestent d’un fort lien de loyauté avec le pouvoir central. Donc ne doivent être nommés s’ils sont colorés politiquement.

La Cour, dans ses observations émises indiquait que sur l’année qui lui sert de référence de calcul, en 2013, sur un effectif de 250 préfets gérés par le ministère, seuls 127 étaient affectés à un poste territorial, soit la moitié, alors que 37 étaient détachés, 12 en disponibilité, 1 en dehors des cadres, et 75 dans la situation dite « hors cadre ».

La conclusion de la cour des comptes est sans appel « la suppression pure et simple de la voie d’accès au corps des préfets par nomination en mission de service public, serait source de clarification et soulignerait davantage l’identité professionnelle du corps fondée sur les fonctions de représentant de l’État dans un territoire ».

Manuel Vall vient de nommer son ami, certes comme l’on fait ces prédécesseurs de gauche et de droite, mais n’est-il pas temps de demander des comptes publiquement ? Que la gabegie s’arrete un jour ?

Ça ne fait que quelques lignes dans les journaux ou comme aujourd’hui dans cet article et puis c’est finit on en parle plus…..Sauf que comme à l’habitude ça coûte et cher et pour longtemps.

Cela fait des années que des nominations pratiquées par François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy et maintenant Hollande perdurent.

Un décret du 29 juillet 1964, consultable sur le site gouvernemental Légifrance, et modifié le 16 février 2009 stipule que « les nominations préfectorales impliquent une obligation d’affectation sur un poste territorial  ». Ce qui est logique.

 

Donc dans la pratique, ce monsieur Christian Gravel, préfet sans affectation territoriale va percevoir, une rémunération mensuelle brute de 6 500 euros a peigner la girafe ou tresser des colliers en macramé. Au bout de 6 mois il aura droit a une retraite indexée sur ses derniers revenus de fonctionnaire, d’environ 4500€, pas comme vous vil contribuable « normal » sur 25 années, soit un ratio 50 fois plus et une réalité de carrière.

Si ce brave homme vit vieux (disons 30 années à la retraite il bénéficiera de 6 mois de poste fictif, et 30 années de rente d’état sur cette base.

 

N’oublions pas que cette personne pourra « cumuler » ses régimes de retraite speciaux. Pas comme vous vil contribuable larbin qui si vous avez plusieurs jobs dans votre carrière n’avez qu’une seule retraite en plus limitée au seuil sécu. Lui ne sait même pas ce que c’est.

 

Nous, les contribuables payons au présent des centaines de retraites de préfets qui n’ont jamais eu de préfectures. Ces gens bien nourris, aux frais de l’état font partie des classes qui ont un taux de mortalité le plus faible. A chacun nous assurons entre 30 et 50 années de rente pour 6 mois de fin de carrière pseudo-effectif.

 

En tant que vil capitaliste bien connu sur ce site, prônant le revenu basé sur le risque ou l’investissement, et la stricte équité individuelle des régimes de retraite, je me pose une vil question capitaliste.

De quel capital doit mettre de coté un capitaliste pour bénéficier de 4500€ de rente par mois comme un préfet ?

 

Une récente étude indiquait que pour disposer de 1000€ par mois il fallait disposer d’un capital à placer entre 250 et 300 000€ en assurance vie.

 

Bref, 6 mois de travail fictif rapporte un équivalent capitalistique de 1 million d’€uros. Un capitaliste doit déposer en banque cette somme pour disposer de la même rente d’état. Bien le régime spécial, sans le risque et sans rien inventer ou innover. Elle est pas belle la « répartition » à la Française ? 

Mieux que n’importe quel placement financier. Un revenu supérieur à des dividendes sans le risque alléatoire d’investir dans un projet personnel, ou Google ou Tesla.

 

La rente sans aucun investissement sans le risque ni la mobilisation de capital.

 

 

Le 1er ministre ne peut pas ne pas savoir que ses nominations sont des abjections clientélistes.

Rapports, articles dans tous les journaux, émissions à la TV, même le chien sait que nommer un copain préfet sans préfecture à gérer est un scandale et une forme de prise d’interet illicite.

Le Président moraliste des « moi je » ne peut ignorer. C’est clairement et en évidence flagrante que ces gens abusent de leur pouvoir.

 

Nous avons 5 millions de chômeurs. Il faut attirer les investisseurs du monde entier.

Trouver des gens qui mobilisent leur argent pour innover et créer.

 

L’état dépense chaque année 35% de plus que les recettes des impôts. Et vous voudriez une acceptation de l’impôt par ceux qui restent pour financer du clientélisme et des rentes d’état imméritées ?

Nous sommes en overdose de clientélisme.

 

L’interventionnisme d’état ne sert que des intérêts de caste, catégoriels et de clientèle.

Les politiciens Français sont à vomir. 

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Tribune libre0 Comments

Pétrole: la victoire du capitalisme triomphant

Le prix du carburant est actuellement en train de baisser et nous ne sommes pas arrivé à la répercussion complète de la baisse du Brut. Le brut est moitié prix par rapport à il y a seulement 6 mois.

Fiscalité française subie, notre litre ne va baisser que de 30%. Il n’en reste pas moins que la baisse des prix en cours est en train de devenir spectaculaire. Cette baisse contraste avec les pics d’augmentation des marchés de monopoles comme le prix du timbre de la Poste qui a augmenté de +20 % en deux ans ou celui du train qui augmente joyeusement chaque année.

le-plein2BLe marché du pétrole.

Le marché du pétrole est un marché dit « inélastique », ou « marché captif ». Il nous est indispensable pour nous chauffer, pour nous équiper ou nous déplacer. Le pétrole donne le pouvoir de vous mettre en dépendance. Le marché du pétrole dispose de clients qui ne peuvent pratiquement pas s’en passer.

Le cartel du pétrole.

Le marché du pétrole est dit marché de cartel. Ce n’est pas un marché libre, il n’est pas réellement en concurrence de compagnies privées, mais un marché de production d’états, marché fermé administré par par le cartel d’états en quasi-monopole connu sous le nom de OPEP. Ce cartel existe depuis les années 60, il réunit 85% de l’offre des pays producteurs. L’OPEP a été composé par l’impulsion du Shah d’Iran, associé au président Vénézuélien Romudo Bétancout. À l’origine, seuls cinq pays en étaient membres en 1960: l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak, le Koweït et le Venezuéla. Ils furent rejoints par d’autres pays producteurs, le Qatar en 1961, l’Indonésie en 1962, qui se retira en 2008, la Libye en 1962, Abou Dhabi en 1967 qui avec six de ses voisins formera les Émirats arabes unis en 1971, l’Algérie en 1969, le Nigeria en 1971, l’Équateur en 1973, le Gabon en 1975, qui se retirera en 1996, l’Angola en 2007.

Pétrole, ressource épuisable ?

En économie capitaliste, les ressources ne sont pas jamais « naturelles » mais « crées » par l’homme ou les besoins économiques. Lorsqu’une ressource arrive à épuisement elle est tout simplement « remplacée » par d’autres que nous ne connaissons pas encore.

La ressource du mammouth est épuisée depuis longtemps, même si elle a permis a des générations d’hommes de vivre. Le monde a régulièrement changé de ressources.

On n’exploite même pas 0,1% des matériaux présents dans les profondeurs de la terre et des océans. Et l’espace n’a jamais fait l’objet d’exploration.

On vous rassure ceux qui ne croient pas au système capitaliste, il y a de la marge avant la fin des ressources naturelles, quelques millions de générations.   

C’est le prix de marché qui oblige l’économie capitaliste à modifier sa ressource de base. Plus on approche d’une offre faible comme la baisse naturelle de la ressource pétrole, plus l’ingéniosité de l’homme capitaliste est efficiente. L’offre de pétrole devenant rare son prix augmente. Si le pétrole devient cher, elle oblige l’homme capitaliste a chercher plus loin et innover vers dans d’autres directions. Le pétrole plus cher rend rentable la prospection et la découverte de nouveaux gisements qui rend caduque la supposée fin proche de la ressource pétrole ou rend rentable des gisements d’énergie différentes comme actuellement le gaz de schiste.

C’est la dynamique de l’offre démontrée par l’économiste Ricardo « La valeur d’échange dépend de sa rareté ».

Le capitalisme gagne toujours à la fin.

Depuis quelques années, qu’avez vous fait ? A moins de disposer d’un gisement dans votre jardin, vous avez fait attention au gaspillage de carburant. Vous avez conduit économiquement. Vous vous êtes chauffé rationnellement. Vous avez acheté des véhicules moins consommateurs, les industries ont fait de même. Vous vous êtes inconsciemment adapté au marché. Vos décisions individuelles de bon sens ont créé une main invisible, qui a fait baisser la demande sur le marché du Cartel du pétrole.

Les entrepreneurs Américains avec l’exploitation des schistes bitumeux a fait reculer de plusieurs décennies l’hypothèse d’une crise énergétique. Depuis début 2014 les États-Unis ont pu s’affranchir de la dépendance au cartel de l’OPEP, mais en plus exporter leur gaz de schiste dans le monde entier.
 Désormais, les États-Unis produisent 12 millions par jour et pouvoir exporter environ un million de barils de pétrole par jour. À titre de comparaison un pays comme l’Iran produit environ un million et demi de barils par jour.

Les consommateurs occidentaux et les entrepreneurs Américains ont vaincu en 2014 le Cartel alors que personne n’avait prévu la victoire de la main invisible sur le cartel.

le-plein4Les conséquences sur l’OPEP.

L’Arabie Saoudite vient de perdre la première place de producteur de pétrole au détriment des USA. Elle a décidé de réagir en baisant drastiquement ses prix de brut. La course poursuite qu’elle a engagé avec les USA rend le pétrole planétaire moins cher.

La situation est beaucoup plus inquiétante pour l’Algérie et le Venezuela qui encaissent les coups difficilement. Le pétrole est le seul produit d’exportation de ces 2 pays.

En 2014, le Venezuela et l’Algérie sont entrés en récession. Ces 2 pays payent les conséquences de ne pas avoir su développer une économie hors pétrole. Il y a un mois, le 30 décembre, la Banque centrale du Venezuela a donné des chiffres accablants.

La Russie elle aussi s’enfonce dans la crise. Même si son économie est plus diversifiée et ne dépend pas que de ses exportations de son gaz et ses tarifs liés aux prix du pétrole. Le pays, associé a une guerre à ces frontières et un conflit de voisinage avec les pays occidentaux, un auto-boycot des produits étrangers le rouble chute. Le pays rentre en crise.

le-plein7Et la France ?

La France fait le pire choix qui puisse se faire.

Nous avons du pétrole moins cher. La France dit au monde entier, prenez les dernières gouttes les moins chères et servez vous en en pour créer des emplois et de la croissance. Nous Français, nous choisissons de ne pas en prendre et acheter au contraire subventionner les achats de panneaux solaires chinois, de hideuses éoliennes Danoises, et taxer à mort les contribuables de motifs écologiques pour qu’ils ne bénéficient d’encore moins de pouvoir d’achat.

La France choisit de se priver d’une ressource en baise contre des ressources qui sont caduques.

La « transition énergétique » décidée est une folie financière, qui ajoutera du chômage de masse au chômage de masse. Au lieu de laisser la main invisible du marché laisser faire seule et sans intervention les investissements privés dans les énergies, le gouvernement socialiste engendre un monstre.

La « transition énergétique ». La transition énergétique rend déjà vos voitures plus chères, représente 20% de taxe sur votre électricité et gaz, et moult « taxofolies » pour votre soi-disant bien écologique.

On vous stigmatise le CO2 d’études pseudo-réalistes matin midi et soir, on vous infantilise de « changement climatique » pour chaque événement météorologique naturel, et ce dernier doit absolument vous culpabiliser d’être un monstre anti-écologique parce que vous avez pris pour aller au marché votre véhicule au lieu d’y aller à vélo sous la pluie. C’est vous le vil coupable de l’inondation de Trifouillis le Bocage.

le-plein1En France il y a des collèges Karl Marx et mais aucun Ricardo ou Adam Smith. Le seul capitalisme enseigné que les français connaissent c’est celui de l’interventionnisme de l’état ou capitalisme de connivence. Le pire des capitalismes. Le vrai c’est le capitalisme de concurrence, le seul qui sait faire profiter le consommateur de pouvoir d’achat. 

Encore une fois, le capitalisme triomphant gagne toujours à la fin! 

Posted in Actualité, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

La rupture s’accroît entre les fonctionnaires et les salariés

La rupture s’accroît entre les fonctionnaires et les salariés

La proclamation des résultats, mardi 9 décembre, aux élections professionnelles dans la fonction publique a souligné l’écart croissant entre les agents publics et les salariés du privé.

Triomphe des syndicats de « fonctionnaires »

Premier élément caractéristique: la participation au scrutin s’est maintenue à un niveau supérieur à 50%, et a même assez faiblement reculé (1,8 point en moins, à 52,3%) par rapport à 2011. C’est dans la fonction publique territoriale que le phénomène s’est le plus marqué: la participation a baissé de près de 5 points… mais c’est toujours dans la territoriale que l’on vote le plus (près de 55% de participation). Globalement, 2,6 millions de fonctionnaires se sont déplacés pour voter…

Fonctionnaires

Deuxième élément caractéristique du scrutin: la FSU, syndicat enseignant par excellence, connaît une très faible érosion avec 0,2 point perdu (de 15,8 à 15,6) entre 2011 et 2014, malgré un changement de majorité parlementaire qui handicape sa liberté de manoeuvre et l’oblige à une plus grande loyauté vis-à-vis du pouvoir. Les syndicats « autres », c’est-à-dire les autonomes, gagnent 0,2 point (de 5,7 à 5,9), et la FGAF (Fédération générale autonome des fonctionnaires, qui regroupe des minoritaires comme le SNALC) triple son score (de 0,7 à 1,9).

Autrement dit, les syndicats spécifiques à la fonction publique, sur la totalité des 2,6 millions de voix, ont totalisé 15,8% des bulletins (contre 14,6% en 2011). Un septième des fonctionnaires vote pour un syndicat purement catégoriel… Mais ce chiffre s’élève à 23,2% pour la seule fonction publique d’Etat, contre 21,3% en 2011. C’est la grande révélation de ce scrutin: les fonctionnaires d’Etat se reconnaissent de moins en moins dans les syndicats « généralistes », et prennent de plus en plus conscience de la spécificité (de l’antagonisme?) de leurs revendications propres.

FO gagne du terrain chez les fonctionnaires

Autre indicateur de cette tendance au schisme entre fonctionnaires et salariés du privé: les résultats de FO. La confédération progresse de 0,5 point sur l’ensemble du scrutin, mais de 1 point dans la fonction publique hospitalière où elle « rattrape » peu à peu la CFDT, pourtant en progression de 0,4 point.

Surtout, FO consolide sa première place dans la fonction publique d’Etat, avec 17% des voix (et des plébiscites isolés comme au Conseil d’Etat), ce qui permet de distancer de façon de plus en plus nette non seulement la FSU, mais aussi la CGT qui a perdu 1,4 point. Sans une contre-performance au ministère de l’Intérieur où la CGC a raflé la mise, l’emprise de FO sur le dialogue social dans les services de l’Etat serait encore plus grande.

Cette réussite de FO récompense la mobilisation très importante du syndicat, et tout spécialement de Jean-Claude Mailly lui-même, qui a arpenté les terres de la fonction publique pendant trois mois pour porter la bonne parole: défense du service public, lutte contre l’austérité, mais parole mesurée contre le gouvernement. Manifestement, cet engagement a payé, mais il s’est fait sur un discours taillé sur mesure pour la fonction publique et beaucoup moins audible par les salariés du privé. D’ailleurs, on serait bien en peine de dégager aujourd’hui la parole de FO commune au public et au privé.

Au total, FO talonne désormais la CFDT à 0,6 point pour la deuxième place du podium dans l’ensemble de la fonction publique.

L’UNSA passe la barre des 10%

Autre percée qui étaie l’idée d’une scission entre les revendications des fonctionnaires et celles des salariés: celle de l’UNSA, qui gagne un point et atteint désormais les 10,3%. Cette percée est très nette dans la territoriale, où l’UNSA gagne près de deux points, mais elle est significative dans les services de l’Etat, avec des percées sectorielles intéressantes comme à l’Education Nationale, et un seul recul majeur enregistré: dans l’enseignement supérieur.

Là encore, la montée de l’UNSA montre bien « l’atypisme » des fonctionnaires par rapport à leurs cousins du privé.

Au total, les quatre représentatifs nationalement dans le secteur privé (hors FO) représentent 48,5% des voix et sont désormais minoritaires dans le service public. Ils représentaient 51,4% des voix auparavant. Autrement dit, les élections dans le service public ont d’abord montré le recul des syndicats « généralistes » représentatifs dans le secteur privé, avec une chute de 3 points.

Les fonctionnaires et les avionneurs mettent Lepaon KO

La CGT apparaît comme la grande perdante du scrutin, avec une perte totale de 2,3 points, qui la maintiennent en tête, mais avec une avance de moins en moins confortable. La CGT a perdu près de 4 points dans la fonction publique territoriale, vivier pourtant utile pour le fonctionnement de la maison: les collectivités adorent mettre des fonctionnaires à disposition de la section locale CGT pour éviter les conflits. Ce vivier est manifestement mal en point.

Partout ou presque (la CGT progresse fortement dans les services du Premier Ministre…), les indicateurs sont au rouge. A la Poste, la CGT perd près de trois points. A la Ville de Paris, elle perd 6 points! Même l’Humanité n’a pu s’empêcher de faire ce constat douloureux.

Au même moment, Airbus organisait ses élections internes. La CGT y a perdu sa représentativité:

Le délégué syndical central de la CGT chez Airbus Sas Operations, Xavier Petrachi, a expliqué ce revers à l’AFP en déclarant: « C’est peut-être le signe d’un repli sur soi des salariés d’Airbus désireux de garder leur statut, et la conjoncture n’est pas non plus favorable à notre syndicat qui a fait beaucoup pour faire élire François Hollande ».

« L’affaire Thierry Lepaon a aussi brouillé notre message et nos valeurs de solidarité », a également estimé M. Petrachi, évoquant la mise en cause en interne du secrétaire général de la CGT pour des dépenses et indemnités jugées « scandaleuses » par nombre de militants et de cadres.

M. Petrachi a appelé vendredi « à titre personnel » au départ de M. Lepaon en twittant: « Cette situation devient insupportable: qu’il démissionne ».

Lepaon sur la bretelle de sortie

Ce Petrachi a manifestement dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas – tout le monde étant conforté par un sondage d’opinion indiquant que la popularité de la CGT avait baissé de 14 points en un an. Les langues ont d’ailleurs commencé à se délier à la CGT, et les plumes à couler. Les journalistesadhérents du syndicat ont demandé officiellement la tête de leur chef, avant que divers influenceurs du syndicat ne demandent la même chose.

En fait, à l’issue d’une réunion de la commission exécutive tenue le mardi 9 décembre, Thierry Lepaon n’a pu éviter la convocation d’un conseil confédéral national (CCN), après de multiples péripéties dont on lira le détail sous la plume de Leila de Comarmond. L’hypothèse d’un remplacement par Martinez, de la métallurgie, ou d’une direction collégiale, reste plus que jamais d’actualité.

La position du secrétaire général de la CGT est paradoxale. Au train où va la vie de sa confédération, il devrait encaisser, au mois de janvier, le choc de sa destitution, mais son obstination à rester en poste contre vents et marées ne manque pas d’intriguer. Peut-être la démission probablement forcée de l’administrateur Eric Lafont lui donne-t-elle l’illusion d’avoir actionné un fusible qui le protègera.

Cette illusion semble bien enracinée dans le psychisme du secrétaire général! puisque deux fédérations, dont celle des services publics, ont demandé sa tête en fin de semaine.

Le MEDEF arrondit les angles du dialogue social

Curieusement, cet affaiblissement de la CGT ne profite ni au MEDEF ni aux autres organisations patronales, qui rencontraient cette semaine les syndicats à l’occasion d’une réunion sur le dialogue social et sa modernisation en entreprise.

Au-delà des habituels atermoiements propres aux négociations interprofessionnelles, la position patronale semble plus que jamais divisée entre les colombes du MEDEF, prêtes à lâcher des concessions, notamment dans les TPE, et les faucons de la CGPME et de l’UPA, hostiles à toute reconnaissance des syndicats dans les murs des petites entreprises. Finalement, le MEDEF a proposé un texte mou et sans grandes ambitions, qui est toujours perçu comme un texte d’attente par les organisations syndicales.

Une séance de négociation avait lieu jeudi, qui n’a débouché sur aucune avancée concrète. En réalité, le chef de file patronale n’a aucune marge de manoeuvre pour sortir le processus de l’ornière, et la CGPME et l’UPA occupent leur siège, mais s’abstiennent de toute participation aux discussions. Faute de possibilité d’avancées, le MEDEF a donc envoyé un ultimatum… aux autres mouvements patronaux, en indiquant qu’il plierait bagage si, la semaine prochaine, les positions de la CGPME et de l’UPA n’avaient pas avancé.  On s’en amuse par avance.

Le patronat sans boussole face à la loi Macron

La crise patronale est probablement plus profonde qu’il n’y paraît. Le mouvement de grève initié par la CGPME cache un vrai désarroi vis-à-vis d’une crise qui remet en cause les logiques traditionnelles.

Les débats autour de la loi Macron en sont le signe. Alors que Pierre Gattaz écrit au gouvernement pour proposer des réformes dont la vacuité sont hallucinantes, le vice-président du MEDEF soutient la loi Macron:

Le projet de loi Macron, qui affiche l’ambition de « déverrouiller » l’économie française et sera présenté mercredi, va « véritablement dans la bonne direction », a estimé lundi le président du pôle entrepreneuriat du Medef, Thibault Lanxade sur RFI.

« Ce que propose aujourd’hui Emmanuel Macron va véritablement dans la bonne direction. Sur les professions réglementées il y a un certain nombre de corporatismes qu’il faut faire évoluer », a déclaré le responsable de l’organisation patronale à deux jours de la présentation en conseil des ministres de ce projet touchant à une multitude de sujets.

« Oui, le texte est intéressant. Il va dans beaucoup de directions » dont l’assouplissement des règles du travail du dimanche, autrefois « tabou » et qui est « une des premières choses que (le président du Medef Pierre Gattaz) a exprimées », a affirmé M. Lanxade.

« Est-ce qu’il ira jusqu’au bout ? Aura-t-il la capacité et la latitude politique pour mener à bien ces réformes, ça nous le souhaitons », a-t-il poursuivi, soulignant qu’il y aurait « des résistances » dans le camp du ministre de l’Economie et « peut être aussi dans certaines zones de corporatisme patronal ».

Corporatisme patronal? Une allusion, probablement, à la position de la CGPME, qui considère que la loi Macron est « un nouveau coup de poignard planté dans le dos du commerce de proximité ».

On imagine l’ambiance dans les réunions patronales, à un moment où la CFDT a manifesté son soutien au travail du dimanche.

Deux sujets à suivre

Cette actualité foisonnante ne doit pas faire oublier deux sujets d’actualité d’un intérêt majeur.

D’une part, le MEDEF a commencé une délibération sur l’épargne salariale qui mérite un suivi particulier. L’enjeu est de développer l’épargne salariale dans les PME et les TPE, alors que la majorité a triplé le forfait social lors de son accession au pouvoir, en 2012.

D’autre part, le suivi exact des accords de branche pour le pacte de responsabilité donne lieu à de belles passes d’armes entre le MEDEF et le gouvernement. Le bilan des négociations sera à tirer prochainement.

Source: eric-verhaeghe

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Et pendant qu’on pleure, ils nous font les poches !

Le 10 janvier (samedi dernier, donc), au lendemain de la dernière tuerie qui achevait cette semaine barbare, pendant que la France en état de choc descendait spontanément en masse dans les rues, préfigurant la manifestation historique du lendemain, que faisaient Manuel Valls et Ségolène Royal ? Je vous le donne en mille : ils signaient entre deux mouchoirs et en douce le décret lançant la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges. Une ineptie à 2 milliards d’euros !

115 km de voies au prix du platine. Contre l’avis négatif du Conseil d’État début décembre. Contre la mise en garde de la Cour des comptes en octobre dernier, laquelle dénonçait déjà et en pure perte « les folles dérives du TGV ». Un rapport qui établissait que « le maillage extrêmement large du territoire – pour satisfaire tous les élus — est une hérésie économique. Les TGV desservent ainsi 230 gares en France, un outil d’aménagement du territoire ruineux. »

Une commission nommée « Mobilité 21 » avait pourtant été chargée par le gouvernement de « fixer en 2013 des priorités aux grands projets d’infrastructures », comme le rappelle Le Figaro. Et elle a rendu sur cette ligne un avis négatif. Qu’importe. Comme le confie le député UDI Bertrand Pancher au quotidien, il s’agit là à l’évidence d’« une décision guidée par l’intérêt particulier qui prend le pas sur l’intérêt général ».

L’intérêt particulier d’un certain François Hollande assurément, qui se vit toujours en président du conseil général de Corrèze. Hollande qui ne voudrait pas fâcher sa marraine Bernadette Chirac, qui crèvera elle aussi les griffes plantées dans son fauteuil d’élue. Hollande qui s’est rabiboché avec Ségolène Royal, qui lui sert désormais de soldat à tout faire et à qui il ne refuse rien, pas plus le fiasco de l’écotaxe que ses caprices ferroviaires.

Des gares vides, il n’en manque pas sur le trajet de nos TGV. Vendôme, Châtellerault, Le Creusot, pour ne citer qu’elles, ou encore celle du Futuroscope de Poitiers, par exemple, qui ne voit parfois passer en hiver qu’un seul voyageur par jour. Le groupe ferroviaire SNCF et RFF traîne déjà un boulet de 44 milliards d’euros de dettes. Certaines lignes sont déficitaires à plus de 80 %. Et qu’importe« l’écologie » dont on nous rebat pourtant les oreilles. Avant que n’éclatent les tueries islamistes, la France a vécu un pic de pollution, particulièrement aigu dans la vallée de Chamonix. On a même interrompu un moment le trafic des camions les plus pollueurs sous le tunnel du Mont-Blanc. S’inquiète-t-on alors du ferroutage moribond ? Non. On continue de s’écharper sur le tracé du TGV Lyon-Turin.

Un problème ? Aucun. Comme l’a dit François Hollande pour les emplois aidés :« Pas grave, c’est l’État qui paye. » Mais dis-moi, mon gros, c’est qui, « l’État » ?

Source Marie Delarue

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

4 contre-arguments libéraux clés

S’il y a des sujets qui méritent amples discussions et débats, il y a en revanche une pléthore de clichés dans les débats politiques qui ont la vie dure. Sans développer une liste exhaustive de contre-arguments, voici quelques points que je considère comme clés, avec d’autres liens pour approfondir et rebuter les clichés les plus répandus. J’ai même une certaine difficulté à les qualifier d’arguments « libéraux » dans la mesure où – disons-le – ce n’est que du bon sens et un minimum de connaissance économique.

1. Rien n’est gratuit

Vous seriez surpris de voir à quel point la croyance que les services publics sont gratuits est profondément ancrée dans les esprits populaires. Croyance qui est largement exploitée par les différents partis populistes, prompts à établir comme programme une liste de choses que les électeurs voudraient ne pas avoir à payer pour.

Pourtant, tout ce qui est fournit par l’État a un cout, à moins d’avoir des fonctionnaires bénévoles. L’État français est d’ailleurs d’une ingéniosité sans limite pour masquer les prélèvements en tous genres. Qui sait, parmi la population, que ce sont les cotisations qui paient la sécurité sociale ? Que les cotisations « patronales » existent ? Que ce ne sont pas les patrons qui les paient, mais les salariés ? Qui sait que l’impôt sur le revenu n’est payé que par la moitié des ménages français ? Qu’il est un des plus faibles d’Europe contrairement aux idées reçues ? Qui sait que la TVA représente le double de l’impôt sur le revenu ?

Donc, la prochaine fois que vous entendez « X devrait être gratuit », il faut comprendre « Au lieu de payer X directement à la caisse, vous allez payer un supplément d’impôt mais vous pourrez en prendre autant que vous voulez, il faudra payer des bureaucrates pour gérer ce système, et il faudra obéir à tout un tas de restrictions pour en obtenir. »

2. Taxer les riches ne rapporte que très peu

Et c’est communément admis, même parmi les intellectuels qui voudraient taxer les riches. Thomas Piketty, qu’on peut difficilement qualifier de capitaliste primaire, a lui-même reconnu dans son livre qu’une super taxe sur les riches ne récolterait pas énormément d’argent. Le but, explique-t-il, est purement dissuasif et non de financer les services publics.

J’y vois une raison assez simple : les super riches sont beaucoup moins nombreux qu’on ne le croit. Ce n’est pas le « 1% » pour reprendre la formulation couramment admise, puisque pour faire partie des 1% les plus riches du monde il faut gagner approximativement le salaire américain médian. L’énorme richesse des ultra-riches est concentrée dans un cercle encore plus restreint, le « 0.1% » si vous préférez. Et si vous preniez tout, la somme peut paraitre énorme au premier abord mais elle serait bien vide absorbée par les rouages de l’État, qui rappelons-le dépense 1900 milliards d’euros par an, soit 5.2 milliards par jour. La fortune des ultra-riches ne parait énorme que parce qu’elle est concentrée en quelques mains.

3. Les politiques n’ont aucune idée de ce qu’ils font

Pardon pour l’argument de bas étages, mais la raison pour laquelle je me suis intéressé à la politique est parce que j’ai vu Christine Albanel débiter énormité sur énormité en parlant d’internet. Je me suis dit alors « Eh, je réagis parce que je connais internet et je sais qu’elle raconte des âneries, mais si ça se trouve c’est pareil dans les autres sujets et je ne m’en rends pas compte ! ». Je peux vous assurer que je n’ai pas été déçu.

La démocratie dans laquelle nous vivons (aussi imparfaite soit elle, inutile de sortir un homme de paille sur la « démocratie réelle » qui n’existe pas plus que le « vrai communisme ») n’est pas basée sur la compétence ou l’expertise mais sur combien est-ce que les candidats plaisent aux électeurs sur le poste de TV. La sociologie des ministres et des députés est alarmante quand on pense une seule seconde au pouvoir de nuisance dont ils disposent. Ni la droite ni la gauche ne possède le monopole de la connerie, j’en veux pour preuve Mariani qui s’étonnait de voir à quel point la Corée du Sud est en pointe sur les Wifi publics au contraire de la France. Il oublia, au passage, qu’il avait voté sous Sarkozy la loi HADOPI qui rendra ce genre de pratiques illégales en France.

4. Les corporations tirent les ficelles des régulations

L’affirmation « Il faut réguler X » est assez intéressante car elle est employée comme si elle était auto-suffisante. Il n’est jamais précisé qui doit opérer la régulation (autant que je sache ce ne sont pas ceux qui font cette affirmation qui les rédigent), quel degré est nécessaire, et de quelle régulation exactement parle-t-on.

Le lobbying est beaucoup subtil et pernicieux qu’on ne veut bien le croire. Il ne s’agit pas de valises de billets échangées lors de diners mondains, mais d’éléments de langages bien précis. Quand un politique défend une subvention au nom de la « protection de l’emploi« , vous pouvez être certain qu’il y a un patron quelque part qui se frotte les mains par avance. Savoir masquer les intérêts corporatistes derrières les meilleures intentions du monde est un sport national. Vous croyiez sincèrement que le milieux éolien n’a pas un intérêt financier à bien sélectionner quelle étude mettre en avant pour vendre son matériel ?

Le problème, pour chaque nouvelle régulation, est qu’il y a deux camps distincts : ceux qui vont en bénéficieret ont des millions à perdre, et ceux qui ne le sont pas et ne verront que quelques centimes en plus sur leur feuille d’impôts. Plus on ajoute de régulations, plus le corporatisme sera développé dans notre économie, et non pas l’inverse.

Source lefrenchlibertarien

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

« TAXE SPECTACLE » sur le chômeur bientôt sanctuarisée par la loi…

Vous ne le savez peut être pas mais le principal financier du spectacle en France, c’est le chômeur.

L’Elite politique Française sait très bien, faire payer le spectacle avec l’argent du chômeur avec un cynisme sans pareil agrémenté de mots comme « social » ou « solidarité » teinté de mépris et de conplexification voulue pour que vous n’y comprenez rien.

Le gouvernement Valls, pour faire plaisir au groupe de pression du spectacle qui dispose de bien plus de visibilité médiatique que les millions de chômeurs va obtenir une loi absolument scandaleuse.

La sanctuarisation d’une iniquité.

La sanctuarisation de droits supérieurs aux autres pour une catégorie sociale visible. Les travailleurs du spectacle.

 

Manuel Valls souhaite donc que demain la « taxe spectacle »Â soit inscrite dans la loi comme une composante obligatoire des conventions d’assurance-chômage ». Que cette taxe sur les chômeurs soit « présentée au Parlement au cours du premier semestre 2015″.  Pour que jamais elle ne soit remise en cause.

 

Le régime des Intermittents :

Ce régime est truandé de toute pièce.

Par les entreprises du spectacle, qui emploient des intermittents, par les intermittents eux même qui cumulent indemnités généreuses et boulot au noir sur temps libre excessif, et même par des gens qui n’ont d’intermittent que le nom, et il existe même une belle quantité d’emplois de complaisance, qui n’ont même jamais vu la couleur d’un spectacle mais qui savoure avec délectation les indemnités de non-emploi.

La cours des comptes dénonce chaque année depuis qu’il existe avec véhémence ce régime social des intermittent du spectacle.

Avec à peine seulement 105 000 cotisants, ce régime dérogatoire génère un déficit de 1 milliard que les autres adhérents à l’assurance chômage doivent supporter.

Les autres adhérant pour ceux qui n’ont pas compris, ce sont les chômeurs. L’argent dans un régime d’assurance comme l’assurance chômage ne tombe pas du ciel.

Les indemnités supérieures des uns se reportent obligatoirement par des indemnités inférieures sur les autres dans un système d’assurance ou les cotisations doivent être en balance avec les indemnisations.

Le gros des bataillons des chômeurs indemnisés sont donc taxés d’une de « taxe spectacle » chargée de donner plus à la corporation des intermittents du spectacle.

L’assurance chômage, même si elle est gérée par l’état, ce n’est pas l’état.

Pour payer les représentations, le spectacle, c’est donc un report sur les gens les plus fragiles, les jeunes, les plus de 50 ans, les précaires qui vont payer pour que vous puissiez voir devant vous des spectacles.

N’est il pas aberrant de savoir que le premier financier du spectacle en France est le chômeur de longue durée ?

Plus le chômeur reste au chômage, plus on voit l’incidence de la taxe spectacle des intermittents pèse sur le chômeur. Est ce au chômeur de longue durée du privé de payer pour la période de chômage de l’actrice Julie Gayet ?

 

La gestion paritaire :

La gestion de l’assurance chômage est paritaire. C’est a dire qu’elle est gérée collégialement par des membres des syndicats représentatifs salariés et patronaux. La majorité d’entre eux au conseil d’administration sont des apparatchiks.

Ce sont des permanents de leur syndicats patronaux ou syndicaux ! Ce ne sont ni des chômeurs potentiels, ni des cotisants, ni des chômeurs indemnisés. Leur rôle est devenu anti-social. 

Ils sont assurés quoi qu’il advienne dans leur vie, qu’un placard duveteux les attend.

Se sont les spécialistes des notes de frais, des postes rémunérés dans les associations financées par l’UNEDIC et des petits fours.

 

La majorité des syndicats n’agissent pas au nom des potentiels chômeurs, ou chômeurs mais pour le compte de groupes de pression aux intérêts souvent divergents. Sur dix salariés syndiqués en France, 6 viennent de la fonction publique, 3 des entreprises privées et le dernier d’une entreprise publique. Ils représentent les intérêts des gens qui ne cagnent pas le chômage. L’intérêt des chômeurs de faire participer l’ensemble des salariés à l’assiette des cotisation n’est absolument pas représentés.

 

Manuel Valls justifie la mise en sanctuarisation pas la loi par une étude d’un groupe de réflexion de syndicats. La réflexion par des gens en conflit d’intérêt est un scandale.

Le conflit d’intérêt est évident dans la mesure ou le sociétaire, le plus concerné du régime, le payeur ou l’indemnisé est totalement absent des débats. Le plus concerné n’a jamais droit à la parole. Un syndicat ouvrier quoi qu’il veuille faire croire est le représentant des gens « en place » pas des chômeurs. Et ils sont plus représentatifs des travailleurs disposants de droits sociaux différenciés.

L’assurance chômage tout le monde ne la paye pas. Le salarié de l’entreprise d’état est exonéré. Le salarié EDF, RATP, ou GDF Suez n’y cotise pas. Le fonctionnaire non plus.

Compter sur les exonérés pour vous dire ce qu’il faut faire et vous exposer les bienfaits de la solidarité forcée, tout en vous montrant que la solidarité c’est avant pas pour eux. 

Cette loi est socialiste.

L’intervention de l’état sert des intérêts corporatistes au détriment des plus faibles.

Quelques sources:

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20150107tribb4109bce5/comment-valls-compte-sauver-le-regime-des-intermittents.html

http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/01/07/intermittents-du-spectacle-manuel-valls-veut-sanctuariser-le-regime-en-l-inscrivant-dans-la-loi_4550583_3246.html

http://lequidampost.fr/taxe-spectacle-sur-le-chomeur-bientot-sanctuarisee-par-la-loi

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Tribune libre0 Comments

Jour de l’an et tradition de la voiture brûlée.

Selon un cliché presque aussi vieux que la Gaule, la France s’enorgueillit d’être la nation aux 200 fromages. L’image est quand même un peu poussiéreuse et elle a beaucoup servi. Heureusement le vent de l’Histoire et de la modernité a soufflé sur l’Hexagone. Et une nouvelle et fraîche spécificité est venue détrôner le camembert qui pue.

Il s’agit des voitures qui brûlent chaque année à la même date (le 31 décembre). Un rituel initiatique en passe de devenir une tradition très, très française. Cette année seulement 940 véhicules sont partis en fumée, selon les données fournies par le ministère de l’Intérieur. Un peu moins donc que l’année précédente sans qu’on puisse s’expliquer les raisons de cette baisse préoccupante.

Cette tradition obéit à une définition spatio-temporelle parfaitement limpide. Le temps : le soir de la Saint Sylvestre. L’espace : des bouts du territoire français répertoriés soigneusement par les spécialistes. En effet les véhicules de Neuilly ne sont pas touchés par le phénomène. On brûle des voitures dans les « quartiers » et dans les « cités sensibles ». Des voitures de pauvres donc. Salauds de pauvres !

Tous les gouvernements de la République se sont penchés sur cette tradition si particulière. Sous la droite une décision inqualifiable avait été prise. Ne plus communiquer les chiffres globaux ni les résultats détaillés par quartiers de ces feux de joie. Brice Hortefeux – maudit soit son nom – avait considéré en effet que cette transparence motivait dans la surenchère les équipes de la Courneuve, du Mirail, de Trappes etc… Autant organiser des match de foot sans comptabiliser les buts.

Heureusement la gauche a rétabli les règles normales de cette très sportive compétition. Résultat : on brûle autant, ni plus ni moins, sous la gauche que sous la droite. C’est dire si cette tradition est profondément et durablement enracinée dans le terroir français. Elle est tellement nôtre, tellement française, qu’elle ne peut prospérer que sur nos terres.

Toutes les tentatives de délocalisation de ce sport national ont échoué. La Chine où la production automobile est en pleine croissance, et donc riche de cette matière première nécessaire à la célébration festive du 31 décembre, n’en a pas voulu. Les États-Unis, puissance protectionniste, ont également fermé leurs frontières rejetant cette belle tradition alors qu’ils nous avaient quand même imposé Halloween. Le partenariat méditerranéen a, lui aussi, fait un flop. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie, reniant tous les liens fraternels et familiaux qui les unissent à nos intermittents du Nouvel An ont fait savoir que leurs prisons étaient ouvertes pour accueillir les sportifs du 31 décembre. Fascistes va…

Donc nous gardons pour nous cette tradition que manifestement personne ne nous envie. C’est notre fierté. Une exception rare dans un monde qui se banalise et s’uniformise. Nous restons ainsi une terre de liberté. Alors que partout ailleurs le fait, gentiment ludique, de brûler des voitures se heurte à une sanglante répression. C’est pourquoi les amoureux de cette belle tradition viennent de plus en plus nombreux chez nous.

D’après Benoit Rayski historien

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Lebranchu impose la terreur sur ceux qui critiquent les fonctionnaires

Là je commence vraiment à avoir peur… Je ne sais d’ailleurs plus très bien quoi penser.

Voire une Ministre de la République, plus précisément celle chargée de la Décentralisation et de la Fonction publique, déclarer ouvertement sur le réseau social twitter nous encourager à adopter des méthodes qui en d’autres temps ont été pour partie responsables de l’intensité de l’holocauste, me laisse coi.

Je pensais que des leçons avaient été tirées du passé. Visiblement ça n’est pas le cas.

J’ai récemment eu écho de ce décret publié par Matignon, en toute discrétion, le 24 décembre dernier, avalisant la mise en place d’une surveillance accrue du net. De son côté, le Président de la République serait tous les jours informé par le logiciel de veille de l’Elysée, de ce qu’il se dit à son sujet dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Et c’est pas fini !

Dans le même registre et toujours dans la plus grande des discrétions, on a appris, hier ou avant-hier je crois, que les R.G, disparus en 2008, venaient de renaître, sous le doux nom de « Service central de renseignement territorial ». Leur mission ? Probablement informer le gouvernement sur l’état de l’opinion et les mouvements sociaux.

 Rien qu’avec ces méthodes, toute idée de contestation quelconque pourrait être tuée dans l’œuf. Pire. La mise en cause de dissidents politiques, ou même de blogueurs, sous des prétextes probablement fallacieux comme c’était le cas sous la RDA, pourrait être désormais généralisé.

On semble tout doucement s’orienter vers une dérive totalitaire du régime socialiste, un peu sur le même modèle que celui de l’ex-RDA. La STASI du net est déjà en place. La pensée unique sur le point de se généraliser. Il ne reste plus que le modèle unique et la boucle est bouclée puisque la surveillance et la délation sont remises au goût du jour

Je ne sais pas où on va, mais ce qui est certain, c’est qu’on y va. Curieux que ce soient ceux qui se disent progressistes qui aujourd’hui font reculer notre pays d’au moins 50 ans…

Posted in Actualité, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Travail au noir ou SMIC?

Les problèmes économiques de la France sont bien connus : une croissance inexistante, un taux de chômage élevé et un nombre de plus en plus important de personnes qui décident de partir pour l’étranger. Mais il y a un moyen de s’en sortir : la solution se trouve dans plus de liberté.

 

Comment font les autres pays ?

Regardons autour de nous. Dans quels pays vont les Français qui quittent leur pays aujourd’hui ? En tête du classement on trouve la Suisse, suivie des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Qu’est-ce que ces pays ont en commun que n’a pas la France ? La réponse est simple : leur libéralisme. Si on regarde le classement mondial de la liberté économique, on trouve que la Suisse occupe la 4ème place, les Etats-Unis la 12ème place et le Royaume-Unis la 14ème place alors que la France est loin derrière avec la 70ème place (sur 178 pays).

Le résultat de ces politiques plus libérales est clair : 3% de chômage en Suisse, 6% au Royaume-Unis et aux Etats-Unis contre 12% en France (référence).

Le libéralisme a tellement servi de bouc-émissaire aux politiques de tous bords (gauche, FN et même droite traditionnelle) que nous sommes arrivés dans une situation de blocage où la solution à nos problèmes est vue comme le monstre à combattre. Résultat : nos politiques réduisent la liberté économique dans notre pays ce qui ne fait qu’aggraver encore nos problèmes.

Supprimer les charges salariales et patronales

La première chose à faire est de baisser massivement les charges qui pèsent sur les salaires, voire comme nous le proposons de les supprimer complètement. Attention, en ce qui concerne l’économie et le chômage, cela ne fait aucune différence que les charges soit « salariales » ou « patronales ». Dans les deux cas il s’agit d’une somme que l’employeur doit débourser en plus du salaire net du salarié. Par exemple, prenons l’exemple de ce salarié qui gagne un salaire net d’environ 1700 € par mois, ce qui correspond au salaire médian (si on classait les Français par salaire net, le « milieu » correspondrait à ce salaire). Le coût qu’il représente pour l’employeur est d’environ 2800 €, ce qui est beaucoup plus que son salaire brut qui est ici d’environ 2000 €.

Ce qui est important, c’est que l’employeur a du se poser la question « Est-ce que ça vaut le coup d’employer quelqu’un qui va coûter la somme importante de 2800 € pour faire ce travail ? » alors que le salarié a vu la question comme « Est-ce que ça vaut le coût de faire de travail pour gagner seulement 1700 € ? »

La conséquence de ceci est qu’il devient peu intéressant d’employer des salariés. Imaginez que vous vouliez réaliser un travail de plomberie chez vous. Vous pourriez le faire vous-même ou le faire réaliser par un plombier. Imaginons que ce travail prenne un mois (pour simplifier les calculs) et que vous et le plombier gagnez le salaire médian (1700 € net par mois). Faire ce travail vous-même vous fera « perdre » un mois de salaire, soit 1700 €. Si vous payez un plombier, il vous coûtera 2800 € par contre. Cela ne semble pas très intéressant. En fait il est probable qu’un professionnel fera le travail plus rapidement, mais il faut que cette efficacité compense le surcoût lié aux charges.

En fait il y a bien sûr une troisième solution : c’est le travail au noir. Si vous donnez directement l’argent au plombier sans le déclarer, vous pouvez par exemple le payer 2000 € que vous lui donnez en cash (donc aucune charge à payer). C’est mieux pour vous que de payer 2800 €, et c’est mieux pour le plombier qui va gagner 2000 € au lieu de 1600 €. Cela explique pourquoi le travail au noir est si répandu. Un autre phénomène tout aussi répandu est la pratique des petits commerçants qui la plupart du temps ne déclarent pas la totalité de leurs ventes, pour éviter de payer les charges. Cette pratique est extrêmement répandue. Quand on demande aux commerçants pourquoi ils font ça la réponse est simple : c’est ça ou la faillite.

Au final, ceux qui se font avoir dans ce système ce sont ceux qui n’ont pas la possibilité de tricher, c’est-à-dire les salariés. Dans tous les cas, l’illégalité permanente comme fonctionnement normal de l’économie n’est pas une bonne chose, car cela fait perdre toute crédibilité à la loi.

Que faire alors ?

travail-au-noirNous proposons de supprimer l’obligation de payer toutes ces charges. Ces charges servent à financer principalement : la retraite, la sécurité sociale, les allocations familiales et chômage (dans une moindre mesure). Dans le cas de la retraite, cotiser devrait être au choix du salarié, qui s’il ne cotise pas sera privé des pensions correspondantes. C’est ensuite à lui de planifier sa retraite s’il choisit de ne pas cotiser au système proposé par l’État.

Dans le cas de la sécurité sociale, le choix de cotiser devrait être libre également. S’il choisit de ne pas adhérer à la sécurité sociale, le salarié ou travailleur indépendant pourra s’assurer dans une assurance ou mutuelle privée.

Enfin, il est temps de mettre un terme au système d’allocations familiales qui est un archaïsme datant du début du XXème siècle où on souhaitait repeupler la France. Notons néanmoins que les cotisations pour les allocations familiales représentent un coût bien inférieur aux cotisations de retraite et de sécurité sociale.

Supprimons le SMIC

Pour combattre le chômage, il est important d’agir sur d’autres problèmes critiques qui dissuadent les entreprises d’employer. En particulier, le salaire minimum devrait être supprimé, car il empêche d’employer des gens peu qualifiés, qui ne « valent pas » le coût (pour l’employeur) du salaire minimum, soit 1600 € (pour un salaire net de 1100 €).

Même si on aimerait dans un monde idéal que tout le monde gagne au dessus de 1100 € net par mois, ce n’est pas en interdisant à ces gens de travailler qu’on va les aider. Un travail payé en dessous du SMIC peut-être un moyen de gagner une expérience professionnelle qui permettra par la suite de demander un salaire plus élevé (car on devient plus productif). D’autre part, les gens qui devraient être payés en dessous du SMIC se retrouvent à la place chômeurs, ce qui n’est bon ni pour eux, ni pour les autres salariés (les allocations chômage viennent de quelque part…).

Libéralisons le licenciement

Une autre cause importante du chômage est la trop grande difficulté à licencier. Imaginez que vous possédez une petite entreprise avec 2 salariés. Vous vous posez la question d’en employer un 3ème. Seulement voilà, si choisissez un salarié non productif, ou qu’il ne s’entend pas bien avec le reste de l’équipe, vous aurez de grandes difficultés à la licencier. En effet, vous aurez à « prouver » que vous avez une bonne raison de le licencier. En réalité, beaucoup de raisons de licenciement sont difficiles à faire valoir devant un tribunal, alors qu’elles sont un problème bien réel pour l’entreprise. Pour éviter ces risques vous allez préférer faire travailler plus vos 2 salariés que d’en prendre un 3ème. Dommage pour lui qui aurait pu trouver un travail.

Conclusion

La solution au problème du chômage se trouve dans plus de libéralisme et moins de redistribution forcée. C’est seulement en regardant la vérité en face, à savoir que le libéralisme est la solution et non un monstre à combattre, que nous pourrons résoudre cette crise. Il n’est pas surprenant que les politiques qui prétendent nous protéger du libéralisme nous aient amené dans cette impasse, car ils nous ont précisément « protégés » de la solution à nos problèmes.

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Florent Manaudou, le droit et l’égalitarisme

Le principe de l’égalité en droit, celui qui est le même que celui qui règne dans le sport, c’est celui qui dit qu’à chaque course Florent Manaudou doit être soumis aux mêmes règles et aux mêmes contraintes que tous ses concurrents.

L’égalitarisme défendu par les socialistes c’est l’idée selon laquelle ses qualités personnelles constituent une injustice qu’il faut corriger. Et comme on ne peut pas aider ses concurrents à courir plus vite, il faut lui imposer un handicap pour le ralentir.

Vous aurez beau tourner le problème dans tous les sens, l’égalitarisme c’est la négation de l’égalité en droit, le nivellement par le bas, la haine de l’excellence et le culte de la médiocrité. L’égalité en droit, c’est le principe qui permet à Florian Manaudou et tous les sportifs d’exister.

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

CGT: le coup d’Etat que Thierry Lepaon prépare

Décidément, dans une actualité qui fourmille de feuilletons drolatiques (est-ce l’arrivée de Netflix qui stimule les soap operas?), le psychodrame de la CGT apporte une bouffée d’air frais. Loin du Hollande bashing et Sarkozy shaming, la crise de légitimité que traverse le secrétaire général Thierry Lepaon donne un côté Zola aux chroniques parisiennes qui tiennent plus souvent du Balzac ou du Proust. Quand l’affaire Bygmalion nous plonge dans l’univers des Vautrin et des Rastignac, quand l’outing forcé de Florian Philippot nous met dans l’ambiance de Sodome et Gomorrhe, les règlements de compte dans les étages de la porte de Montreuil ont plus un côté Germinal, pour lequel il existe un public.

Les amateurs du réalisme socialiste auront donc noté quelques récents épisodes qui n’ont rien à envier à Dallas ou aux Feux de l’amour.

Ainsi, la semaine dernière, Thierry Lepaon avait annoncé pour ce lundi 15 décembre une réunion des principales fédérations, supposée lui éviter une convocation extraordinaire du comité confédéral national, seule instance capable de destituer le secrétaire général. Il semblerait que cette réunion, conçue pour désamorcer la crise, ait, malheureusement pour celui qui en eut l’idée, assez rapidement tourné au carnage! Les fédérations se seraient élevées pour demander la tête de leur secrétaire général. Le stalinisme n’est décidément plus ce qu’il était.

En conclusion de la réunion, Thierry Lepaon aurait prononcé un nouveau plaidoyer en faveur de sa gestion, avant de conclure qu’il ne voulait pas bloquer l’organisation et qu’il tirerait toutes les conséquences de la situation.

Le lendemain, mardi 16 décembre, avait lieu une commission exécutive, qui promettait d’être divertissante. Dans la nuit de lundi à mardi, beaucoup semblent toutefois s’être penchés sur les statuts du syndicat, qui prévoient quelques astuces. Première astuce: en cas de destitution du secrétaire général, seule une personnalité élue à la Commission Exécutive par le CCN peut être choisie. Deuxième astuce: c’est le CCN qui choisit cette personnalité, et non la commission exécutive elle-même. Troisième astuce: les deux premières astuces valent pour n’importe quel membre du bureau.

Cette petite précision statutaire a rappelé à chacun le rôle fondamental du CCN, qui introduit une véritable incertitude sur le nouveau nom du secrétaire général.

Lorsque les membres de la CE sont arrivés en réunion hier matin, beaucoup s’attendaient à entendre Thierry Lepaon annoncer sa démission. Quelle ne fut pas leur surprise en l’entendant au contraire annoncer son maintien, et en proposant la démission collective du bureau… où figurent quatre de ses opposants! Et quelle ne fut pas la surprise de ceux-ci lorsque Philippe Martinez, secrétaire de la métallurgie, a pris la parole pour expliquer que, vu la situation, la seule décision raisonnable était que le bureau démissionnât, sauf le secrétaire général, qui devait rester en fonction.

En fait, le pari de Lepaon, qui a adoré agiter la théorie du complot organisé par son rival malheureux Eric Aubin, est de pouvoir se maintenir grâce à un axe des marxistes-léninistes historiques contre tous les rénovateurs promis à une purge digne des années 30. Dans cette configuration, Martinez a entendu la promesse faite par Thierry Lepaon d’être son successeur en 2016. Cette fraîcheur de la part d’un leader de la métallurgie ne manque pas d’étonner, car c’est bien connu: les promesses n’engagent pas ceux qui les font!

Comme Aubin et consors font de la résistance, une nouvelle réunion extraordinaire de la CE est prévue début janvier pour obtenir la démission des impétrants et permettre la recomposition d’une nouvelle équipe à l’occasion du CCN du 13 janvier. On voudrait être des petites souris pour assister à ce spectacle digne du Puy-du-Fou (épisode Russie des années 30): des interventions soigneusement concertées qui se succèdent à la tribune pour lancer des attaques personnelles et publiques contre quelques participants, jusqu’à ce qu’épuisement des victimes désignées à la vindicte s’ensuive.

Si certains avaient oublié la nuisance qu’a constitué le marxisme-léninisme pour les libertés publiques dans tous les pays où il a sévi, cette petite séance devrait rapidement rafraîchir les mémoires.

Entretemps, Thierry Lepaon s’est évertué à tuer les rumeurs qui pouvaient faire l’objet d’un quatrième article de presse: « Non! je n’ai pas acheté des vélos à 1.500€ pour ma femme et ma fille avec l’argent de la CGT! Non, je n’ai pas occupé une villa à 12.000€ la semaine en Corse cet été! Non, les prétendus 100.000€ de mon appartement à Vincennes n’ont pas servi à finir la maison que je fais construire en Normandie! Non, mes chauffeurs ne sont pas plaints de mes allers-retours en Normandie dans la semaine pour retrouver ma jeune femme à Cabourg ».

Ouf! nous voilà rassurés!

Reste une inconnue: la position de l’Elysée. Certains soutiennent que la perspective d’un maintien en fonction de l’actuel secrétaire général agacerait le pouvoir. Et que de nouveaux obus seraient déjà prêts à entrer dans les culasses pour régler le problème Lepaon avant 2015.

Source:

Jusqu’ici, tout va bien…

Le blog d’Eric Verhaeghe et de la démocratie liquide

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Pénibilité fidélisée ou apologie du travail pénible?

Quel noble objectif social qui consiste à réduire l’écart de mortalité qui serait voisin de sept ans, entre les travailleurs manuels du bas de l’échelle et les employés administratifs assurés de condition de travail plus confortables.

La pénibilité institutionnalisée. Le diable dans les détails.
Il semblait logique pour le quidam, qu’il était plus important de s’attaquer à la « pénibilité » que de l’encourager. Le compte pénibilité dans son principe c’est tout le contraire. Aucun pays au monde ne pratique de la sorte, on comprend pourquoi.
Un peu comme le riche cherche naturellement les niches fiscales et l’optimisation, lors de nouveaux impôts, lors de nouvelles mesures sociales, le travailleur va chercher à en bénéficier comme le patron à les optimiser.
A partir de 2015 le compte pénibilité encouragera donc le recours aux travaux pénibles. On imagine au niveau micro-économique à partir de 2015, que le travailleur préférera les travaux pénibles générateurs de points que des emplois moins pénibles qui ne généreront pas de points.
Le travailleur proche de la retraite qui devrait au contraire pour sa santé laisser à des plus jeunes plus solides, la partie pénible de son travail, mais regardera son intérêt pour bénéficier de points et se portera volontaire systématiquement pour les pires travaux…..

Plus son travail sera pénible, plus il partira tôt. Si ça c’est pas un encouragement, qu’est ce que c’est ?
De l’autre coté l’employeur, pourquoi s’embattrait il a rechercher pour ses salariés des marchés à faible pénibilité, puisque au contraire ses salariés vont maintenant être demandeurs ?
Organiser la comptabilité méthodique de la pénibilité. C’est la considérer comme une fatalité. C’est une curieuse façon de voir l’inverse de la prévention.

chantier4Le compte pénibilité c’est quoi ?
A compter de 2015, un livret « pénibilité » est ouvert par l’employeur pour tous les travailleurs affiliés au régime général, qui peuvent exercer une activité censée réduire leur espérance de vie, quelle que soit la taille de l’entreprise.
En conséquence le travailleur exposé pourra recevoir jusque 4 points pénibilité par an. Pour les travailleurs de plus de 50 ans, c’est doublé, ils pourraient recevoir 8 points.
Chaque employeur quelle que soit la taille de l’entreprise, chaque fois qu’il impose au travail une activité jugée pénible selon des critères du code du travail, devra administrer les comptes personnels de pénibilité sur le site Internet de la CNAV.
Chaque travailleur recevra un « livret pénibilité » qui collationnera les points de son compte pénibilité. Avec les points obtenus, les travailleurs pourront « acheter » des mois de retraites et partir plus tôt. C’est exactement le principe de la carte de fidélité du supermarché.
Plus il y aura du travail pénible, plus vous avez des points et plus à la fin votre cadeau sera gros.

C’est en marketing le moyen le plus efficace pour pousser les gens à consommer. Toutes les enseignes ont adopté se mode de motivation consumériste puissant.  Sauf que pousser et fidéliser les gens à faire des travaux pénible est ubuesque pour une assurance dite « sociale ». Voire certainement l’inverse de ce qui nous est expliqué sans objections critiques de la part des médias.

Pour qui ?
chantier8Logiquement chacun pense qu’un compte pénibilité se dirige directement vers les travailleurs manuels et effectuant les travaux pénibles. Maçons, couvreurs, terrassiers à leur compte font certainement partie du top 5 de vos premières pensées ?

Vous avez tout faux  ! Le Maçon, le couvreur, le terrassier indépendant n’y aura absolument pas droit. Il lui sera même interdit d’y adhérer. Le législateur (de gauche) cyniquement a volontairement mis de coté l’artisan à son compte.
L’artisan, le plus exposé est celui qui est le plus exclus de fait de tous les systèmes sociaux de pénibilité, et il ne peut adhérer au compte pénibilité même volontairement.
Le compte pénibilité est sélectif. Le gouvernement a estimé que les indépendants sont des hommes et des femmes d’un groupe social qui n’est pas touché par la pénibilité comme les autres salariés.
Peut être que les artisans sont nés avec des chromosomes en plus pour supporter mieux que les autres la pénibilité ? En fait se faire gouverner par des gens qui croient encore à la lutte des classes, la ségrégation volontaire de catégories sociales complètes existe matériellement encore. Par contre pour jouer le rôle de percepteur gratuit de ces cotisations, les artisans ne seront pas oubliés.

Ce qui existe déjà :
chantierEn France la pénibilité est déjà prise en compte pour les professions protégées des régimes spéciaux. Les régimes spéciaux des sociétés publiques permettent de partir à leurs agents plus tôt, à 54,3 ans de moyenne à EDF, 54,4 ans de moyenne à la RATP, à 55,1 ans à la SNCF, contre 62 ans en moyenne pour l’ensemble des salariés du privé.
Les fonctionnaires eux bénéficient à ce titre de « bonifications ». l’age légal de départ légal est à 55 ans. Pour les policiers, douaniers, forces pénitentiaires soit 25 ans cotisation = 30 ans. Les fonctionnaires hors Europe sont exonérés de 6 ans de cotisation. Pour les militaires, 1 an =3 ans ou 1 an = 2 ans ou 1 an =18 mois selon les interventions sur le terrain. La retraite passe de 75% à 80% pour les contrôleurs aériens.
Pour le privé, l’ancien ministre Fillon avait déjà réalisé en son temps un dispositif pour les travailleurs du privé basé sur une invalidité supérieure à 20% constatée médicalement.
En réalité, le dispositif Fillon n’a concerné que 6360 bénéficiaires au denier pointage de fin août 2013. C’est a dire très peu de monde, mais le dispositif avait l’avantage d’être simple.

Public-privé les différences :
La grande différence entre la pénibilité entre le public et le privé c’est que pour toutes les entreprises privées, la pénibilité devient une obligation réglementaire alors que dans le secteur public elle est d’ordre conventionnelle.
Dans tous les régimes spéciaux pour les agents de l’état, le calcul de l’état employeur est simple, c’est conventionnel.
Pour les uns c’est le contribuable qui paie, et de l’autre c’est une charge qui doit être « provisionnée » et gérée par le paritarisme.

Combien de charges sociales en plus ?
chantier2La pénibilité engendrera pour l’ensemble des salariés une cotisation supplémentaire de départ à 0,2%, et une cotisation supplémentaire de 0,3 à 0,8% pour les professions qui génèrent habituellement des métiers pénibles, comme le bâtiment ou la restauration. La ponction sociale sur le travail de cette nouvelle contribution demandée aux entreprises est évaluée à 2 milliards d’euros.
L’estimation relève du doigt mouillé, car même par le rapport Moreau initiateur du compte pénibilité indique que ce ne sera pas équilibré. A partir de sa mise en place en 2015 un salarié dans le bâtiment coûtera 1,1% minimum de plus qu’en 2014 avec ces cotisations en plus.
Dans le rapport Moreau qui a prône ce dispositif , il est écrit clairement que les cotisations ne couvriront pas la montée en charge de ce dispositif et que l’état (le contribuable) devra obligatoirement abonder ce compte pénibilité car il ne sera pas auto-suffisant. Le compte pénibilité est un compte qui dès le départ est assuré de créer des déficits à compenser par le contribuable et les générations futures.
En déséquilibre budgétaire dès le départ, il ouvre la voie à des majorations conséquentes et récurrentes dans le futur de taux de cotisations pour essayer d’équilibrer un compte qui dès le départ est conçu pour être déficitaire chronique.

Combien pour le contribuable et le hors bilan ?
Nous savons déjà que la cotisation pénibilité est sous-évaluée, par le rapport Moreau. Elle est confirmée par la projection de quelques mauvais coucheurs qui ont refait les calculs, et qui indiquent que le rapport Moreau est malgrès des estimations déficitaires, en deçà du coût réel et qu’en pleine charge le déficit sera supérieur à 5 fois les prévisions. 2 milliards de cotisations provisionnées un coût réel calculé à plus de 11 milliards par les économistes des associations de contribuables. Mais d’ici là, les décideurs du livret pénibilité en place d’aujourd’hui ne seront plus là quand les augmentations de cotisations et les taxes arriveront.

Les conséquences administratives :
chantier6Il faut bien voir que les modalités de gestion seront très complexes à organiser. Il faudra pour l’employeur tenir un décompte journalier des travaux pénibles. A partir du 1er janvier 2015 chaque employeur devra statuer sur 4 critères de pénibilité quotidien. En 2016 se sera 10 critères a relever quotidiennement de cases à cocher pour l’ensemble des personnels…..
L’employeur qui n’a pas une caméra pour suivre en permanence son travailleur, fera forcement une déclaration de pénibilité subjective. Les déclarations de l’employeur seront exposées à un risque élevé pour l’entreprise de contestation. Avec le risque social, l’employeur cochera des points pénibilité pour sa secrétaire au chaud à coté du radiateur autant que son salarié exposé aux produits dangereux. Voire l’employeur utilisera des accords systémiques de points comme avantage en nature pour attirer des talents, comme le font déjà les employeurs avec les mutuelles collectives.
Les employeurs vont subir une paperasserie interminable et cela a un coût administratif et expose à risque juridique élevé.
Aucun pays au monde n’applique et n’appliquera jamais cette une telle usine à gaz bureaucratique. Cela ne fait aucun doute. Quelques pays ou le système est contraint comme la France, il y a des aménagements pour abaisser l’âge de départ à la retraite de certaines professions. Mais cela ne va pas dans l’inquisition individuelle au détail des cases quotidiennes à cocher comme le compte pénibilité Français.

Pourquoi pas plus simple et universel ?
chantier12Pourquoi ne pas utiliser des solutions évidentes et logiques comme une prise en compte conventionnelle comme pour les agents de l’état ? Ou un barème basé sur la durée de l’espérance de vie des différentes catégories sociales de Français ? Pourquoi ne pas jouer pour réduire le temps quotidien pour les postes pénibles ? Pourquoi ne pas leur interdire de tenir des postes pénibles au delà d’un certain temps ? Pourquoi exclure les catégories sociales les plus exposées ? Pourquoi imposer à tous les employeurs de France une paperasserie interminable ?

La réponse est simple. Le compte pénibilité est doctrinaire. Il obéit à des schémas d’opacité et de mentalité socialisante. Baser sur le bon sens c’est aussi reconnaître l’inégalité devant la mort entre statutaire et non non statutaire, entre privé et public de plusieurs années. C’est aussi prendre en compte le fait incontestable que le patron meure avant ses ouvriers. C’est dévoiler au public les statistiques opaques de l’INSEE qui démontrent que l’agent EDF et l’enseignant sont les recordmans de la durée de vie et qu’ils sont aussi de l’autre les premiers à travailler le moins longtemps…..
C’est aussi dire que l’espérance de vie la plus faible est en effet celle des inactifs, de ceux qui ne travaillent pas. Que faire travailler même pour de faibles revenus fait vieillir moins vite que laisser les gens chez eux. Idéologiquement ces idées ne sont pas acceptable intellectuellement pour les gauchistes des corps intermédiaires.

Conclusion
chantier11Le compte pénibilité en 2014 a été institué pour des politiciens et des corps intermédiaires irresponsables, pour acheter des votes de gauche.
Le compte pénibilité fait croire à une mesure sociale. Son nom sous entendrait qu’il lutte contre la pénibilité alors qu’in-finé il l’encourage.
Il fait peser avant même qu’il apparaisse une nouvelle source de dette massive sur la société et se projette déjà comme une charge fiscale lourde sur les générations suivantes
En fait le compte pénibilité exclus ceux qui en ont le plus besoin, les artisans, parce qu’il a été décidé par des corps intermédiaires politisés.

Initié par des gens qui ont de manière volontaire et arbitraire, par idéologie de haine du secteur privé et des indépendants, empêché les moins structurés, les artisans  les plus concernés à profiter de droits sociaux.
Une incitation au travail pénible qui en plus ne sera jamais à l’équilibre financier ni l’équilibre social. Un mépris des générations future et un sacrifice forcé et obligatoire des enfants pour payer au présent une vulgaire posture sociale.
Ce n’est en rien un système d’intérêt collectif, mais de l’effet d’annonce social qui va nous coûter cher sur plusieurs générations.
Frédéric Bastiat écrivait que « L’état, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. ». Cette phrase garde aujourd’hui encore son actualité.

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Fier de ne pas être de gauche

Qu’il est agréable d’être pragmatique libéral à l’observation des réactions des gens de gauche, et ne pas avoir les tares de leur idéologies, comme de rêver d’avoir plus d’argent que l’autre, plus de droits que l’autre plus riche, plus d’avantages sociaux que l’autre, plus d’idées de distribution de l’argent de l’autre, plus de sentiment d’avoir le droit de contraindre l’autre ou de spolier l’argent ou les biens de l’autre, la volonté de mettre en dépendance l’autre, ou d’intervenir sur la vie de l’autre…….De toujours se déterminer en fonction de l’autre.

Qu’il est bon de ne pas à avoir à se définir en fonction de l’autre, et de chercher a changer l’autre par la force de l’état. Qu’il est bon, d’avoir son libre arbitre.

Le socialisme, le communisme les verts ont en commun la culpabilisation de l’autre. La gauche c’est le dogme, là ou le libéralisme est un pragmatisme.

Leurs politiciens et leurs programmes sont d’une pauvreté argumentaire affligeante. L’individu de gauche n’a de discourt que par rapport aux libéraux ou capitalistes. Écoutez leurs leaders, ne sont ils pas tous « anti-libéraux » ? Il existe même un parti « anti-capitaliste », c’est dire qu’ils ont besoin d’ennemis réels ou factice pour exister. Leurs idées se définissent uniquement par opposition aux autres.

Le personnage de gauche, n’arrête pas de vouloir culpabiliser tous les autres. Lui seul sait car il se croit moralement au dessus des autres.

Cette semaine il indiquait que l’humanité (et donc vous et moi) consommait plus que la planète ne pouvait produire. Nous vivons à crédit disent-ils. Néanmoins quand on demande qui nous prête pour finir les derniers mois de l’année? Les extraterrestres? Il dit que nous ne comprenons rien. Le débat terminera en insulte ad-hominem, tellement vous ne comprenez pas leur langage reposant sur de l’irrationnel.

Il reproche aux autres de prendre la voiture, de consommer mal, de respirer et rejeter du CO2, alors qu’en cours de science naturelle, nous avons appris que c’était un élément essentiel et nécessaire pour la chlorophylle des plantes…

Cette semaine comme sera la prochaine, vous comme moi seront coupables d’avoir vil consommé ou respiré. Mais si vous êtes de gauche, vous vous sentirez mieux car vous êtes de gauche et êtes, car vous vous êtes obligatoirement du coté du bien. Du coté des humanistes.

A chaque instant le gauchiste a des idées de contraintes qui rendront le monde meilleur. En général la contrainte est pour l’autre bien entendu. C’est le plus grand des censeurs.

Le gauchiste n’aime pas les américains. Un type tombe de vélo aux infos, c’est obligatoirement la faute des États Unis. Le plus pauvre des américains a beau être plus riche que 70% des habitants de la planète, c’est pour lui le pays de l’horreur.

L’énarque de gauche vous explique « le formidable système éducatif Français », dans laquelle il puise un électorat captif et asservis pour se faire élire, et de l’autre tellement conscient de l’avenir en ce qu’il dit confirme sa pensée en expédiant ses enfants « Ã©tudier » aux États-Unis le pays qu’il dépeint comme le satanisme.

Le personnage de gauche aime a toujours aimé les autocrates. Staline, Trotsky, Pol Pot, Castro ou Chavez. Qu’importe pour lui que tous ces gens ont ordonné de tuer volontairement des personnes. Pour lui ils ont des excuses, ils sont de gauche. Les victimes des autocrates de gauche n’ont pas le droit de cité ni de compassion chez le personnage de gauche, la révolution amène le salut. Pour lui ce ne sont que des dégâts collatéraux nécessaires.

A chaque fois qu’il y a un nouveau socialisme dans le monde, ils s’enflamment, a chaque fois le monde dans ce pays engendrera un monde plus beau, plus « solidaire » ou « social ». L’URSS, les ex-pays communistes, le Vietnam, le Cambodge, Cuba, l’année dernière le Venezuela ont toujours eu la une de ses journaux favoris, l’Humanité, Libération ou le Nouvel Obs….L’AFP composé de journalistes très politisés de gauche sera leur relais d’opinion dans l’ensemble des médias Français.

Un individu de gauche est un grand amnésique. A chaque échec du systémique du socialisme, l’individu de gauche est dans le déni, il se doit de nier et d’oublier au plus vite.

Après nous avoir fait pendant des mois l’année dernière un patacaisse sur la « réussite » jusque l’overdose du socialisme au Venezuela, il se devra aujourd’hui de nier même devant l’évidence du désespoir actuel des Vénézuéliens actuellement, privés de marchandises de première nécessités et leur mélasse économique à cause du dirigisme.

Le socialo-communiste a bien vu le résultat du communisme Est Allemand versus Ouest Allemand, Corée du Nord versus Corée du Sud. Il voit aussi les résultats des pays riches producteurs de pétrole, Venezuela versus Norvège. Mais reste dans le déni. Pour lui la comparaison n’est jamais la bonne. C’est qu’a chaque fois c’est pas le « bon socialisme ». Comme s’il en existait un bon.

L’écolo-socialo-communiste dispose de tout un programme de culpabilisation envers le monde moderne, et toujours une solution « pour le bien commun » qui répond aux problèmes que lui soulève. Et toujours, la solution est une contrainte, une obligation, une interdiction, bref une coercition pour l’autre. Pour le personnage de gauche, lui seul est moral, l’autre est toujours un coupable.

Le gauchiste veut l’égalité. Modeler politiquement l’esprit, refuse que l’individu par des choix individuels différents du sien devienne plus riche que lui.

Curieusement il vit très bien l’antagonisme entre iniquité et inégalité et ne se sent pas hypocrite quand les bénéfices des inégalités sont pour lui. Pour lui une inquiété est un droit acquis nous dit il. Il est vrai que le personnage de gauche est souvent fonctionnaire ou issu de la fonction publique voire salarié de très très grandes entreprises.

Pour le libéral, l’égalité est simple, c’est l’égalité de traitement identique entre tous qui est licite.

De cette égalité arrive un résultat individuel qui est propre à chacun.

Pour le socialiste l’égalité c’est celle qui au contraire se voit dans le résultat individuel et les individus n’ont pas à être traité également. L’égalité, c’est pour lui l’égalitarisme.

L’individu de gauche vise ni plus ni moins à placer chaque individu dans la même état économique que son voisin, ce qui n’est évidement pas possible sans « déshabiller Pierre pour habiller Paul » se qui revient à prendre par la force, aux uns pour donner aux autres.

Il veut une spoliation légale pour arriver à une société sans classe, sans différence, sans altérité, que ce soit au niveau social, politique, économique, sociétal. Il veut une dictature d’autant plus sournoise qu’elle revêt les habits de la lutte pour une égalité.

Le socialo-communiste se croit « le peuple », « l’ouvrier » , « le pauvre », en fait il n’y ressemble pas et c’est totalement l’inverse, c’est un bobo en posture, il n’est ni le peuple, ni un ouvrier ni un pauvre. Il fait partie bien souvent des privilégiés en droits sociaux et craint rarement le chômage. Ses revenus, sont cloisonnés, contractualisés et bien souvent ne sont pas lié à la qualité ou le mérite de son travail.

Souvent, le profil du socialo-communiste travaille toute la journée sans avoir la maîtrise individuelle de son emploi du temps, il est limité dans ses prérogatives par sa fonction. Son cahier des charges ne lui laisse aucune indépendance individuelle sur son environnement économique ou une liberté de revenus. Ce ci étant un profil général, mais heureusement tous ces profils de ce type ne sont pas en adéquation avec celui-ci.

A contrario, le socialo-communiste déteste l’entrepreneur ou l’indépendant. Il voient en lui le contraire de eux. Un entrepreneur prend des décisions, a moyen de modifier son environnement économique, social ou environnemental de son travail, la liberté de son emploi du temps et cultive son libre arbitre car souvent c’est à lui même qu’il rend des comptes. Ses revenus sont variables, cloisonnés contractualisés. C’est insupportable pour le personnage de gauche.

Le personnage de gauche a un problème de reconnaissance sociale. Il se voudrait « créateur de richesse » et n’accepte pas qu’on lui dise qu’il est dépense.

Transformer l’homme par la contrainte est donc cet idéal de gauche. Cette idée est l’exact contraire du libéralisme qui se refuse de changer la nature humaine et rejette toute contrainte non librement consentie.

Alors non je ne serait jamais de gauche.

Quelques sources:

http://www.bvoltaire.fr/tobiasazarnoush/comme-jaimerais-etre-de-gauche,5460

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Deux suicides de patron par jour!

Quand l’entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas !.

Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d’entreprises. Lorsqu’un salarié se donne la mort, l’information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d’un patron est généralement considéré comme un simple fait divers.

Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles … Il est alors confronté à plusieurs punitions qu’il n’a aucunement mérité comme ledépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions …

 

L’année 2013 s’est avérée être une année record absolue de défaillance d’entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d’entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons.

Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d’entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d’insupportables échecs personnels.

Dans l’opinion publique et médiatique, le chef d’entreprise n’est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l’Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.

 

C’est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointe à la solitude, le suicide est l’égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession.

 

Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d’entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d’entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d’un environnement sur lequel il n’a pas de pouvoir.

Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d’un gros client, un accident mortel d’un collaborateur, l’obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l’entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.

Deux patrons par jour se suicident en France.

En cas d’échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d’autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé.

Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le « dominant », il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du « management second » en vigueur dans les grandes entreprises.

 

Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d’artisans ou de commerçants n’ont jamais été aussi nombreux.

Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons…

Le phénomène a pris tellement d’ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d’accompagnement à l’échec…

Posted in Actualité, Economie, Média, Santé, Tribune libre0 Comments

Réduire les inégalités ne réduira jamais la pauvreté.

L’inégalité n’est pas le problème. C’est la pauvreté qui est préjudiciable.

 

Piketty l’économiste en chef du parti socialiste n’a rien compris. Comme tous les technocrates sortis de l’éducation nationale, il a raté la cible. Piketty n’a jamais été pauvre ni jamais investi de sa vie comme nombreux qui s’expriment sur les inégalités. Piketty est un économiste incompétent. L’inégalité n’a jamais été préjudiciable, c’est la pauvreté qui est préjudiciable.

 

Le livre de celui qui se prétend économiste, Thomas Piketty le capital du XXIe siècle a reçu beaucoup de d’attention ces derniers temps. 

 

Son livre met l’accent sur ​​les inégalités et les politiques de revenu qu’il estime bonne pour les gouvernements, et conseille qu’ils devraient les réduire pour résoudre les problèmes.

 

A voir les mesures que Hollande a pris avec son conseil, a part faire fuir une quantité de gens, elles ont surtout démontré qu’une telle politique fait plus de pauvres par la disparition des investisseurs et ceux qui prennent des risques financier que de redistribution vers les pauvres de l’argent des riches.

 

La thèse principale de Piketty est illustré dans l’équation r> g, ce qui signifie que le taux de rendement du capital est supérieur à la croissance économique. En clair, les gens qui investissent leurs propres capitaux gagnent plus que la croissance globale de l’économie, en créant des quantités massives d’inégalités des revenus.

 

Si les conclusions de Piketty, ne sont pas contestées en France, la gauche étant particulièrement puissante dans les journaux en France, ou une omerta médiatique fait silence sur les contestations de son livre, elles sont nombreusess par les économistes à l’étranger.

 

Piketty a triché, inventé des sources, travesti les statistiques pour arriver aux conclusions qu’il voulait trouver.

 

Des inégalités toujours plus grandes assure à un auteur, principalement en France un lectorat socialiste captif a ces idées. Il faut dire qu’en France, Karl Marx a laissé son emprunte avec l’ancien grand PCF des années 50, il reste encore en France, hélas des métastases.

 

Le Marxisme est une théorie assez basique dont la définition se résume a « détester celui qui est plus riche que soi, et surtout ne jamais admette que s’il est plus riche c’est par son talent ». Les communistes Français sont principalement regroupées dans les professions protégées de l’état. Il vivent éloignés dans leurs professions, des investisseurs et des dirigeants d’entreprise qu’ils détestent.

 

 

Piketty a fait pour un soi-disant économiste des erreurs d’étudiant de gauche, il a comparé des 1% d’hier avec des 1% d’aujourd’hui alors que ce ne sont pas les mêmes. Dans les 1% des plus riches d’il y a 25 ans et les des 1% d’aujourd’hui, en ne prenant pas compte de ceux qui sont sortis ou rentrés dans les 1%. Un débutant en analyse statistique sait qu’une comparaison n’a de valeur que si l’assiette de référence dans le temps est identique.

 

 

Piketty a fait des hypothèses erronées. La plus notable est que les investisseurs en capital riches, parfois en raison de la lignée ou d’un privilège, font automatiquement grands retours sur investissement qui dépassent la croissance économique.

 

Piketty qui n’a jamais investi un centime, ignore le fait d’être en mesure d’investir et de gagner un rendement sur investissement est une compétence. C’est un équilibre entre le risque, les prévisions, les anticipations et le bon sens.

 

Il faut noter qu’il n’y a pas de barrière à l’entrée pour empêcher des investissements en capital. Toute personne ayant accès à un téléphone ou une connexion Internet peut aujourd’hui investir sur n’importe quel marché boursier de la terre et être en mesure de profiter d’une pléthore d’outils financiers et des opportunités de marché.

 

 

En fait, il n’y même pas une barrière éducative. Internet, les livres, une formation spécialisée peuvent offrir une éducation financière pour tout le monde et tous ceux qui veulent en apprendre davantage sur la finance et l’investissement. 

 

Personne n’a pas besoin d’un million d’€uros pour s’impliquer dans l’investissement en capital. Avec la faible barrière d’entrée dans l’investissement, il est plus facile que jamais dans l’histoire pour les pauvres d’investir des petits montants des économies qu’ils peuvent avoir, et à le transformer en grandes économies, beaucoup plus grande que s’ils laissent leurs maigres économies dans un compte bancaire .

 

Quand les gens voient un multi-millionnaire vivant à côté d’un multi-milliardaire, habituellement ils ne se sentent pas un sentiment de dégoût et indignation pour les pauvres millionnaires. 

Ils ne demandent au milliardaire de payer de l’argent pour le millionnaire afin qu’ils puissent avoir un niveau de vie plus équitable.

 

Ce serait ridicule. Ce n’est pas grave si le milliardaire a cinq, 10 ou 100 ou 1000 fois la richesse du millionnaire. Ce qui importe est que les deux individus sont en sécurité, en bonne santé, et ont assez de revenus pour apporter leur familles confort et le bonheur.

 

Ainsi, l’inégalité n’est pas un problème si toutes les parties ont un niveau de vie et les moyens de survivre et de prospérer. De cette manière, redistributionistes, socialistes, communistes, et gauche comme Piketty confondent la pauvreté et l’inégalité.

 

À cet égard, le marché libre a considérablement augmenté le niveau de vie des personnes les plus pauvres de la société. Ironiquement, le système même que ces gens décrient tant comme un sytème qui abuser et profite des pauvres a aidé plus sur terre à s’émanciper que n’importe quel programme de gouvernement a essayé ou essayerait.

 

Piketty prend des références dans son livre, fait aussi référence aux chiffres d’une économie relativement plus capitaliste, bien que dirigées par plusieurs socialistes comme Clintoon ou O’Bama que celles européennes, les USA.

 

Hélas, le fait est sans appel que les pauvres d’aujourd’hui aux États-Unis sont encore mieux lotis que la majorité du reste du monde.

 

Le seuil de pauvreté pour un couple aux USA est de 14 570 $ dans l’état le moins favorable et va jusqu’à 18 210 $ dans un état plus généreux, sachant en plus que le logement moyen est moitié moins cher qu’en France. C’est le seul de pauvreté dit « absolut », bien plus concret que celui calculé en France qui est un seuil de pauvreté relative calculé en fonction d’une moyenne qui ne veut rien dire.

 

Si nous voulons vraiment faire progresser la qualité de vie et le niveau de vie de nos concitoyens, nous devons permettre au véritable capitalisme de prospérer. Il n’y a pas de bénéfices sans le risque. Il n’y a pas de travail pour le pauvre sans l’investisseur ou l’entrepreneur. C’est sans appel.

 

L’investissement donne aux pauvres la possibilité d’acquérir de nouveaux emplois, de l’expérience, de construire leurs propres entreprises, et de se prendre en main. Seul le capitalisme les aidera à sortir de la pauvreté durablement contrairement à l’assistanat.

 

Les propositions de Piketty, conseiller économique du PS, de surtaxer les riches pour donner aux pauvres ne donne pas aux pauvres de la dignité ou de l’aide à long terme, juste un bandage sur une jambe de plâtre. Un palliatif, qui offre juste a des politiciens de gauche des votes à court terme face a une France ayant subit le matraquage des derniers Marxistes regroupés du pays profs totalement acquis aux thèses Marxistes.

 

Le vrai problème dans la vie n’est pas l’inégalité financière, mais l’équité financière, mais une économie ouverte et dynamique. Une société ne peut pas cumuler l’équité et l’égalité, tout simplement parce que ces derniers sont antagonistes sans êtres liés.

 

L’équité et l’égalité pourraient paraître semblables, mais ils sont absolument contraires. Les gauchistes gagneraient à évoluer et ne pas être jaloux de leurs prochains et d’autres classes sociales avec comme seule envie de les détruire pour donner à l’autre, mais plutôt de donner aux pauvres la possibilité de sortir de la pauvreté.

 

La réduction de la pauvreté devrait être une préoccupation politique principale, mais pas les inégalités désignent des coupables et une cible, bien plus facile pour obtenir les votes….

 

Lutter contre les inégalités ne créera aucun emploi. AUCUN. Et n’aidera absolument aucun pauvre. AUCUN.

Posted in Actualité, Economie, International, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Un lézard dans les statistiques de Piketty

L’auteur socialiste Thomas Piketty, est un membre des commissions économiques du parti socialiste, ancien mari de Aurellie Fillipetty, réputé « violent » suite à une plainte de cette dernière, et aujourd’hui une « star » du monde socialiste et de toute une gauche actuellement.

Sa formation économique c’est faite avec les plus grands apôtres de l’étatisme, les altermondialistes et les Keynésiens qui grouillent dans l’enseignement économique Français.

La gauche a pris le pouvoir d’instruction à l’éducation nationale et endoctrine d’un enseignement répétitif sur l’idée que le Capitalisme ne fonctionne pas et qu’il faut le remplacer par le Socialisme.

Il faut dire que les statistiques de Piketty disent ce que la gauche toute entière veut entendre. Les riches dominent le monde, ils sont toujours plus riche.

Avec un tirage à 100 000 exemplaires en France, en France, les critiques littéraires sont rarement aptes a vérifier et contrôler des statistiques. En plus, Le Monde, Le nouvel Obs, l’AFP sont tous des organes de presse convaincus.

Ils ne vont sûrement remettre en doute ce qui conforte leur Marxisme. Il,faut savoir que majoritairement les journalistes Français sortent de 2 écoles de journalisme dont à la sortie 95% des élèves votent a gauche.

Une première analyse des chiffres, par une étude et un rapprochement des chiffres de de Bernard Zimmern fondateur de l’association contribuables associés a déjà démontré que Piketty était un tricheur. Une autre de François Saint-Cast docteur en économie, a confirmé que Piketty a réalisé un ouvrage plus doctrinaire et idéologique que réaliste.

Ces 2 contradicteurs sont restés des illustres inconnus de nos médias.

Maintenant que son livre est arrivé aux USA, ou le livre est vendu maintenant à 400 000 exemplaires, le « Financial Times » a épluché avec des économistes les chiffres du livre pour les refaire.

Le Financial Times ne dit pas le mot « tricheur » mais formule differemment « des erreurs de transcription », « des sources originales » et « des formules incorrectes », « données sélectionnées » ou « données construites sans sources ».

Piketty c’est fendu d’une réponse, bien obligé d’admettre que ses données sont imparfaites  il laisse entendre que cela change pas les conclusions. Esquivant ses responsabilités, il défend ses « conclusions » car il sait que dans se chapitre, l’irrationnel et la haine des riches n’a pas besoins de preuves statistiques pour lui attirer des sympathies et continuer a vendre son livre.

La socialosphère (Le Monde, Nouvel Obs, Libération etc…), journaux qui ne vont quand même pas admettre qu’ils sont incapables d’avoir vu les impostures révélées par le « Financial Times », suivent en cœur la posture, mais maintenant tout le monde sait que Piketty a triché.  

Après correction par les économistes vérificateurs, les écarts aux USA passent de 1 à 8 à seulement 1 à 2.8. Quadrupler la réalité pour arriver aux conclusions erronées!

Piketty n’est pas à son premier ouvrage de manipulation et ses méthodes sont connues.

Que sont les méthodes passées et déjà connues de Piketty pour faire mentir les statistiques?

1-Les conclusions sans rapport avec les statistiques.

« Madame Bettencourt ne contribue qu’à 33 % des prélèvements collectifs alors que les plus pauvres contribuent à 40 %… »« les chômeurs sont plus imposés que les actionnaires » a t-il écrit en 2011.

Ces 2 affirmations de Piketty font plaisir à la lecture pour tous les gens de gauche, n’en doutons pas. En effet dire que les riches s’enrichissent toujours plus et les pauvres s’appauvrissent c’est 100% en phase avec leur pensée.

Malheureusement ni Mme Bettencourt ni les chômeurs ne sont dans la statistique. En effet, subrepticement, Piketty a trafiqué l’assiette de sa courbe pour en arriver à cette conclusion. Il a délibérément exclus les chômeurs et les retraités puisque, au lieu de 50 millions, n’y figurent que les 20 millions de Français de 18-65 ans qui travaillent plus de 80 % de leur temps.

2-Tricher sur l’assiette pour « inverser » les résultats statistiques.

Tricher sur l’assiette permet de tricher sur la réalité de la progressivité. En prenant non plus 20 millions de Français mais le tableau STI3 de Thomas Piketty mais en y englobant les retraités et nons-actifs, la courbe démontre l’inverse de ses conclusions, sans équivoque possible que les « riches » sont logarithmiquement plus imposés que les « pauvres ».

3-Ajouter des revenus fictifs pour gonfler la croissance de revenus de ses cibles «les riches ».

Piketty ne saurait pas lire un bilan de société ?

Chaque personne en France qui a touché de près ou de loin la comptabilité d’une entreprise le sait. Il existe des bénéfices « distribués », et d’autres « non-distribués ». Piketty a manipulé sur ses graphiques un ajout à ce titre un milliard comme « revenu » de ces derniers. Sachant en plus que la valeur des actions a chuté ces 8 dernières années…

4-Ajouter les bénéfices sans soustraire les pertes.

Piketty aime a dénoncer l’actionnaire qui gagne beaucoup d’argent mais l’« oublie » quand celui qui investi subit la perte. Celui qui ose investir prend le risque de la perte. La perte en capital des actionnaires est particulièrement élevée. Les pertes annuelles en capital sont en moyenne de 4 %. Soit 40 milliards dont la majorité subie par le dernier centile. Inclure ce chiffre détruit la totalité de l’argumentaire de Piketty.

5-Les idées de spoliations Bolcheviques de Piketty passées inaperçues

Même si on est de gauche on doit s’interroger sur la doctrine sous-jacente de Piketty. Thomas Piketty veut taxer les revenus non distribués. Rappelons que ces revenus sont des revenus qui restent dans l’entreprise et créent des emploi et de la richesse.

Dans un ouvrage précédent, « Pour une révolution fiscale. Un impôt sur le revenu pour le XXIème siècle ». Piketty e ses co-auteurs proposait notamment d’imposer tous les propriétaires de leur propre logement au prétexte que ne payant pas de loyer, ils touchent l’équivalent d’un revenu….T’habite une grange et t’es chômeur, mais tu dois payer des impôts parce que tu es propriétaire.

6-Tricher en comparant des groupes de gens qui ne sont pas les mêmes.

Comparer le capital des x% les plus riches en un point du temps à celui des x% les plus riches quelques années plus tard et à faire croire que la variation entre les deux correspond à l’enrichissement de ce groupe de riches. Relève de la pure escroquerie. En procédant ainsi, Piketty a éliminé systématiquement tous ceux qui s’appauvrissent du premier échantillon pour ne retenir que les individus qui se sont enrichis ou, dans le pire des cas, qui n’ont pas suffisamment perdu pour sortir du x%.

Preuve par l’exemple:

Liste des plus riches en 2014 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_2014

Liste des plus riches en 1991 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_1991

Comparez ce ne sont pas les mêmes, ni les mêmes activités….

Le problème avec Piketty, il ne veut pas prouver par la statistique, il veut asséner une vérité, la sienne, alors il utilise délibérément la manipulation d’une pseudo démonstration scientifique.

Piketty a fait le travail à l’envers. Il est parti des conclusions auquel il voulait arriver, et a recherché a prouver sa pensée par les statistiques. Malheureusement n’arrivant pas a démontrer sa pensée il a falsifié les statistiques pour en arriver à la conclusion.

Quelques sources:

Irefeurope.org

lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/

fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Piketty

institutdeslibertes.org/piketty-se-prend-les-pieds-dans-le-tapis/

contrepoints.org/tag/thomas-piketty

emploi-2017.org/les-fantasmagories-statistiques-sur-l-accroissement-de-richesse-des-riches-americains


Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

N’est il pas aberrant de savoir qu’un tiers des travailleurs ne paye pas l’assurance chômage?

Une convention chômage de nons*ayants droit donc sans personnalité avec le risque du chômage est chargée de régler le problème de l’assurance chômage. Elle rendra un rapport et des décisions en Mars. Le déficit pour 2013 est de 4 milliards d’euros et la dette 17,8 milliards. 

L’assurance chômage française est l’assurance chômage la plus chère du monde occidental. Seule en l’Espagne on observe un taux plus élevé (7,05%) mais pour un niveau à 26% du taux de chômage.

 

Le niveau de prélèvement de l’assurance sociale est absolument scandaleux quand on sait que 1/3 des travailleurs Français ne cotisent pas, et d’autres disposent de régimes d’exception favorisés ou d’exemption. A l’intérieur du régime chômage, là ou les salariés Français cotisent 6,4% du salaire brut, en Allemagne ils cotisent 3 % ou 4,20 % aux Pays-Bas, voire 1,61% en Italie.

liés-système socialEn Belgique, Danemark, Grande Bretagne, Irlande ou Portugal, tous les salariés payent dans une ligne qui regroupe pour tous dans un ensemble unique les cotisations sociales. 

On pourrait croire que la principale différence de ces pourcentages de cotisation bien plus élevés que les autres pays vient des durées d’indemnisations des chômeurs ou des montants d’indemnisation calculés. C’est la partie qu’on aimerait vous faire croire. Ce n’est hélas pas la raison majeure.

 

Un tiers des travailleurs ne payent pas.

Dans les pays occidentaux, quand l’assurance chômage est unique et obligatoire, tous les salariés du pays participent à l’assurance chômage. Public comme privé. En France, la masse salariale des secteurs marchands constitue la seule unique assiette des ressources, la masse salariale des salariés du public en est totalement exonérée.

En Suède, Pays Bas, Italie, Suisse ou Danemark, les profs comme les employés de l’énergie payent les cotisations chômage. Et les pourcentages sont égaux avec les ouvriers ou les ingénieurs. Il ne viendrai jamais à l’esprit d’un prof en Italie de voir sa corporation exemptée de cotisation chômage.

Les cotisations chômage sont les plus élevées du monde occidental principalement par l’absence et l’exemption d’ 1/3 de la population fonctionnarisée en France.

 Sur 22 millions de travailleurs salariés, la France compte 6 millions qui ne payent pas et 15 millions de cotisants.

En Allemagne, comme ailleurs, les cotisations chômage c’est tout le monde.

Chez nous c’est clientéliste et bananier. 

Pourquoi en France l’assurance chômage se priverait des recettes par les exemptions ? On croit rêver. C’est un sujet « tabou ». 

Pourquoi les élus, les agents de l’état, les salariés de la SNCF ne paieraient pas, et par contre, les travailleurs du privé paieraient pour le chômage dans la mesure ou c’est une caisse unique et obligatoire ?

 

Pendant que le précaire du privé disposera de revenus au chômage amorties sur 42 années de cotisations, le passage dans la sphère publique permet de bénéficier des droits identiques sur une vie d’une cotisation symbolique. Le conducteur de TGV qui prend sa retraite à 49 ans, travaille après sa retraite symboliquement 2 ans et dans une société concurrente privée à la SNCF, bénéficiera de l’assurance chômage majorée des droits des plus de 50 ans en cumul avec sa retraite.

Est ce au précaire du privé de supporter l’amortissement des années de non-cotisation au chômage d’un régime obligatoire ?

 

Le régime des Intermittents :

La cours des comptes dénonce chaque année avec véhémence le régime social des intermittent du spectacle. Avec à peine 105 000 cotisants, ce régime dérogatoire génère un déficit de 1 milliard que les autres adhérants à l’assurance chômage doivent supporter.

Les privilèges des uns se reportent sur les autres, dans un système ou les cotisations doivent être en balance avec les indemnisés. Dans un système ou les recettes doivent égaler les dépenses, les gens les plus fragiles, les jeunes, les plus de 50 ans, les précaires qui font le gros des bataillons des chômeurs indemnisés sont taxés d’une sorte de taxe spectacle chargée de donner plus à la corporation du spectacle.

La transparence exigerait que sur leurs bordereaux d’indemnités apparaisse l’incidence mensuelle du régime des intermittents. Le principal financier du spectacle en France, c’est donc le chômeur.

N’est il pas aberrant de savoir que le premier financier du spectacle en France est le chômeur de longue durée ?

 

Plus le chômeur reste au chômage, plus on voit l’incidence (sorte de taxe spectacle) du régime des intermittents pèse sur lui. Est ce au chômeur de longue durée du privé de payer pour la période de chômage de l’actrice Julie Gayet ?

 

La gestion paritaire :

Une convention chômage sans chômeurs ni potentiels chômeurs autour de la table..

La gestion de l’assurance chômage est paritaire. C’est a dire qu’elle est gérée collégialement par des membres des syndicats représentatifs salariés et patronaux. La majorité d’entre eux au conseil d’administration sont des apparatchiks. Ce sont des permanents de leur syndicats ! Ce ne sont ni des chômeurs potentiels, ni des chômeurs indemnisés. Leur rôle est devenu anti-social.

Le rôle des représentants syndicaux consiste maintenant a s’assurer que les barrières entre le public et le privé restent infranchissables. Ils représentent la France incapable de réformer.

 

Ils sont assurés quoi qu’il advienne dans leur vie, qu’un placard duveteux les attend.

Se sont les spécialistes des notes de frais, des postes rémunérés dans les associations financées par l’UNEDIC et des petits fours.

 

La majorité des syndicats n’agissent pas au nom des potentiels chômeurs, ou chômeurs mais pour le compte de groupes de pression aux intérêts souvent divergents. Sur dix salariés syndiqués en France, 6 viennent de la fonction publique, 3 des entreprises privées et le dernier d’une entreprise publique. Ils représentent les intérêts des gens qui ne cagnent pas le chômage. L’intérêt des chômeurs de faire participer l’ensemble des salariés à l’assiette des cotisation n’est absolmument pas représentés.

 

Nous pouvons considérer qu’ils sont tous à des degrés différents en conflit d’intérêt.

 

Le conflit d’intérêt est évident dans la mesure ou le sociétaire, le plus concerné du régime, le payeur ou l’indemnisé est absent des débats. Le plus concerné n’a jamais droit à la parole. Un syndicat ouvrier quoi qu’il veuille faire croire est le représentant des gens « en place » pas des chômeurs. Et ils sont plus représentatifs des travailleurs disposants de droits sociaux différenciés.

 

– Un syndicat comme FO n’a pas 20% de ses adhérants dans le privé. C’est un syndicat de bastions publics. Comment imaginer ce syndicat proposer le bon sens de faire payer les fonctionnaires ?

 

—La CGT truste 70% des adhérants de la corporation du spectacle. Comment imaginer ce syndicat proposer le bon sens de faire stopper la ponction des avantages des 105 000 intermittents ? La CGT est un syndicat de « vieux », la moyenne des adhérants est supérieure à 50 ans. Un tiers des adhérants sont même des retraités.

 

—-Le CE de EDF et des autres entreprises publiques représente une source de financement plus importante que l’ensemble de la valeur des 3% des cotisations au budget de tous les syndicats. La CGC, la CGT ou la CFDT ne demanderont jamais à ce que les salariés de EDF ou la SNCF payent a même niveaux que les autres le chômage.

 

Le Medef représente souvent les intérêts des grosses entreprises. Celles du CAC 40.

La CGPME représente elle, les intérêts des entreprises Moyennes.

L’UDA représente les artisans.

Comme les syndicats ouvriers, ces syndicats d’employeurs n’ont pas d’adhérants. Ne parlons pas des « nouvelles entreprises » qui sont elles les vrais créatrices d’emploi. Les syndicats d’employeurs sont comme ceux ouvriers, ils représentent les « gens en place ».

 

Depuis 2008, les entreprises Françaises vont mal. Les revenus du capital sont en décroissance constante et le nombre de fermetures a dépassé les 60 000 par an.

Derrière la façade fictive du bonheur capitaliste la réalité est sombre,40% de tous les dividendes versés en 2013 sont le fait que de 5 entreprises Total, Sanofi, Orange, EDF et GDF Suez. Sur 3,6 millions d’entreprises en France, 0,001% versent des 80% de tous les dividendes Français.

Ils bataillent à ne plus payer un centime de plus. Lâchement ils laissent les syndicats ouvrier habiller le bébé pour que d’un coté le salaire brut de brut charges incluses ne soit pas modifié, quitte à ce que le net net diminue ou des durées ou des indemnisations diminuent.

 

Les exceptions au droit général tuent la règle identique pour tous, les comptes de l’assurance chômage sont un fromage ou la puissance publique et les corps intermédiaires juges et parties gèrent dans le clientélisme le plus total. Les fonctionnaires votent a gauche, mais c’est pas pour la solidarité, simplement pour leur porte monnaie, pour accaparer toujours plus de privilèges en droits sociaux.

 

L’assurance chômage est « collectiviste » en France, cela implique la coercition de l’obligation du monopole UNEDIC, mais que penser du bien fondé d’une coercition si l’obligation est différente selon la corporation ? Différente entre fonctionnaires et salariés du privé. Donnant des droits différents entre employés et intermittent du spectacle ?

 

Il existe bien une contribution de solidarité, pour tous les fonctionnaires, agents de l’État, des collectivités, des établissements publics administratifs des agents EDF ou GDF de 1% retenue sur le salaire. Mais en cas de chômage toutes ces personnes reçoivent des indemnités chômage par l’UNEDIC au même niveau qu’un salarié du privé au nom de la solidarité en présentant le dossier dans la bonne commission Pole-emploi.

 

En réalité la contribution de solidarité de 1% participe au financement de la CMU-C. (Couverture Maladie Universelle Complémentaire). La contribution de solidarité de 1%, ne représente qu’une infime partie de la CMU-C.

La Couverture Universelle est avant tout financée par les taxes, comme la taxe sur les tabacs, sur les bières et alcool, la farine, les huiles.

 

Le privé y participe également par les taxes sur mutuelles complémentaires et les indépendants par une participation de la MSA (agriculteurs) et RSI (indépendants).

 

Les droits sociaux de ce pays ne sont pas identiques pour tous. Le lobby public, le plus puissant de France et leurs syndicats corporatistes veillent a ce que se soit les autres, les plus faibles à l’insécurité de l’emploi qui payent pour eux.

 

Déjà sous Sarkozy la France du privé découvrait que les salariés du public ne payaient pas les mêmes cotisations sociales salariales que eux. Le rééquilibrage se fera en 10ans…

Qu’est ce que ce sera quand on analysera les différences entre les cotisations employeur ? Faudra t-il un siècle pour le rééquilibrage ?

 

En France dans le public et les entreprises publique, 3 personnes de la CGT peuvent paralyser la France simplement en abaissant une manette. Le dirigeant de l’entreprise publique incriminé est Énarque ou polytechnicien, étant soumis aux mêmes privilèges en droits sociaux, issus du monde protégé, n’affronteront jamais les syndicats. Ils ont plus a craindre une mutation pour un enlisement de conflit social et absolument aucun risque même si ses engagements seront impayables par les générations futures. Il ne sera plus là quand viendra l’addition.

 

Le nombre important de Fonctionnaire Français jouissant de positions acquises et de rentes de situation, et qui constituent une bonne partie de l’électorat de gauche, empêche les vraies réformes et l’égalité sociale en droits. L’assurance chômage n’échappe pas a cette règle corporatiste et clientéliste d’accaparation de privilèges bien différenciés sur le compte des assurances sociales.

Le troupeau des vaches sacrées exonérées travaille dans la fonction publique, les entreprises publiques avec des bastions inviolables de privilégiés , n’attendez pas des enseignants par exemple qu’ils renoncent à l’exemption de cotisation chômage, même s’il vocifèrent tous les jours sur les exemptions des autres, comme les entreprises.

 

Services hospitaliers, personnels de collectivités locales, cheminots, salaries de la RATP, salariés EDF ou GDF Suez, sans oublier la haute fonction publique, tous ces gens s’exonèrent de cotisations chômage.

 

Ils sont tous assurés sociaux, mais tous ne payent pas leur dû aux assurances sociales. Leurs assurances sociales sont totalement fictives. C’est a dire qu’il n’y a aucune corrélation entre cotisation et indemnités. Leurs assurances sociales n’associent pas dépenses et recettes, puisqu’ils savent que le contribuable est une source qu’ils ont toujours cru inépuisable.

La mentalité imposée par les forces réactionnaires du pays, les fonctionnaires c’est de socialiser l’assurance. En effet une analyse façon assurance des régimes sociaux poserait les chiffres, et remettrait les cotisations en face des dépenses. Socialiser permet de ne pas s’occuper du rapport paiement prestations.

 

Vous comprenez l’assurance est « sociale », circulez y’a rien a regarder de près.

Et qu’importe que le secteur privé soit a genoux. La France des privilégiés a les clefs. Les syndicats sont a eux.

 

Les politiciens Français sont juges et partie, le cumul fonction publique/mandat électif est un conflit d’intérêt patent. A chaque échéance électorale, vous avez 70% d’avoir un choix entre un fonctionnaire de gauche contre un fonctionnaire de droite. Contrôler l’administration au nom des citoyens, alors que cette administration est votre employeur est une aberration, qui n’existe pas dans les autres pays.

 

Par exemple, la commission Jospin sur la « moralisation de la vie publique » a réussit l’exploit corporatiste et abjecte de parti pris « d’oublier » le conflit d’intérêt du cumul fonction publique/ mandat électif.

Par exemple, la dernière conférence des retraites du privé organisé par Ayrault a évacué carrément 100% des gens du privé. Les retraites du régime général a vu son avenir décidé par des groupe de travail, avec l’exploit de n’avoir aucun assujetti du régime général dans les décisions. Évidemment les régimes spéciaux n’ont pas étés abordés.

La commission sur l’UNEDIC composé de corps intermédiaires dépendant de l’état est aussi représentante du lobby public que la commission Jospin ou commission sur les retraites.

Pauvres chômeurs, précaires, au nom du social vous allez payer plus que les fonctionnaires et pour les gens su spectacle comme Julie Gayet.

Soyez rassuré, les corps intermédiaires, les fonctionnaires, les salariés des entreprises publique sont « solidairement » avec vous !

Ils n’ont pas assez de larmes dans leurs corps pour vous plaindre.

Vous allez voir ils vont tous réclamer le « droit commun » et identique pour tous !

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Pauvreté: la volonté d’ignorer

N’est-ce pas extraordinaire? La pauvreté a été complètement redessinée sur la carte du monde. Le monde a changé.

La pauvreté diminue, et les gens de gauche ne peuvent pas le dire, ne peuvent pas l’écrire ni même le penser. La vérité est niée. Ils croient aux dogmes de la croissance de la pauvreté dans le monde comme une croyance religieuse. A cette différence près, la pauvreté est mesurable, visible, géographiquement accessible et les organismes officiels et caritatifs donnent des chiffres qui se corroborent.

 

Le monde étant réputé, au cours de ces dernières années, avoir été dominé par le soi disant « néo-libéralisme », dans leur esprit dopé au Marxisme, rien de bon ne peut en être sorti d’un monde libéralisé.

Donc, toute information visant à démontrer le contraire n’est pas seulement suspecte : elle nécessairement fausse. Le déni comme simple argument face aux réalités.

Plusieurs rapports et ouvrages de la sphère de gauche ont toujours prophétisé de terribles famines sur Terre à l’horizon du 21eme siècle

Les écologistes, fortement Malthusiens ont toujours eux aussi soutenu par le passé que la population mondiale ne pourrait plus se nourrir, ils n’ont jamais envisagé les améliorations de rendement ou ni l’acheminement des denrées par les conteneurs.

La réalité globale de la pauvreté a changé partout sur terre, mais l’image passée d’une misère en extension est restée dans les esprits des gens de gauche et écologistes. Ils n’ont pas adapté leurs téhories aux évolutions des réalités.

D’ici 2035, il n’y aura plus de pays pauvres dans le monde. Quelques malheureux pays seront retenus par la guerre, les réalités politiques (tels que la Corée du Nord, Zimbabwe) ou la géographie (comme quelques États sans littoral d’Afrique centrale). 

Mais tous les pays d’Amérique du Sud, en Asie et en Amérique centrale (à l’exception peut-être Haïti) et la plupart en Afrique côtière seront devenus des nations à revenu intermédiaire. Plus de 70% des pays auront un revenu par personne supérieur à la Chine d’aujourd’hui.

medicament-enfant2

À tous les égards, le monde est mieux maintenant qu’il ne l’a jamais été. L’extrême pauvreté a été réduite de moitié au cours des 25 dernières années, la mortalité infantile est en chute libre, et de nombreux pays qui a longtemps compté sur l’aide étrangère sont maintenant autonomes.

Alors pourquoi tant de gens semblent penser que les choses empirent? Une grande partie de la raison est que beaucoup trop de gens sont sous l’emprise de mythes profondément néfastes sur la pauvreté et le développement mondial.

Pour ceux qui ne veulent pas le croire, dans un environnement libéral, les pays pauvres sont condamnés à rester pauvres.

La réalité démontre l’entière fausseté de ce raisonnement. Ils ne sont vraiment pas. Les revenus et d’autres mesures de bien-être humain sont en hausse presque partout, y compris en Afrique.

Nairobi, par exemple. En 1987, des gens pouvaient mourir de faim, la plupart des maisons n’avaient pas l’eau courante, les gens passaient leur temps a courir et remplir des seaux et cruches d’eau à longueur de journée. L’atmosphère était irrespirable. Aujourd’hui, la ville de Nairobi est une ville moderne bien différente, elle dispose de grands immeubles, un air pur, de nouvelles routes et des ponts permettent de passer de l’autre coté du Fleuve.  La plupart des gens de Nairobi sont de la classe moyenne. On trouve encore des poches de pauvreté, mais les arrivent à s’en sortir avec une économie informelle.

Quel miracle ?  »Â Vous pouvez voir une transformation similaire à Mexico, New Delhi, Shanghai et beaucoup plus de villes à travers le monde entier.

Le revenu par personne en Turquie et le Chili est arrivé actuellement là où les États-Unis étaient 1960. vaccination2

La Malaisie est presque arrivée à ce niveau. Le Gabon pays classé dans les plus pauvres des années 70, est un pays prospères d’Afrique aujourd’hui. Depuis 50 ans, le revenu réel par personne de la Chine a augmenté huit fois.Celui des Indes a quadruplé, celui du Brésil a presque quintuplé, et petit Botswana, avec une gestion très fine de ses ressources minérales, a vu une augmentation multiplié par 30.

Une nouvelle classe de pays à revenu intermédiaire qui existait à peine il y a 40 ans compte aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale.

Et oui, cela est vrai même en Afrique. Le revenu par personne en Afrique a grimpé de deux tiers depuis 1998, d’un peu plus de 1300 $, à près de $ 2200 aujourd’hui. 

Sept des 10 économies les plus dynamiques de la dernière demi-décennie sont en Afrique.

Le monde libéral a été généreux. L’aide étrangère privée n’a pas sauvé que des vies, elle a jeté également les bases d’une durée, incluant un progrès économique à long terme.

Beaucoup de gens pensent que l’aide étrangère est une grande partie des budgets des pays riches. Quand les sondeurs demandent Américains quelle est la part du budget va à l’aide, la réponse la plus fréquente est «25%». En fait, il est inférieur à 1%. (Même la Norvège, le pays le plus généreux au monde, consacre moins de 3%.) Le gouvernement américain dépense plus de deux fois plus sur les subventions agricoles que sur l’aide sanitaire internationale. Il passe plus de 60 fois plus pour l’armée.

Le monde libéral a été généreux. L’aide étrangère et les associations caritatives libres ont sauvé des vies. L’aide des états généralement conditionnelle en a moins sauvé.

Avant la défaite du communisme l’aide était employée par des dictateurs pour construire de nouveaux palais, résultat d’une politique d’aide conditionnée pour gagner des alliés pour une guerre froide, et moins pour améliorer la vie des gens.

Une vision commune à propos de l’aide est qu’une partie se perd en corruption. Les associations privées dépendantes des dons ne peuvent plus aujourd’hui se permettre de dire aux donateurs que leur argent par en fumée et ont adopté des réactions adaptées aux signaux de départs de corruption.

Le problème aujourd’hui est nettement plus petit. La corruption reste encore à petite échelle, comme un fonctionnaire du gouvernement qui met des sacs de riz dans sa poche. Cela revient à une taxe sur les donateurs des aides. Aujourd’hui les associations caritatives essayent de le réduire, mais nous ne peuvent pas l’éliminer. Mais à bien y réfléchir, la corruption n’est pas l’exclusivité des pays pauvres. La France a aussi des politiciens, des intermédiaires ou des fonctionnaires corrompus.

Le Brésil, le Mexique, le Chili, le Costa Rica, le Pérou, la Thaïlande, l’île Maurice, le Botswana, le Maroc, Singapour et la Malaisie, autrefois pays bénéficiaires de l’aide internationale, aujourd’hui ne reçoivent pratiquement plus rien. Leur économie ayant décollée. Les améliorations en matière de santé, agriculture et infrastructures qui sont aujourd’hui en corrélation avec une croissance à long terme. 

Un bébé né en 1970 avait 18% de chance de mourir avant son cinquième anniversaire. Pour un enfant né aujourd’hui, elle est inférieure à 5%. 

Remontant au moins à Thomas Malthus en 1798, les gens se sont inquiétés de scénarios apocalyptiques dans lesquels l’approvisionnement en nourriture ne peut pas suivre la croissance de la population.

Laisser les enfants mourir maintenant afin qu’ils ne meurent pas de faim faisait partie de certaines anciennes revendications de gauche. Heureusement l’humanité n’a pas porté une oreille bienveillante à ces demandes. Et le pire c’est ça ne ne fonctionne pas logiquement comme cela. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est parce que les femmes ont plus d’enfants qui survivent, que les parents décident d’avoir des familles moins nombreuses.

pieds2Considérez la Thaïlande. Vers 1970, après que le gouvernement a investi dans un programme de protection des naissances, que le taux de natalité a commencé à baisser. Au cours de deux décennies, les femmes thaïlandaises sont passées de six enfants en moyenne pour arriver à seulement deux. Aujourd’hui, la mortalité infantile en Thaïlande est plus basse qu’en France. Les femmes thaïlandaises ont en moyenne 1,6 enfants. Cette tendance à la baisse des taux de mortalité, suivie par la chute des taux de natalité s’applique à la grande majorité du monde.

Sauver des vies n’a pas conduit à la définition Malthusienne qu’on rencontre encore de nos jours chez certains écologistes Français. C’est tout le contraire. Créer des sociétés où les gens jouissent de la santé de base, une relative prospérité, l’égalité fondamentale en droits sociaux et l’accès aux contraceptifs est la seule voie vers un monde durable.

Les gens de gauche doivent aujourd’hui évoluer et ils se doivent de reconnaître par honnêteté intellectuelle que leurs idées sur la pauvreté sont fausses.

La pauvreté diminue sur terre c’est un fait avéré.

Sources :

newletter fondation Bill&Melinda Gates,

Banque Mondiale.

Blog ordre spontané.

Posted in Actualité, Economie, International, Média, Tribune libre0 Comments

Comment peut on vouloir encore augmenter la TVA en 2014 avec les résultats de 2013 ?

 

Les hausses d’impôts de 2013 devaient rapporter 20 milliards de plus. Pour François Hollande c’était règle comme du papier à musique. Une règle de 3 sur les impôts et la création de ressources infinies pour l’état se faisait simplement. Alors il dépensé avant d’avoir les ressources virtuelles. Plus de fonctionnaires, des retraites plus tôt. Plus de lutte contre l’absentéisme dans la fonction publique…Et moult cadeaux qui font plaisir à ceux qui les reçoivent.

Un énième rapport sur la perte de compétitivité de la France face à ses partenaires? Alors il fallait agir. Baisser les charges c’était se mettre à dos la clientèle de gauche, et comme il fallait faire différent de l’ancien président Sarkozy, il a inventé le CICE. Une machine a gaz qui mélange des chèques de crédit d’impôt calculé sur des cotisations sociales de l’année précédente, le tout financé par la même règle de 3. Une augmentation d’impôt, de TVA qui va arriver en janvier. Il a même demandé aux entreprises les plus bureaucratiques de déjà se servir, même si l’argent n’est pas arrivé.

Mais il y a une poussière dans la machine…

L’impôt de la consommation, la TVA voit ses recettes s’écrouler de 4% en 2013. La règle de 3 devait ramener au Budget 141,2 milliards. En réalité elle va rapporter que 135,6 milliards d’euros cette année, soit 5,6 milliards de moins que prévu. Une paille, un gouffre. Et pas qu’un peu!

N’importe quel économiste vous dirait que l’on a atteint un seuil. Chaque petit commerçant en France ou personne qui fait de la gestion ou la simple ménagère qui fait ses courses dans l’économie de marché sans avoir fait Science Po ou l’ENA vous dirait avec ses mots : chiffre d’affaire en baisse , trop cher.

Et Oui compte tenu de l’ensemble des prélèvements et des charges qui pèsent sur les consommateurs, la TVA est devenue « trop chère ». Pour ramener plus de recettes, il faudrait la baisser, ce qui augmenterait le volume de transaction et ramènerait plus de recettes financières in finé. C’est le jeu subtil des l’adaptation des prix que font des millions de personnes en France dans le secteur privé. Cette subtilité se fait par analyse des recettes et des profits engendrés. Trop cher les ventes ne se font pas. Pour qu’elles reviennent il faut baisser.

La recettes de TVA a baissé en 2013 et c’était le seul impôt qui n’avait pas encore augmenté. Et c’est celui qui va augmenter en janvier 2014, Il est même prévu la somme ubuesque de prévision de recette de 20 milliards d’€uros. Oui vous avez bien lu, les économistes socialistes ont prévu une croissance de recette sur une augmentation de TVA d’un impôt qui a passé le seuil de Laffer. Ils rêvent tout debout.

Si au 1er janvier 2014 le prix du chocolat noir augmente et que le Français moyen en 2013 en a acheté moins qu’en 2012 parce qu’il l’a trouvé trop cher pour son porte monnaie, vous croyez qu’il va en acheter plus en 2014 alors qu’il aura augmenté? Sachant que son pouvoir d’achat sera au mieux stable au pire moindre. Pour qu’il se jette dessus et qu’il en consomme plus il faudrait au contraire que la plaquette de chocolat baisse. Cette analyse micro-économique est valable pour toutes les consommations.

Pour augmenter les recettes de TVA il faudrait simplement la baisser.

Comment peux t-on maintenant que l’on sait que les ressources de la TVA baisseront cette année continuer a croire que si on augmente le pourcentage elle ramènera plus d’argent ?

Une telle erreur d’estimation du comportement individuel des gens, on a quand même peine à y croire! Si on peut soumettre par la contrainte de la fiscalité les gens à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer à acheter.

Pendant les années Reagan, l’économiste américain Arthur Laffer s’est fait connaître pour sa formule « trop d’impôt tue l’impôt ». Ronald Reagan président de droite a fait passer les impôts de de 70 à 28% en 1982 les revenus du gouvernement fédéral ont augmenté en valeur absolue de 20%.

 

John F. Kennedy président de gauche a baisé les impôts de 93% à 70% en 1962, la encore les revenus du gouvernement fédéral ont augmenté.

 

Le rendement d’une augmentation d’impôts engendrant une recette négative est une règle de base économique.

Dans le sens inverse, les baisses d’impôts augmentent la ressource est aussi une règle de base économique. Apparemment elles ne sont pas au programme de Science Po et de l’ENA.

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

A-t-on les moyens de se passer de 100 000 emplois?

Notre pays a officiellement 3,2 millions de personnes au chômage. Notre pays ne crée plus d’emplois pérenne. 

La lutte contre le chômage en France consiste plus à lutter contre les statistiques du chômage à coût d’emplois aidés ou de radiations administratives, que d’une réelle politique entrepreneuriale qui elle seule est a même de créer des emplois.

La gravité des chiffres officiels de novembre sont terrifiants.

Catégorie A : en hausse de 6% sur un an.

Catégorie B : en hausse de 8,7% sur un an.

Catégorie  C : en hausse de 8,5% sur un an.

L’ensemble des catégories A/B/C ramènent à 5 182 500 chômeurs exactement. 5,8 millions avec les catégories D et E.

60 000 entreprises ont disparues cette année. Elles ont généré un nombre de licenciements économiques impressionnant. Pendant 1 an, les licenciés économiques sont considérés comme « stagiaires de la formation professionnelle », hors chiffres ils n’en restent pas moins demandeurs d’emplois.

Nous sommes à plus de 6 millions de personnes sans emploi.

Le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi est en chute de 8,0% sur un an. Les offres d’emplois en CDI et CDD de plus de six mois sont également en baisse de 1,9%. Seules les offres d’emplois minimalistes, les « moins d’un mois », sont en légère progression.

Chaque emploi aidé coûte en moyenne au contribuable 21 000€. La France emprunte a partir du 15 octobre de chaque année, le budget étant épuisé. Nous n’avons absolument aucun moyen de les payer hors mis par de la dette sur les générations suivantes. C’est une charge qui pèse sur des Français de toutes catégories.

Nous venons d’apprendre que malgré des pourcentages plus élevés sur l’impôt société, celui ci va rapporter 4 milliard de moins que les prévisions. La TVA, que chacun contribue indirectement a va rapporter 5 milliards de moins au budget 2013. L’impôt sur le revenu et l’ISF vont rapporter 7,6% de moins malgré des augmentations de début d’année vertigineuse.

Pire le gouvernement qui n’a rien compris à la courbe de Laffer va en remettre une louche au premier janvier 2014 en augmentant les pourcentages de TVA burlesquement, avec la conséquence déjà écrite par l’effet pervers de Laffer de ramener moins d’argent en valeur absolue, les gens s’adaptant à ces augmentations et changeant leurs comportements. Pas besoin d’être devin pour prévoir une augmentation logarithmique du marché noir par substitution.

Chacun doit comprendre que les « petits » artisans ou commerçants sont remplis de bonheur pour collecter cette augmentation de TVA sachant qu’elle bénéficiera principalement aux grosses entreprises leurs concurrentes directes. Le futur Crédit d’impôt pour les toutes petites entreprises, ne leur servira à rien, mais rendra leurs prix de facturation aux particuliers plus élevés.

Non seulement les petits patrons en plus de devenir percepteur de TVA qui finance le CICE pour le compte des multinationales en monopole comme EDF ou la Poste, vont voir en plus au premier janvier leurs cotisation RSI augmenter, mais considérés comme des TNS (travailleurs non salariés) par cet organisme, le Crédit d’impôt basé sur les salaires ne concernera pas même pas leur revenus personnels.

Le pire du pire, le gouvernement par le CICE a décider d’aider en priorité les 8% de grandes entreprises Françaises publiques et privée. Seulement 8% des entreprises françaises comptent plus de 20 salariés. Nous devons aux TPE/PME 80% des créations d’emplois. C’est dire avec ce gouvernement et aussi le dernier nous allons vers du chômage.

Voici donc exposé la situation du pays.

Et bien par dogmatisme les gauchistes syndiqués veulent interdire la création de 100 000 emplois par l’ouverture du commerce le dimanche.

Au Canada, l’emploi a augmenté de 3,1 % dans le commerce de détail à la suite de l’ouverture des magasins le dimanche, et même de 12 % dans les provinces où la libéralisation a été la plus forte. Aux États-Unis, la hausse a été de 2 % à 6 %.

Appliqué à la France, pays où 1,7 million de personnes travaillent dans le commerce de détail, une telle hausse signifierait la création de 100 000 emplois au minimum.

La caractéristique de notre pays est d’avoir l’une des concentration de grandes surfaces les plus élevées du monde. Elles ont déjà détruit le petit commerce dans les années 70. Le petit commerce n’existe plus réellement en France, mais c’est transformé en commerce organisé indépendant ou intégré autour des centres commerciaux dans les années 90. Les résultats d’une ouverture le dimanche seraient même plus spectaculaires en France compte tenu de la densité de surface commerciales par rapport aux USA ou Canada.

A chaque intervention sur un marché il y a toujours un effet pervers. Une étude du Credoc de 2008 ayant estime que 15 000 emplois seraient détruits, les grandes surfaces cannibalisant le commerce moins organisé.

Laisser ouvrir le dimanche amènerait donc 100 000 emplois en France de plus et 15 000 de détruits soit un solde positif de 85 000 emplois. Pouvons nous dans la situation actuelle nous en passer.

Fermer le dimanche comme le propose le rapporteur ancien dirigeant fonctionnaire d’entreprise en situation de quasi monopole Jean Claude Bailly va créer de l’autre un effet contraire de licenciement de 5000 personnes qui en vivaient par les dérogations, principalement dans les magasins d’ameublement. Ceux qui travaillaient le dimanche vont bientôt se retrouver à Pôle emploi. 

Les syndicats Français dans cette affaire se sont montrés archaïques. Les syndicats représentatifs sont censés défendre les intérêts matériels et moraux des salariés. Ils imposent un totalitarisme doctrinaire a des salariés de ne pas travailler. Les travailleurs de la distribution sont de simples travailleurs ou étudiants qui ont un besoin vital d’emploi. A 30 ans un jeune sur deux n’a jamais connut de CDI. C’est fou.

Dans une époque de plein emploi détruire 5000 emplois et se passer de 85 000 emplois est il raisonnable alors que cela correspond a des besoins assumés de salariés et de clients?

En avons nous les moyens en ­cette période de crise ? Certains n’ont pris conscience de la conjoncture délétère de l’emploi.

Posted in Actualité, Economie, Média, Tribune libre0 Comments

L’élection de Hollande peut elle être invalidée pour fraude fiscale ?

 Sur cette affaire chacun peut constater le grand silence dans la presse. Pourtant un événement vient juste de se produire mercredi 13 novembre. Vous avez dit presse indépendante?

Hollande a t-il trop tiré sur la corde et c’est il senti intouchable ? La fraude aux impôts, commence en général par une petite sous estimation, un oubli. Souvent ça passe. Alors c’est tentant de recommencer, et de fil en aiguille on sous estime encore plus, on optimise encore plus, on joue avec la règle on dépasse la ligne jaune et ça passe, et dans un bel élan on est en grande infraction et ça ne passe plus.

Tous les scandales politiques se passent comme cela. Une petite entorse exceptionnelle qui passe une fois, et comme elle est passée, l’exception devient l’habitude et l’habitude frauduleuse devient la règle. Est ce qui c’est passé pour François Hollande ? Certainement !

Et puis si vous avez quelques souvenirs d’actualités passée vous pesez les tenants et aboutissants.

Vous vous souvenez certainement qu’en 2007, des accusations de sous-estimation flagrante de patrimoine du couple que formait Hollande et Royal défrayait déjà la chronique. Le canard enchaîné en avait fait ses choux gras.

Déjà dans cette affaire de l’époque, les deux dirigeants socialistes avaient publié à l’occasion de la présidentielle leur patrimoine commun.

Il était apparu une sous estimation notoire de leur propriété de Mougin. « Un records de sous-évaluation immobilière », poursuivait Le Canard. 6 professionnels immobiliers contactés par le canard avaient estimé de cette propriété relevait de l’aimable plaisanterie. Le Monde, qui a mandaté une expertise contradictoire de son côté auprès de neuf agences immobilières de Mougins, affichait un prix médian de cette maison de plus de 120 m² à 540.000 euros « sans la piscine, le terrain et la vue ». Soit le double de l’estimation du couple.

A cela s’ajoutait une habitation commune d’une valeur de 270.000 euros, deux à trois fois moins que le prix du marché. L’appartement familial de Boulogne-Billancourt, dont Ségolène Royal et François Hollande possèdent les deux tiers via une SCI, ne vaudrait pas les 750.000 euros affichés mais « autour de 1,2 million ».

Cette affaire démontrait déjà un tempérament dissimulateur d’impôts de François Hollande. La médiatisation et sa séparation ont certainement sur le coup mis un frein à l’exagération fiscale. Et Hollande s’en ai en fait plutôt bien sorti et n’a pas eu a justifier devant un juge ses écarts.

Mais chassez le naturel, il revient au galop dit un proverbe. La minoration de patrimoine est trop visible ? Alors il a osé l’année de son élection jouer avec le feu de la déclaration frauduleuse, mais pas trop visible. La dernière fois cela c’était bien passé.

 

Sauf que un certain Xavier Kemlin.….

Mais qui c’est celui là ???

Xavier Kemlin est un homme extrêmement déterminé !

C’est un habitué de la lecture de la justice. Il s’en prend a ceux qui confondent leur portefeuille avec celui de l’entreprise ou l’institution dans laquelle ils sont employés. Xavier Kemlin est l’arrière-petit fils de Geoffroy Guichard le fondateur du groupe de distribution Casino, Il n’aime pas ceux qui trichent avec l’argent des autres.

En 2010 il c’est porté partie civile procès Kerviel. Il a demandé à ce que le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de l’époque soit cité comme témoin. Il a exigé qu’au procès, le secrétaire général de l’AMF, nullement habilité par la loi ou les règlements s’explique sur son attitude suspecte, de venir directement auprès du conseil d’administration de la Société générale le dimanche 20 janvier suivant la découverte des positions prises par Jérôme Kerviel, rompant son devoir d’intégrité et de déontologie.

A ce même procès il a fait comparaître Daniel Bouton, ex PDG de la société Générale au procès.

A ses yeux la Société Générale est aussi coupable que Kerviel. Xavier Kemlin fut le seul actionnaire présent au procès de la Société Générale. Il a reproché le mépris du PDG de l’époque qui n’a pas fait le déplacement à ce procès alors que la Générale était partie prenante. Il a fait l’effort de venir pendant trois semaines pour comprendre point par point les fraudes de Kerviel. Pour lui le capitaine d’un navire est responsable de la conduite de ses équipages. Il est bien là pour les salaires, les bonus, les stocks options, les parachutes dorés et sa retraite chapeau à 700 000 euros… Les Français et les salariés qui ont perdu leur épargne, les clients, tous ont le droit de savoir et de demander des comptes à ce PDG.

 Après le procès de Jérôme Kerviel, il a demandé que les traders ne passent-ils pas quelques mois en agence pour connaître les problèmes de chèques impayés de Mme Micht et les difficultés de fin de mois des entreprises pour établir les paies au lieu de vivent dans le virtuel. On ne sait pas à date si cette formation est au cursus maintenant. Mais vu de l’extérieur sa proposition ne semble pas incongrue.

En 2011, il a planté sa tente en toile sur la pelouse à Evry, devant le siège social de Carrefour pour faire valoir ses droits de 110 parts sociales de Carrefour.

Proche de ses sous et du terrain il a décidé de jouer son rôle d’actionnaire. Il a demandé rien de moins que la démission du conseil d’administration au nom de la majorité silencieuse face à la minorité financière ».

Il estime l’actionnaire responsable. Il a obtenu à force de pression et d’indignation l’intérêt d’un autre actionnaire puissant, Eric Knight, gérant du fonds américain à son nom, Knight Vinke. Quelques semaines après on apprenait la démission de Lars Olofsson, président directeur général de Carrefour, groupe de 365 000 personnes présent sur plusieurs continents.

C’est en Avril dernier que Xavier Kemlin se pose la question sur la licité des privilèges de Valérie Trierweiler. Kemlin se demande également à quel titre Trierweiler, qui n’est dépositaire d’aucune autorité publique, a recruté, dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six « experts » payée par le contribuable, et chargée de sa correspondance, des interviews et de sa communication.

 Xavier Kemlin sait qu’il n’obtiendra rien de la presse, principalement des journalistes Français doctrinaires, et majoritaires. Ces derniers sélectionnés par affinité politique sortent tous des 2 principales écoles de journalisme Française, qui sont les sièges sociaux de l’endoctrinement politique gauchiste.

Il sait le précédent, que les journalistes Français on déjà protégé leurs idoles sur le sujet pendant des années. Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand, profitait du détournement de l’argent public, avec la complicité passive de ces derniers alors que tous étaient au courant. L’issue est bouchée. Chacun peut le constater par lui même, cette affaire est commencée depuis déjà un moment, mais jamais cet homme n’a été interrogé par Fogiel, Apatie ou Bourdin. Pas plus par les journaux TV de 20H et cette affaire ne fait que quelques lignes discrètes dans les journaux.

 Il sait aussi qu’en France la justice est de gauche. Dans le monde feutré des juges ils affichent ostensiblement leurs préférences politiques sur des murs, qu’aucun ne montera au créneau de lui même et ne déclenchera d’hostilité devant Hollande. Hollande fait partie du mur des intouchables celui de gauche, pas celui des cons.

 Xavier Kemlin est une personne tenace et acharnée, La porté plainte portée contre le couple présidentiel est recevable. Il vient d’être reçu par le Pôle économique et financier du TGI de Paris, le 13 novembre 2013.

 Après une première plainte étouffée par la bienveillante pression de la justice de gauche de notre pays, Xavier Kemlin a récidivé mais cette fois ci avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Il a été reçu hier le 13 novembre. Si la justice fait son travail et qu’il agissse comme pour le commun des Français il met Valérie Trierweiler sous le statut de témoin assistée , soit carrément en examen. Soit la justice s’enfonce encore et il classe l’affaire sous la pression de son environnement. Mais alors il prend le risque de devoir se justifier plus tard par quel moyen de pression il a succombé. Voire un nouvel épisode de Xavier Kemlin

Il a porté plainte contre Valérie Trierweller pour détournement de fond public. Par ricochet immédiat François Hollande est pris dans un piège infernal.

Il n’existe qu’une solution pour éviter la sanction, voire la prison pour Valérie trierweller, c’est qu’elle se déclare officiellement en couple avec François Hollande. Si elle se déclare « en couple », il est concevable que l’état finance ses dépenses. Mais cela a une conséquence importante. Si Valérie Trierweller est en couple avec François Hollande, François Hollande a commis une Fraude fiscale. La loi oblige les couple a remplir communément les revenus ISF, ce qu’il n’a pas fait pour ne pas payer L’ISF, l’Impôt Sur la Fortune.

La loi est claire. Politicien a vie, législateur sur l’ISF comme ancien député, François Hollande ne peut ignorer les lois sur l’ISF.

S’il n’y a pas pression sur les juges, François Hollande ne finira pas son mandat et sera destitué de sa fonction pour fraude fiscale, ou Valérie Trierweller sera condamnée pour détournement de fond public et ira rejoindre en prison Gérard Dallongeville. 

 

Quelques sources:

http://www.dreuz.info/2013/11/proces-xavier-kemlin-contre-valerie-trierweiler-vers-une-mise-en-examen-a-la-fin-de-lannee/

http://www.dreuz.info/2013/11/du-nouveau-dans-la-plainte-au-penal-de-xavier-kemlin-contre-valerie-trierweiler/

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Politique, Tribune libre1 Comment

Le SMIC c’est combien ?

Lors d’un forum sur Internet, certaines objections inattendues sur le montant du salaire m’ont interpellé sur la méconnaissance du salaire. Les tenants et aboutissants de la rémunération m’ont indiqué que bien des gens n’ont aucune notion de la structure d’un salaire comme de la valeur des charges payées, voire même du comment de la création de la fixation des prix de la valeur ajoutée.

Le salaire définit dans l’économie :

-Du point de vue du salarié, le salarié, loue sa force de travail à son employeur, et transforme un certain nombre de produits, ou services dont le droit de propriété appartient à l’entreprise. Il attend à la fin du mois les revenus de la location de sa force de travail pour vivre.

-Pour le point de vue de l’entreprise, l’employé est payé pour la force de travail qu’il a amené dans l’entreprise.

Pour l’entreprise le paiement du salaire est une avance sur la vente du produit ou du service finit. En effet, en payant la force de travail du salarié, l’entreprise propriétaire du produit ou service finit, a acheté le service de la force de travail du salarié sans avoir la certitude que la transformation va être vendue. Le paiement d’un salaire est donc un risque pour l’entreprise. Ce qui se traduit simplement, par une prise de risque pour l’entreprise que le salarié ne prend pas.

Beaucoup de gens comprennent le salaire comme ce qu’a coûté le salarié au patron. Vous retrouvez cette définition partout. Cette définition malheureuse a été adoptée à la fois par le patronat, les syndicats et la population. Voire même par ceux qui intellectualisent la différence entre « personne morale » et « personne physique », par facilité de langage, bien que cela soit une réalité faussée.

L’employeur ou le patron est un travailleur comme les autres dans l’entreprise. Il reçoit une rémunération pour gérer l’entreprise et diriger les autres travailleurs.

La grande proportion de nos compatriotes vivant dans des monopoles publics, de tarification publique ou salariés protégés et n’ont pas la notion intellectuelle de la génération de la valeur ajoutée. Pour eux, le processus est incompréhensible de leur point de vue, ils n’ont jamais été confrontés aux notions de valeur réellement perçue de leur travail.

Il s’imaginent que les prix sont formés par le « dieu actionnaire » qui additionne les coûts supportés par l’entreprise et le profit des actionnaires. Vous le voyez tous les jours dans les réactions des protégés et statutaires.

En réalité, cette manière de voir est fausse. La valeur ajoutée correspond à la valeur de ce que décide librement le client pour acheter le produit final en le mettant en concurrence. C’est un jeu d’ajustement qui nécessite une adaptation des coûts.

Les cotisations patronales n’appartiennent pas à l’employeur, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).

Les consommateurs décident donc de la vraie valeur des produits fabriqués, donc indirectement de la valeur des salaires.

Quand l’employeur paye un salarié, il dispose pour le rémunérer de la valeur que le client donnera pour le travail réalisé. C’est une vérité élémentaire économique.

Le salaire est déconnecté du client, il est formalisé par un contrat entre salarié et employeur. Le salarié souhaite la régularité de son revenu quelque soit le résultat de l’entreprise.

Le revenu de l’entrepreneur, de l’actionnaire n’ont pas la sécurité dont dispose le salarié. Si l’objet des ventes le salarié reçoit des rémunérations supplémentaires, mais si l’objet des ventes est invendable, les salaires ne peuvent plus être payés.

Il est faux de croire que le profit est prélevé au détriment des salaires, le profit est accordé par le client, il est extrêmement variable.

Le salaire de la feuille de paye.

(Les chiffres présentés sont concrets et vérifiés en cas général, le salaire pouvant varier suivant certaines réductions, aides, convention collectives, corps de métier, fonctions ou région ou l’on se trouve.)

Un problème vient de la présentation tronquée de la feuille de paye. Elle informe de tout et de rien, elle occulte dans sa présentation la réalité du revenu du salarié. Connaître la vérité sur les revenus réels de son travail est aujourd’hui impossible pour une très grande majorité de Français. Les Français ont renoncé à la compréhension de cette dernière, il faudrait une formation complète pour la lire.

Alors pour informer, il faut donc entrer dans son logiciel à feuille de paye pour trouver tous les éléments cachés derrière. L’informatique donne toutes les réponses.

-Le SMIC Brut : 1 430,22€

-Le SMIC Net 1120,43 €

-Le SMIC Brut de Brut (salaire complet) : 2242,58€

-Le SMIC disponible 1194,99€

-Le salaire Brut est une base de calcul des salaires.

-Le salaire Net est le salaire officiel rémunéré.

-Le salaire Complet est la somme payée toutes charges incluses sur les salaires par l’employeur.

-Le salaire disponible, est le montant du virement sur le compte bancaire que le salarié reçoit réellement hors CSG et CRDS « non déductible ».

Au 20/10/2013, un SMICARD a sur son salaire COMPLET, 1047,59€ ponctionné par sa protection sociale.

Voici l’ensemble des prélèvements que subit le salaire complet en comptabilité pour une entreprise: (Cotisation retraite régime de base part patronale, cotisation régime de base part salariale, cotisation retraite régime supplémentaire part patronale, cotisation retraite régime supplémentaire part salariale, assurance maladie part patronale, assurance maladie part salariale (-CSG déductible), contribution de solidarité, assurance décès/invalidité part salariale, assurance décès/invalidité part patronale, amortissement de la visite médicale obligatoire, assurance maladie complémentaire part salariale, assurance maladie complémentaire part patronale, Impôt logement, taxe formation, cotisations URSSAF, CSG, CRDS)

Un inventaire à la Prévert.

47% des revenus du SMICARD sont de la ponction sociale.

L’écart en pourcentage est le même pour un revenu 2 SMIC, moindre au delà de 4 SMIC à cause des plafonnements.

Le SMICARD paye donc par an 12 571€ en charges directes sur son salaire. Le tout sans compter les taxes indirectes qu’il paye pour cette même protection sur les tabacs, mutuelles, EDF, boissons sucrées, jeux etc..

Le salaire du SMICARD est amputé d’environ la moitié par les cotisations sociales. La vision sociale actuelle considère le SMICARD comme un ignare incapable de choisir de lui même ses assurances sociales.

Cette vision collectiviste vécue par nos compatriotes salariés est une insulte à leur dignité, et leur libre arbitre.

Chaque SMICARD se retourne contre l’employeur sur la faiblesse de ses revenus, mais en réalité la moitié de son salaire est prélevé par les cotisations sociales. Il serait peut être temps qu’il se retourne sur ceux qui sont responsable des 47% de prélèvement de son salaire, et qu’il sache ce que les responsables appointés et en font.

Chaque Smicard devrait se poser la question, pourquoi les personnels des organismes de prélèvement sociaux, ont préféré pour se protéger pour la retraite ont choisit pour eux des régimes spéciaux adossées à la capitalisation (CPPOSS) bien différents du régime général qu’ils gèrent.

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Croissance: Flat Tax contre impôt progressif.

Nous avons une culture de l’impôt progressif en France. L’impôt progressif est né du manifeste communiste. Avec une France ou la gauche vit clôturée à l’intérieur des services publics, l’éducation nationale n’a jamais exposé les autres formes possible de l’impôt, et si elle l’a exposé dans les cours d’économie, c’est obligatoirement à charge, caricatural, biaisé par l’influence idéologique des programmes politisés de gauche.

Les lacunes économiques des Français est patente et sous influence de partis pris étatistes. Les Français souffrent de l’absence de l’instruction en économie sur la « servitude engendrée par l’état », le « principe du risque »,  « l’économie du ruissellement ». Chacun peut se rappeler qu’un prof d’économie c’est présenté à l’élection présidentielle sous une étiquette Marxiste, et que cette corporation votre à 80% à gauche. L’influence sur les programmes des professeurs très politisés de gauche entraîne de fortes lacunes économiques.  Sic…

 La Flat Tax, c’est comme le libéralisme, ce n’est pas enseigné dans les livres économiques Français, ou la priorité est donnée à Keynes et autres économistes étatistes.

L’impôt à taux unique (flat tax en Anglais) est un système qui impose tous les membres d’un groupe, citoyens ou entreprises le même taux d’imposition.

Un impôt progressif est un impôt dont le taux s’accroît en fonction de la valeur de l’élément taxé, (appelé base d’imposition ou assiette). En d’autres termes, plus la valeur de l’élément sur lequel est assujetti l’impôt est importante, plus le taux appliqué à cette valeur pour calculer l’impôt va être important.

L’impôt progressif est typiquement une idée de gauche, qui considère que l’état est plus utile à la société que l’individu ou l’entreprise dans l’utilisation de l’argent.

Cette idée tranche avec le libéralisme qui considère que l’argent utilisé par son propriétaire directement est plus utile à la société, parce que l’argent utilisé par l’état n’agit pas pour le bien commun mais pour le compte de politiques répondant à des groupes d’intérêts.

L’argent utilisé par l’état est immoralement distribué puisque la sélection étatique discrimine les uns par rapport aux autres. Pour les libéraux, la dépense de l’argent par son propriétaire répond mieux sa demande d’intérêt général. L’impôt progressif est inique puisqu’il introduit une inégalité en droits (fiscaux) entre les individus.

Prenons par exemple pour illustrer l’exemple l’ordre des dons aux associations du ministère des finances rubrique « gestion des finances publiques » livre jaune dont la source est publique: Lien de téléchargement officiel

Les dons ne sont pas prioritairement donnés aux associations d’utilité publique générales, mais en premier pour ses obligés.  

1er don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts:

29,5 millions pour l’ALPAF – ASSOCIATION POUR LE LOGEMENT DU PERSONNEL DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux fonctionnaires de Bercy. C’est la plus grosse dotation publique a une association en France!

2eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts:

28,4 millions d’€uros pour l’EPAF – EDUCATION ET PLEIN AIR FINANCES Association sélective réservée aux vacances des fonctionnaires du ministère des finances. C’est la 2eme plus grosse dotation publique a une association en France!

3eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts:

9,8 millions d’€uros pour l’AGRAF – POUR LA GESTION DE LA RESTAURATION DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux repas des fonctionnaires du ministère des finances.

4eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts:

6,01 million d’€uros pour l’ATSCAF – ASSOCIATION TOURISTIQUE SPORTIVE ET CULTURELLE DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux repas des fonctionnaires du ministère des finances.

5eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts:

1,2 million PLACE DES ARTS BIBLIOTHÈQUE DISCOTHÈQUE. (bien cher pour une bibliothèque!….Des livres en or ?)

Cette simple observation indique la partialité de l’état. La première association non sélective envers ses obligés, dans l’ordre des dons est 5eme.

Vous pouvez télécharger le livre jaune des subventions des ministères en France, vous constaterez pratiquement pour pratiquement tous les ministères et vous rendre compte qui sont les 21 167 associations qui reçoivent ces 1,2 milliards de redistribution.

Les 2 tiers sont une ode au clientélisme !

En aparté, ces avantages indirects dont bénéficient les fonctionnaires de Bercy par l’intermédiaire des associations les plus « riches de France » sont bien entendu hors cotisations sociales. Le salarié bénéficiant d’un véhicule de fonction, qui doit payer CSG, CRDS et avantage en nature sur la Kangoo de fonction appréciera….

L’exemple précédent expose que l’argent de l’état va en priorité pour ses obligés. Nous constatons tous que les subventions associatives du pays sont données par les ministères sont ultra-clientélistes. Le corporatisme ou la redistribution de copinage n’est pas l’intérêt général. C’est l’évidence même. Un individu donnerai son argent a une association qui répondrai avant tout a son intérêt personnel, et pas pour un groupe administratif qui en dispose pour sélectionner des priorités clientélistes.

Comme vous le constatez, l’argent public est toujours utilisé par l’état en premier pour un groupe de pression bien avant « l’intérêt général ». Les régimes spéciaux en sont un autre témoignage dans les choix différentiels de la redistribution étatiste. Chaque fonctionnaire Français dispose du double de cotisation « part patronale » pour lui que n’importe quel salarié du privé Français. Les politiciens majoritairement issu de la fonction publique n’ont aucun intérêt a montrer cette injustice, puisqu’ils sont de loin les champions de monde d’avantages en nature non déclaratifs.

L’argent du contribuable utilisé par lui est plus utile à l’économie qu’utilisé par l’état ou il est largement déversé par clientélisme (socialisme).

L’argent utilisé par le contribuable librement est directement utilisé pour son intérêt, et son intérêt est une société harmonieuse. Donc l’intérêt général. L’argent personnel ruisselle dans l’économie, il est dépensé librement et par le libre arbitre individuel, alors que l’impôt est une dépense subie et contrainte et la dépense est réalisée par d’autres sans votre concentement.

En réalité l’impôt progressif engendre de nombreux effets pervers dans un marché libre. Il accentue les monopoles, réduit l’innovation, décourage l’initiative, et encourage les niches fiscales.

Celui qui est soumis à l’impôt progressif subit une atteinte à la libre concurrence entre les individus et provoque un avantage concurrentiel sur les situations acquises au détriment des nouveaux entrants. Les firmes anciennes n’ont pas a redouter sa concurrence, il ne peut accumuler du Capital pour les concurrencer, puisque plus il gagne plus le pourcentage de sa valeur ajoutée est confisquée par l’état pour reverser aux intérêts des groupes de pression et des obligés de l’état.

Le nouveau venu sur un marché libre éprouve des difficultés pour étendre son affaire contre les situations établies. En ce sens, la fiscalité progressive entrave le progrès économique et favorise la rigidité sociale. C’est une forme de privilège offert aux rentes de situations de ceux qui sont en place. L’impôt progressif empêche l’ascenseur social de fonctionner. Plus tu gagnes moins le rendement du travail paye. L’Impôt progressif entrave l’initiative. 

Les taux progressifs passent les seuils de la spoliation et l’état le sait et donc, inonde de « niches fiscales » la législation, pour adoucir et faire accepter la progressivité. Ce qui revient à rembourser par des chèques à ceux qui tombent dans la bonne case des personnes qui ne sont pas forcement les plus pertinentes dans une redistribution. 

Chaque niche fiscale est à chaque fois une atteinte à la libre concurrence, et défavorise ceux qui ne sont pas dans les bonnes cases des niches fiscales par rapport à d’autre. En France celui qui investi dans les œuvres d’art a moins de prélèvement que celui qui investi dans sa PME.

L’équité demeure une caractéristique de l’impôt uniforme, la Flat Tax. Par exemple, un contribuable qui gagne 1500€ contribue au même taux d’imposition que quelqu’un qui gagne 15 000€. Le contribuable qui gagne 15 000 € paie plus de taxes simplement parce que son revenu est plus élevé, cependant, le contribuable paie sur un pied d’égalité à 100% à celui qui gagne 1 500€. Le régime fiscal n’est pas discriminent selon le niveau de revenu, tout le monde paie au même niveau de pourcentage.

Les expériences de la Flat Tax. 

La Flat Tax a retourné positivement l’économie des pays ou elle a été adopté par des succès économiques et fiscaux inespérés.

Partout ou la Flat Tax c’est imposé, les gains fiscaux pour l’état se sont amplifiés, la Flat Tax a limité les niches fiscales. L‘évasion fiscale a fortement diminué, le travail au noir c’est estompé, l »acceptation de l’impôt a progressé, le recouvrement c’est facilité, l’ascenseur social a donné plus de riches et l’économie plus forte a augmenté le pouvoir d’achat des plus pauvres.

Partout ou la Flat Tax c’est imposé, elle a transformé la mentalité des individus. Elle a normalisé l’acte de payer ses impôts. Elle a engendré un changement comportemental. Elle a brisé le sentiment de certains individus à se sentir spoliés. Cette mesure a transformé l’économie de chaque pays ou elle est arrivée.

La conformité volontaire des déclaration a augmenté, faisant bénéficier l’état de la perte impliqué par la méthode progressive.

La Flat Tax

Avant la chute du mur de Berlin, la Flat Tax n’existait que dans les pays à faible imposition, Jersey, Hong Kong, Guernesey, Jamaïque, Tuvalu, Grenade.

L’Estonie mis en place le premier impôt forfaitaire en 1994, la Lituanie et la Lettonie ont suivi peu après. Immédiatement après la mise en place (25%), une croissance forte est arrivée. En 2005 ces pays ont baissé à 21% leurs taux, les bienfaits économiques ayants répondu à l’appel.

Ce sont ces petits pays Baltes excédés de l’expérience communiste, qui ont les premiers en Europe décidé de jeter les premiers le manifeste communiste à la poubelle et donc la source idéologique de l’impôt progressif pour le remplacer par la Flat Tax.

En Janvier 2001, la Russie a remplacé une structure tarifaire progressive classique avec un taux d’imposition forfaitaire unique de 13%.  En 2002 la croissance du pays a fait un bon de 5%. Les ressources de l’impôt a progressé de manière spectaculaire de +26% en 2001, +21% en 2002, +12% en 2003 pour atteindre une vitesse de croisière vive, avec une croissance supérieure au PIB. La simplification des déclarations de revenu devenue plus simple, la productivité des services fiscaux c’est amélioré fortement par des procédures de contrôles et de recouvrement simplifiées, plus rapides et moins contentieuses.

europe-flat-tax3Pourquoi les recettes de l’état augmentent avec la Flat Tax ?

– La simplification du calcul de son impôt, sur une base fixe entraîne une libération du pouvoir d’achat et un choc de consommation.

  • La simplification des déclarations de revenu entraîne une productivité meilleure des services fiscaux par des procédures de recouvrement simplifiées, plus rapides et moins contentieuses.

  • La simplification économise le coût financier, et administratif, voire juridique de se conformer aux complexes niches et règlements.

  • L’impôt est accepté plus facilement, chacun sait que son voisin est prélevé du même pourcentage. Les effets de seuils n’existent plus. Le sentiment de spoliation est diminué.

  • La haine « anti-riche » diminue, l’imaginaire des revenus des autres n’est plus « extrapolé », mais compris.

  • L’évasion fiscale diminue, les taux très élevés pour les plus hautes tranches d’imposition responsables de la fuite des capitaux sont lissés. 

  • Le travail au noir diminue, là ou il y avait une demande de travail non déclaré, la demande c’est transformée en volonté de légalité.

  • Les fausses déclarations sont rares, les niches fiscales ont pratiquement disparues, sauf une pour les très très bas revenus

  • L’ascenseur social est libéré.

  • Le pays devient attractif pour les investisseurs et les étrangers qui subissent l’impôt progressif.

  • L’insécurité fiscale disparaît.

  • La double imposition est éliminée.

  • Les flux financiers sont libérés de la bureaucratie, des charges de gestion et cela entraîne de forts investissements et de nombreux emplois nouveaux voient le jour.

Aujourd’hui la Flat Tax a démontré à 100% que c’est une réussite totale et qu’elle produit au moins 5 années de croissance forte ! 52 pays l’on adopté aujourd’hui. Principalement les anciens pays de l’Est. Ces pays ont utilisé la Flat Tax pour nous rattraper rapidement après l’expérience communiste. 

Il n’existe pas d’impôt plus égalitaire que la Flat Tax. Son adoption entraîne une croissance économique forte immédiate, des emplois.

La Flat Tax créerait environ un million d’emplois et une forte croissance en France si elle était adoptée, comme cela a été le cas dans absolument tous les pays ou elle a été adopté. Contrairement aux théories de Keynes, qui utilise la dépense publique pour créer un boom de croissance et qui laisse une dette sur les générations suivantes, la Flat Tax ne coûte rien aux générations suivantes pour faire le boom de croissance, et entraîne en plus une diminution des dettes. 

Alors pourquoi nos politiciens ne la proposent ils pas?

La réponse est assez claire. Ils préfèrent de façon nihiliste à proposer la pauvreté et le chômage pour tous à une richesse inégalement partagée….

Et même s’ils savent pertinemment que la Flat Tax créerait de la croissance, ils ont peur d’exposer des idées neuves économiques face à la misérable et piteuse formation économique étatiste et gauchiste post marxiste subie par tous les Français par l’instruction biaisée depuis 70 ans de l’éducation nationale.

Et vous?

Préférez vous de la croissance forte, moins de chômage et de l’autre des riches au même niveau d’imposition que vous ou alors pas de croissance, plus de chômage de masse et avoir des privilèges fiscaux en pourcentage sur les riches ?

Pour en savoir plus sur 1,2 milliards de clientélisme :  Liste des 20167 subventions étatiques en France  (Fichier excel).

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Résistance fiscale! « Paypal » fournit les premières armes !

Vous avez un compte Paypal ou de paiement par Internet ou un compte de transfert Western Union pour des raisons pratiques. Avoir un compte dématérialisé type Paypal, apporte un sécurité indéniable pour ses paiements sur les transferts vers des tiers sur Internet. Mais c’est un compte étranger. La loi vous oblige a le déclarer au risque de recevoir une amende de 1500€. Et ce n’est pas une blague.

Il faut absolument le faire dès maintenant, pour 2 raisons, la première c’est obligatoire, c’est la loi. La seconde c’est un acte de résistance fiscale minimum pour tous ceux qui veulent agir et manifester contre les taxophiles gouvernementaux, et pour ceux qui ont marre des impôts….

 

La loi :

Vous êtes tous des Cahuzac ! Vous êtes des millions à disposez d’un compte bancaire à l’étranger non déclaré, et des fraudeurs fiscaux.

Si vous disposez d’un compte Paypal, MoneyBookers, Google Chechout pour vos achats sur Internet et que vous ne l’avez pas déclaré à l’administration fiscale, vous devez recevoir une amende forfaitaire de 1500€. Il en est de même par exemple si vous avez de la famille à l’étranger et disposez d’un compte dépôt de type Western Union.

Cahuzac n’a pas à rougir, il est accompagné de 5 millions de personnes rien que pour ceux qui ont seulement un compte Paypal.

Un tribunal administratif vient de créer une jurisprudence qui confirme que posséder un compte « Paypal », est un compte officiellement « étranger ». C’est la loi et l’interprétation de l’article 344 A de l’annexe III au Code général des impôts. Concrètement, pour le Tribunal administratif responsable de cette décision et jurisprudence, « un compte ouvert auprès de la société Paypal, dont le siège social se trouve au Luxembourg, constitue un compte étranger soumis à l’obligation de déclaration, dès lors qu’il permet à son titulaire d’avoir accès à des services de paiement par Internet et de procéder à des achats en ligne au moyen de fonds disponibles sur ce compte« .

C’est donc très clair !

Cette information est passée inaperçue, mais vous êtes des millions à être des fraudeurs fiscaux. Vous êtes plusieurs millions en France a disposer d’un compte à l’étranger et ne pas l’avoir déclaré.

Les journaux subventionnés et le service communication de Bercy assurent que c’est à la marge et que vous ne « risquez rien ». Que vous pouvez tranquillement continuer votre shopping, que la jurisprudence correspond à un cas « rare ». On vous explique que la personne condamnée le « méritait bien », puisqu’elle travaillait avec. Ce ne sont que des mots et des déclarations de principe qui n’ont aucune référence législative. Ces affirmations sont en contradiction avec la loi et n’ont aucune valeur juridique. Une personne a bien été condamnée pour ce simple motif. Cela constitue pour toutes les juridictions de France un point de repère jurisprudentiel, et tout le monde doit être égal avec la loi.

On espère même qu’un petit malin va attaquer l’état et les médias, pour promotion de masse à la fraude fiscale et incitation à ne pas déclarer son compte étranger.

Vous pourrez toujours venir avec les articles des journaux « bobo » devant un tribunal administratif, la loi c’est la loi et face à la force de la jurisprudence, quand l’amende arrivera, c’est pas « le monde » ou « libération », ou l’obscur fonctionnaire des impôts qui a affirmé le contraire qui va payer l’amende à votre place.

Par ailleurs les nouvelles loi contre l’exil fiscal ont augmenté l’abus de droit. A cette amende forfaitaire, vous recevrez 40% de majoration pour déclaration frauduleuse et 10% de majoration pour ne pas avoir déclaré dans les temps.

Bienvenue dans le monde des contrôlés fiscaux.

Vous imaginez qu’un contrôleur fiscal se passera d’utiliser cette jurisprudence pour vous matraquer? C’est mal connaître la mentalité de cette administration. Elle en a poussé au suicide plus d’un. Si vous êtes un « petit indépendant » vous n’y manquerez pas. Si vous disposez déjà d’un compte à l’étranger déclaré, on vous objectera que vous n’aviez pas d’excuses de ne pas le savoir.

Vous pourrez faire appel au conciliateur fiscal de votre département, vous aurez la surprise de comprendre ce que savent tous les entrepreneurs contrôlés, que ce sont des personnages payés par l’administration fiscale et que votre dossier est toujours analysé à charge. De médiateurs ou conciliateurs ils n’ont que le nom. Vous comprendrez, in finé que ces gens sont vos ennemis, qu’ils ne sont là que pour comprendre comment vous avez établi des arguments contre l’administration fiscale et que leur but est d’analyser vos arguments et préparer la future défense des services fiscaux devant un tribunal administratif. C’est comme ça la France, les médiateurs fiscaux sont partie prenante.

Si beaucoup d’indépendants le savent, les particuliers à revenus fixe ont une idée des services fiscaux idyllique, et n’imaginent pas l’absence de probité et la mentalité anti-contribuable.

Vous pensez certainement qu’avec un litige avec l’administration, que vos droits ou votre parole pourrait être entendue devant un tribunal administratif. Les juges des tribunaux administratifs sont des juges rouges et partiaux, 40% d’entre eux sont Franc-maçons de gauche non déclarés, ce n’est rarement et seulement à la marge que le particulier peut gagner devant cette juridiction syndiquée à l’utra-gauche, et étatiste.

Cette juridiction de juges (et partie) culturellement bolcheviques (voir le mur des cons), perpétue dans une optique étatiste d’inquisition fiscale sur les particuliers et les administrés.

La tournure que prennent les choses avec le nouveau gouvernement aggrave actuellement les choses. Ils se savent intouchables et il est bien vu de persécuter ceux qui ne penseraient pas comme eux.

Nous avons eu récemment l’affaire Cahuzac, elle sert aujourd’hui de prétexte à réécrire une partie du code fiscal, pour offrir de nouvelles voies d’enquêtes et d’inquisition de la part du fisc avec l’appui de ces juges rouges de la justice partiale.

N’espérez pas qu’une action en justice contre Paypal puisse aboutir, cette compagnie comme les autres ont d’excellents avocats, et il s’appuieront sur le fait que dans leur CGU (Conditions Générales d’Utilisation), ils déclinaient toute responsabilité.

Ne pensez pas non plus qu’un avocat spécialisé en droit administratif puisse vous venir réellement en aide. Ils sont majoritairement issus de de l’administration, et pour les « petits dossier » leur action consiste a négocier derrière vous avec les chefs de brigade administratifs, une petite « remise » pour vous faire croire qu’ils sont utile, et que vous avez gagné quelque chose. Leur but étant précisément le contraire de vous défendre, mais de faire durer le dossier en concertation avec l’administration pour vous plumer.

Résistance fiscale.

Chaque jour socialiste qui passe est une nouvelle ode à la taxation. Chaque jour qui passe en France est une nouvelle façon d’assombrir l’avenir de ceux qui entendent mener leur vie honnêtement, et d’accroître l’emprise du népotisme des obligés de l’état qui se nourrissent de ces matraquages étatistes.

Et lorsqu’on se fait attaquer d’impôts, il faut répliquer. Faire exploser la machine.

Cette France de gauche ne vit que la paperasse et l’étatisme. Elle nous détruit. Alors l’affaire Paypal est une excellente opportunité pour résister. C’est une excellente faille a creuser. Un excellent début pour entraîner notre population à résister au fiscauphiles.

La quantité d’impôts et la quantité de paperasserie demandée de façon permanente par la myriade d’administrations toutes aussi inutiles les unes que les autres, sont tels que la légitimité de résistance, devant la machine étatique devenue folle.

Il est temps de porter des coups à la machine bureaucratique Française.

Il faut appliquer une méthode qui a besoin besoin d’être lancée, par tous ceux qui, ne pouvant fuir, comptent cependant résister à leur façon à ce que l’État est en train de faire au pays, au peuple. Répondre à la paperasse et l’inquisition par la paperasse et les noyer avec leurs armes.

Pour ceux qui subissent les impôts, et ne peuvent partir en exil de l’enfer fiscal Français, le plus important enfer du monde occidental, beaucoup choisissent actuellement de ne plus s’acharner à travailler, mais à lever le pied. Pourquoi risquer si c’est pour se faire spolier par les étatistes.

Chaque Français concerné par la jurisprudence « Paypal » doit écrire à l’administration fiscale. N’oubliez pas que vous êtes concerné à la fois par la déclaration comme la clôture d’un compte Paypal. Écrivez des lettres bien longues à l’administration fiscale, une pour demander le formulaire de déclaration. N’allez pas le chercher, écrivez. Faites faire de la paperasse. Écrivez des longues lettres, Demandez confirmation. N’oubliez pas que vous pouvez testez les concurrents de Paypal, et clôturer quand vous voulez ces comptes. La loi vous oblige a déclarer. Faites le ! Ne le faites pas par Internet, mais par courrier. Les abonnés des fin de travail à 15h45 doivent avoir un maximum de travail.

Ajoutez dans ces lettres à l’administration de demandes incongrues. Réclamez tout ce que vous pouvez, que vous y ayez droit ou non.

Harcelez légalement ceux qui vous harcèlent. Ne laissez passer aucune opportunité de faire passer ce message. L’administration doit recevoir des millions de déclarations de compte étranger dès maintenant. Vous devez être légaux. Si vous avez fermé un compte par le passé, signalez le. Envoyez une lettre, ils pourraient ne pas en avoir connaissance et créer avec vous un litige.

Faites gripper la machine. Ça fait 40 ans que cela dure. Réagissez ! Contre attaquez légalement.

Créez des milliers de dossiers à traiter, des milliers de cas à vérifier, des dizaines, des centaines de milliers de formulaires à échanger, d’e-mails à envoyer, de bordereaux à remplir, au sein de l’administration fiscale. Vous vous souvenez que les impôts ont pris de l’argent un jour directement sur votre compte bancaire ? Montrez que vous avez compris et que bien discipliné vous souhaiter déclarer tout, absolument tout.

N’en résistez pas qu’a cette opportunité de résister. Amplifiez la résistance. Amplifiez le mouvement et faite le savoir !

C’est le temps des taxes foncières ou d’habitation, demandez en plus des exemptions. Ça ne coûte pas grand-chose de les demander, le but n’est pas de les obtenir, mais bien de créer un vaste mouvement de papier dans la machine.

C’est un immense chantier qui attend la résistance. Il faut bien comprendre que la machine étatique ne se réformera jamais d’elle même.

Il faudra la faire écrouler par son propre poids.

Sources complémentaires: Résistance active par H16.

                                                                Le compte Paypal est un compte étranger. 

                                                               Les tondus, résistance des paiement de charges

                                                               Grèves des cotisations. Sauvons nos entreprises

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Corruption au RSI

  Un artisan du Loiret, que nous appellerons Guillaume pour le respect de l’anonymat est spécialisé dans la réparation de camions et dont l’entreprise connaît actuellement des difficultés passagères, et craignait en ce début septembre ne pas pouvoir disposer de la trésorerie nécessaire à ses prochaines échéances sociales. 

  Guillaume, cet artisan prévoyant et gestionnaire avisé du Loiret préfère donc prévenir et négocier sa dette avec l’assurance sociale obligatoire dont il dépend, et pour éviter d’éventuelle pénalités, passe un appel téléphonique en ce début septembre à la caisse RSI du Loiret et expose ses difficultés pour demander une facilité de caisse ponctuelle à sa caisse pour pouvoir passer cette période de difficultés qu’il espère passagères.

L’appel avec l’interlocuteur du RSI est agréable et il semble compréhensif. Tellement compréhensif qu’il se dit disposé moyennant une enveloppe financière en liquide, prêt a effacer la dette de cet entrepreneur par un simple clic informatique. Il suffit d’effacer du fichier la dette et le tour est joué!

L’interlocuteur propose donc contre la somme de 2000€ en liquide, l’effacement de la totalité des dettes sociales de cet entrepreneur soit un passif de 6000€ et une diminution des futures mensualités à payer.

Après l’appel, en raccrochant l’entrepreneur est « secoué » et perplexe.

Guillaume est un entrepreneur indépendant qui gagne sont argent honnêtement. Actuellement, dans le domaine de la réparation de camion, une difficulté passagère, c’est compréhensible quand on est informé du marché.

Le marché

  Le fret est actuellement plus faible avec la consommation atone, cela entraîne moins de réparations de camions. Les chauffeurs indépendants clients de notre entrepreneur avec moins de colis à charger et décharger disposent de plus de temps libre. Les clients de Guillaume utilisent donc ce temps plus libre à réparer eux même leurs camions.

Les normes Françaises étant de plus en plus complexes, le trafic logistique est en train de partir vers les sociétés de logistique en Allemagne. Toutes les entreprises qui faisaient leur logistique a partir de la France le font maintenant à partir de l’Allemagne. Supprimant pour le fret et les activités liées au fret comme celle de Guillaume.

Il faut dire que le gouvernement socialiste Français a décidé de tuer les PME de transport Français. En 2011 le ministère du Budget a sorti une circulaire de 20 pages rien que pour récapituler les nouveautés fiscales sous prétexte « écologique ». Les péages Français rapporte déjà beaucoup au fisc, mais l’écologie est une source d’inspiration fiscale sans fin. Ces dernières années elles ont accentué la pression sur les PME liées à la route. Les Énarques de Bercy se croient propriétaire de la planète.

Le transport de marchandise à partir de la France va subir une hécatombe programmée par les élites en 2014. Un matraquage fiscal ubuesque, une écotaxe que n’auront pas leurs concurrents. Une taxe relevant du code des douanes, et non du fisc. L’écotaxe s’applique  aux entreprises Françaises, s’arrête aux frontières et ne franchit pas la frontière ni les entreprises étrangères de passage en France…

La mondialisation des échanges, la concurrence libre et non faussée est une variable inconnue des étatistes.

Le pire c’est la « motivation  induite ». Une taxe « politique » 100% destinée aux effets d’annonce d’un groupe de pression vert, pour faire plaisir à des alliés électoraux. Du social clientélisme destructeur de PME dans le transport.

Cette motivation est même écrite dans tous les journaux sans se cacher. Hollande décide en fait cette mesure pour « faire plaisir » à ses alliés politique. Massacrer les PME du transport par pur clientélisme et électoral.

Les meilleurs experts indiquent que le coût de collecte de l’écotaxe sera supérieur à 250 millions d’euros par an, soit 25% des recettes de cette dernière. Elle engendrera pour le transporteur Français un surcoût de 12 centimes du kilomètre qui sera répercuté au consommateur bien entendu. Comme l’environnement n’a pas de porte monnaie, on donnera cet argent à l’état, et une bonne rasade de bonnes résolutions effet d’annonce de soi disant choix qui aideront «l’écologie», mais qui in finé iront dans le tonneau des danaïdes d’un état dilapidateur influencé par les groupes de pression.

Pour les usines Françaises, maintenant il est plus rentable d’envoyer ses marchandises en une fois en Allemagne et faire de logistique éclatée des marchandises à partir de l’Allemagne pour dispatcher sur l’Europe que le faire à partir de la France. Les Énarques écolo-taxophiles ignorent qu’en Allemagne, l’industrie logistique est la seconde industrie de ce pays derrière l’automobile et devant l’industrie de la machine outil. La logistique génère beaucoup de main d’œuvre, cette industrie emploie 13% de la population allemande avec différents corps de métier offrant des débouchés variés, des cadres diplômés aux manutentionnaires moins diplômés.

Les socialistes français taxophiles ont décidé de favoriser notre partenaire Allemand à l’évidence, et lui offrir sur un plateau une délocalisation de masse de toute les métiers de la route et la logistique Française vers ce pays voisin pour faire plaisir à des écolos. Les délocasisations des logistiques des entreprises Françaises vers l’Allemagne, favorise cette dernière au détriment de la France. 

L’augmentation des charges n’incite pas les vocations. Les incertitudes fiscales sur les coûts du carburant n’incitent pas à l’investissement.

L’arrivée de taxes écologiques dissuadent de l’investissement dans les transports et donc dans les camions. Le commerce plus faible entraîne moins de réparations, les chauffeurs indépendants réparent eux même leurs camions, avec moins de colis à charger ils ont plus de temps libre.

Les faits :

  L’intégrité de Guillaume c’est une valeur personnelle, ses clients le savent. Cette une force. Guillaume après cet appel est allé prendre conseil auprès de  » Sauvons nos entreprises «  (SNE). Une association de petits entrepreneurs qui épaulent leurs adhérents face aux nombreux litiges du RSI.

  Accompagné par le soutien et le conseil de l’association, le chef d’entreprise a monté avec la BAC (Brigade Anti Criminalité) d’Orléans un traquenard.

Il a alors honoré le rendez-vous à l’agent du RSI. Le rendez vous était prévu à la table d’un fast-food le Samedi 7 septembre 2013. L’agent du RSI lui demande 2000 euros en échange d’un effacement de 6000€ de l’encours de sa dette actuelle et lui offre une réduction de ses futures mensualités.

La conversation est enregistrée avec le matériel d’enregistrement a été posé dans les vêtements de Guillaume par les agents de la BAC.

A sa sortie du restaurant, l’homme est interpellé en flagrant délit par la BAC, qui le place en garde à vue. L’employé âgé de 42 ans, reconnaît les faits. Il sera libéré dans la soirée…

Cette petite histoire est véridique. Elle a fait l’objet d’information dans les journaux du centre.

L’interpellation en flagrant délit de corruption, d’un agent du RSI de la caisse régionale du Centre qui s’apprêtait à extorquer 2.000 euros à un assuré en échange d’une réduction de ses cotisations.

Comment est-il possible qu’un agent seul puisse effacer 6.000 euros de cotisations d’un seul clic ?

Chaque entrepreneur adhérant au RSI est toujours étonné. Un simple « arrête de cotisation » demandé a des heures différentes, à des employés différents par l’entrepreneur ou le comptable ne donne jamais les mêmes résultats….Chaque entrepreneur peut faire le test. 

Le RSI a perdu des validations d’années de cotisation pour de nombreux adhérents. C’est une machine a gaz opaque « obligatoire » qui entraîne dans le laxisme ses propres employés.

Le RSI est très décrié par ses adhérents et son fonctionnement semble sujet de plus en plus à caution. Une enquête plus poussée est nécessaire dans cette institution. Cette affaire n’arrange rien pour le RSI.

Quelques sources:

http://youtu.be/6_TqOCk5jpk   (vidéo)

http://www.sauvonsnosentreprises.fr/  (SNE)

http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/rsi-ce-que-l-on-sait-sur-l-affaire-de-corruption-d-orleans_42871.html

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Tentative-d-escroquerie.-Un-agent-du-RSI-pris-en-flagrant-delit_6346-2226857-fils-tous_filDMA.Htm

http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/09/08/un-agent-du-rsi-interpelle-en-flagrant-delit-de-corruption

http://prd-www-lejsl-com.cm-cic.com/actualite/2013/09/08/un-agent-du-rsi-interpelle-en-flagrant-delit-de-corruption

http://www.rtl.fr/actualites/info/article/un-agent-du-regime-social-des-independants-interpelle-en-fragrant-delit-de-corruption-7764393565

 

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Rentrée 2013, l’endoctrinement va continuer!

Implanter les théories marxistes et l’idéologie du capitalisme d’état (social-communisme) dans la tête de nos jeunes, semble être la grande motivation de l’éducation nationale Française. Si notre pays ressemble de plus en plus à un pays communiste, il ne faut pas aller plus loin. L’éducation nationale en la cause responsable et principale. La formation en économie de nos enfant est faite de manière malsaine. L’esprit qui meut à la formation par l’éducation nationale est malsain.

L’économie est foncièrement présentée de façon négative, les cycles ne vont que de crise en crise, les inégalités augmentent, la pauvreté, la famine n’est jamais montrée résolue. À aucun moment n’est mentionné de façon positive les progrès matériels de l’homme durant les deux derniers siècles, le rôle prépondérant de l’esprit d’initiative, les risques et les dangers encourus par les entrepreneurs dans leur métier.

Chaque jeune Français a droit à ses rafales de dissertation en seconde sur Marx. Dans les formations économiques, l’obligation d’adhérer aux théories Keynésiennes sous peine de mauvaises notes. Il n’y a pas 3% des Français connaissent Hayek ou Friedman, l’éducation nationale fera toujours une formation à charge de l’économie de marché.

 

Les manuels scolaires :

Dans les manuels, les lycéens ne pourront pas trouver une présentation qui ne soit pas à charge de l’économie de marché, à charge de la régulation par le marché, à charge l’entreprise ou à charge l’entrepreneur.

Par exemple, une étude récente réalisée sur 8 manuels, montre une partialité des livres destinés aux lycéens de première et terminale. Le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses est totalement occulté. Le marché et la mondialisation sont abordés d’un point de vue critique systémique. L’état est toujours présenté comme l’acteur économique principal car c’est un « régulateur indispensable ». Sur les 400 pages des manuels, l’entreprise fait moins de10 de pages.

La bibliographies et illustration des livres d’instruction sont systématiquement des repères de personnages de gauche.

Les revues de gauche et partiale « Alternatives Économiques », le « Monde Diplomatique » et des films détiennent le monopole des citations dans les manuels. Aucun des manuels d’instruction utilisé ne se fera sans les caricatures de la scène des Temps Modernes, où l’on voit Charlie Chaplin broyé par une roue gigantesque, et pourchassé par un patron furieux qui l’exhorte au travail. Il faut implanter dans l’esprit des enfants que le capitalisme est le « broyage de individus » au nom de la cupidité. Les élèves auront des illustrations de films de Michael Moore de Costa-Gavras ;

Le mammouth informe, déficient, politisé jusqu’à la moelle, gangrené par les syndicats communistes admiratifs de l’échec de l’URSS, centré sur les intérêts des profs, de l’idéologie et du bourrage de crâne destiné à fabriquer des Français moyens, dociles, sous-éduqués, qui éviteront, une fois adultes, de faire des vagues et de poser des problèmes au gouvernement qui les abusera à sa guise en les endormant de belles paroles.

 

Le bac 2013 révélateur :

Pour ceux qui douteraient ou jugeraient exagération, chacun peut se reporter au cru du bac 2013. C’est l’hebdomadaire britannique « The Economist » qui, dans son numéro du 3 juillet 2013, a dénoncé la supercherie idéologique des sujets dans son titre: « l’hostilité envers le marché libre commence à l’école ». La presse Française subventionnée à la perfusion contribuable, elle ne s’insurge même pas. On ne mort pas la main de l’état qui te fait vivre.

L’emprise idéologique de gauche sur les jeunes s’est affichée avec les sujets proposés aux candidats à ce bac 2013: idolâtrie de l’État, lutte des classes, exploitation des salariés, caricature de l’employeur, haine des patron etc.

Le sujet du bac philo où les candidats devaient répondre à la question « Que devons-nous à l’État ? », avec un sujet d’économie, ils ont ajouté une couche d’obligation à l’étatisme. On imagine la note face à des juges et partie, de celui qui indique que l' »Ã©tat lui doit tout » car c’est c’est l’état qui vit du contribuable, l’état ne faisant que dépenser son argent de contributeur à son budget.

L’endoctrinement notamment dans les filières économiques et sociales est particulièrement visible. Tous sujets proposés sont orientés idéologiquement : le document soumis aux candidats est un Tableau des Français divisés en déciles et qui montrent les inégalités de patrimoine. Le marxisme se nourrit de la jalousie. C’est même son fond de commerce.

Un sujet a demandé aux candidats de « montrer que les conflits sociaux peuvent être un facteur de cohésion sociale » (sic !) Bizarrement, aucun média français n’a trouvé les sujets un peu… « biaisés ». D’autant plus que les extraits sur le conflit social sont tirés d’ouvrages gauchistes dont les auteurs sont dirigeant de syndicats ouvertement de gauche comme Patrick Fridenson Membre du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) depuis les années 1960, il appartient à l’équipe de direction. Il fut secrétaire général du SGEN pour l’enseignement supérieur de 1981 à 1983. Ancien Directeur de la revue trimestrielle Le Mouvement Social) , André Bruguière collaborateur appointé au Nouvel Observateur depuis 1975 journal dont nous savons tous son orientation politique à gauche. et Jacques Revel co auteur d’un livre « pour une histoire de la deuxième gauche » ne sont pas vraiment connus pour leurs sympathies à l’égard de l’économie libre. L’un d’entre eux a été syndicaliste actif et a dirigé la revue Mouvement social.

On peut rajouter aussi les sujets d’économie proposés pour le Baccalauréat technologique. Le sujet de la partie rédactionnelle rappelle au candidat les chiffres du déficit extérieur de la France et la perte de 750 000 emplois dans l’industrie. La question est la suivante : « L’État peut-il améliorer la compétitivité des entreprises industrielles françaises ? ». On a bien compris que les gauchistes, promoteurs du capitalisme d’état agissent.

Dans la partie analytique, la ficelle marxiste est encore plus grosse. On demande aux candidats d’analyser le cas d’une employée licenciée par une entreprise pour ne pas avoir réalisé ses objectifs de vente. Des extraits du Code du travail et un arrêt de la Cour de Cassation sont cités dans le sujet afin de montrer que le fait de ne pas atteindre ses objectifs ne peut pas constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement.

Excellent exercice pour habituer les jeunes à la lutte de classes et la relation conflictuelle avec les patrons.

 

Un état d’esprit malsain.

La machine infernale qu’est l’Éducation nationale est une orgie de gaspillage: gaspillage d’argent, gaspillage des profs de bonne volonté obligés de suivre le mouvement, gaspillage du bon sens. Suffisante, imbue de son privilège, tentaculaire et liberticide, elle fait peser sur la France le poids de sa médiocrité.

La machine de propagande entraîne une éducation Française mauvaise. Ce n’est pas le nombre de profs qu’il faut changer. Avant touts chose il faut la dépolitiser. 90 000 profs n’ont pas d’élèves devant eux, et 40 000 sont en détachement et passent leur temps à faire du prosélytisme de gauchiste dans des syndicats tous de gauche.

Comment ne pas s’inquiéter quand les principaux syndicats de profs sont les pierres angulaires de l’altermondialisme une version nouvelle du communisme  composé d’activistes violemment opposés à un monde ouvert, qui par exemple participe au financement de « ATTAC » groupuscule politique aux idées collectivistes ?

En France, l’anglais est enseigné par des gens incapables de parler un bon anglais, incapables d’enseigner et de parler avec un accent acceptable, incapables de préparer les étudiants à tenir une conversation basique en anglais.

L’histoire est enseignée, en faisant perdre toute possibilité de réflexion à partir de cette matière fondamentale. Les manipulations dogmatiques de l’histoire, et la réécriture conforme aux paradigmes des extrémistes. Le communisme n’est jamais présenté en idéologie mortifère, et l’économie de marché n’est présentée qu’a charge.

Les jeunes arrivent à l’âge adulte et font 4 fautes d’orthographe et de syntaxe par phrase : la formation des profs de français, leurs méthodes d’enseignement, sont à jeter aux orties.

L’université française est à la traîne du monde. La recherche Française subventionnée et étatisée est à la traîne du monde. La littérature française est à la traîne du monde. L’art français est à la traîne du monde. Et l’Éducation nationale en porte le poids de la responsabilité.

 

Quelques sources pour allez plus loin:

 La vision de l’entreprise dans les manuels scolaires (Jean Baptiste Noé)

Rentrée scolaire: l’Education nationale est heureuse: 58% des Français la trouvent nulle (Jean Patrick Grumberg)

Le marché, l’entreprise et l’entrepreneur dans les manuels d’économie de 1re et de Terminale (Nicolas Lecaussin)

Rentrée 2013, l’endoctrinement va continuer (lequidampost.fr)

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Une gréve des cotisations sociales de TPE et PME annoncée en septembre 2013

En septembre 2013 une grève des cotisations sociales est prévue par les plus petites entreprises de notre pays. Les petits patrons de notre pays sont excédés. Il faut dire que leur situation ne permet pas de faire facilement grève.
Généralement ce sont des petits commerçants, professions indépendantes et artisans qui n’ont pas la possibilité de partir ou mettre le siège social ailleurs qu’en France, ni de délocaliser leurs société. Cette situation de prisonnier de la France, les socialistes au pouvoir depuis un an se sont déchaînés sur eux.
Le pouvoir socialiste dogmatique avec les dernières mesures au budget 2013, un engendré pour eux un matraquage de bêtise destructeur et économique absurde.

Un matraquage socialiste :

Si les socialistes voulaient une destruction massive des plus petites PME de notre pays, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Le petit entrepreneur peut se rémunérer de 2 manières, par des indemnités brutes assimilables au salaire pour les quidams qui ne connaissent pas le fonctionnement d’une PME, ou par les dividendes, c’est a dire la rémunération du capital qu’ils ont risqué dans leur PME.

Le gouvernement socialiste a largement augmenté les taxations sur cette catégorie sociale pour faire son budget 2013. Il est vrai qu’ils ne votent pas à gauche et ne sont pas bien vindicatifs. En pleine crise économique, ces entrepreneurs qui souffrent encore plus que les autres des baisses de la consommation, subissent actuellement un matraquage fiscal ubuesque dans l’indifférence généralisée. Il faut dire que leur représentation dans les médias et les politiques est proche de 0.

Au budget 2013 voici ce qui a été modifié pour eux en matière d’impôts :
1-Soumissions aux cotisations sociales les dividendes, alors qu’ils ont étés déjà imposé.
2-La suppression de l’abattement de 10% de la base de cotisations sociales.
3-La suppression de l’abattement d’impôt de 1525€ sur les dividendes.

Sur le papier cette nouvelle fiscalité semble anodine, mais dans la réalité, l’impact est violent.
Là où le petit entrepreneur, réalisant 30 000€ de revenus brut de brut pouvait espérer en 2012 obtenir un « reste à vivre » (tous prélèvements sociaux et fiscaux réalisés) de 21 103€ en passant ce montant par le résultat et les dividendes, il devra désormais en raison des nouvelles mesures se contenter d’un « reste à vivre » de 15 871€ soit 
une baisse de 25% de sa rémunération.Fiscalité-entrepreneurs2

Pire, l’effet pervers de cette mesure scélérate, comparée 2012 versus 2013 c’est « moins tu gagnes, plus tu payes».

Plus les revenus sont faibles, plus l’impact de ces mesures sur les revenus des plus faibles sont élevés.

 

 

 

À 50 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 15,3%.
À 75 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 6,2%.
À 100 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 4,8%.

Par définition, les dividendes varient selon les années. Les mauvaises années, les dividendes sont peu élevés, taxés sur les cotisations, c’est dramatique pour les petits patrons qui ne sont pas des salariés et qui se rémunèrent par ce biais.

Le grand truc économique des socialistes en économie, c’est le CICE. Un remboursement d’impôts sur les bénéfices, basé sur la masse salariale, financé par une augmentation de TVA. Pour ces petits entrepreneurs, le CICE, c’est « perdant-perdant ». Bien souvent ces commerçants et artisans évoluent seul ou a à deux. Ils sont « TNS », c’est dire Travailleurs Non Salariés. C’est pour cela qu’ils cotisent au RSI, leur sécurité sociale santé et retraite. Avec le CICE, des petits commerçants et artisans, vont voir leur prix de vente monter avec l’augmentation de TVA en janvier 2014, mais comme ils sont TNS, leurs revenus est hors masse salariale. Leur revenus hors masse salariale, fera qu’ils auront des produits et services plus chez à présenter aux clients, et que la future augmentation des prix avec l’augmentation de TVA qui se prépare, la redistribution du CICE privilégiera les grands groupes étatisés qui eux possèdent les plus grandes masses salariales entrant dans le CICE.
GDF Suez, EDF, ces entreprises publiques ou les cotisants cotisent moins que les autres dans leurs régimes sociaux et reçoivent plus que les autres, bénéficieront de la redistribution du CICE. Vinci en situation de monopole, dans ses parkings de ville ou ses péages sans concurrence sera la 3eme entreprise bénéficiaire du CICE.
Les petits commerçants, les indépendants, et artisans sont bien les matraqués du système CICE.

Le régime social des auto entrepreneurs, aurait pu être étendu à  tous en augmentant les seuils par 5 ou 10. Facilité de gestion, simplicité, mais au contraire il a été réduit et limité par les étatistes socialistes, qui ne voulaient pas perdre l’initiative de la bureaucratie asphyxiante. Ils ont même indiqué qu’ils cassaient ce régime parce qu’ils voulaient que tous les entrepreneurs souffrent de l’état et son bureaucratisme forcené, et qu’ils n’admettaient pas les exceptions à cette règle de perversion par l’administration. L’auto entrepreneur, ce n’était pas normal qu’il puisse passer au travers du matraquage administratif fiscal et social.

Le RSI la pire sécu obligatoire
Au RSI, 42,4 % des cotisants sont des artisans, 36,2 % des commerçants et 21,4 % des professions libérales.
Les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans souffrent de l’incurie du RSI. Une sécurité sociale gérée n’importe comment.
Les problèmes informatiques, sont constants, les absences d’envoi de cartes Vitale, les prélèvements indus de cotisations, les retards dans la prise en compte de droits à la retraite…
3 calculs sur 4 des pensions de retraite sont faux et font l’objet de litiges. Lors de la création d’une activité indépendante, certains cotisants ne parviennent pas à obtenir leur enregistrement et ne reçoivent aucun appel de cotisations. Certains adhérants se sont retrouvés sans couverture sociale par le RSI pendant plusieurs mois. Les retards de traitement des dossiers sont énormes. Nombreux petits indépendant renoncent à la santé faute de savoir si ils seront remboursé aux soins. Ils seraient mieux avec la CMU.
Normalement, sur le papier les services rendus par le RSI sont identiques à ceux rendus par le régime général des salariés, aux normes sécurité sociale. Les dysfonctionnements du tiers du payant du RSI est tellement élevé envers les mutuelles complémentaires depuis toujours, que la majorité des mutuelles complémentaires refusent de prendre en charge les indépendants. Chacun peut en juger, en regardant la publicité de sa mutuelle complémentaire, il y a une chance sur deux pour que la mutuelle précise qu’elle ne prend pas en charge les indépendants. Conséquences, les indépendants payent des mutuelles complémentaires plus élevés que les salariés, fonctionnaires ou indépendants. Même l’assurance de la poste, entreprise semi-étatique ne prend pas en charge les indépendants.
L »Interlocuteur social unique » (ISU) chargé de régler les litiges, en crée plus qu’il n’en résout. Lorsqu’il prend des décisions d’aménagement, l’informatique et la structure du RSI ne le connaît pas et ne le considère pas, et les exonérations ou délais durement négociés des adhérants avec lui restent lettre morte et malheurs à ceux qui ont cru en sa parole, ils se voient harcelés de majorations indues.
La sécurité sociale est un univers particulièrement technique, quand les adhérants appellent au téléphone. Le RSI vise un taux de décroché des appels. Le taux de décroché c’est bien, mais encore faut il que l’appel serve à quelque chose. Il faut une bonne dose de chance pour tomber sur une personne formée et compétente pour répondre de façon cohérente. Le RSI dans certaines régions fait passer par des tiers l’accueil téléphonique, et la réponse est généralement fantaisiste et pas toujours dans un Français de souche. Quand l’appel est surtaxé, l’adhérant enrage.

Avec les entraves à l’individualisme, l’indépendance se paie au prix fort en France, et les métiers artisanaux, commerçants ou libéraux n’entraînent pas la faveur des jeunes et du renouvellement des générations dans ce domaine. 75% des jeunes français ont bien compris que devenir fonctionnaire, dans tous les cas rapporte plus que devenir indépendant, et c’est moins fatigant. Le groupe de pression des régimes spéciaux est le plus puissant lobby de France, et se sert allègrement pour ses privilèges sur l’impôt contraint des entreprises privées.
Aujourd’hui, la stigmatisation et les difficultés réelles de ce corps social a engendré depuis bien longtemps une crise des vocations, et donc des cotisants.
Le RSI ne cesse de perdre des cotisants, pour des pensionnés de plus en plus importants. 2,7 millions de cotisants et 2 millions de retraités. Le RSI est le régime de retraite obligatoire qui assure les plus petites retraites de France. Le pire des régimes de retraite de France et en plus il est contraint et obligatoire en France. Dans un éclair de lucidité, 
certains l’on quitté ou sont en train de le quitter.
95% des 500 personnes par mois qui quittent la sécu cotisaient avant au régime sécu RSI. Il est fort à prévoir une augmentation des départs logarithmique. 
Le monopole des sécus obligatoires étant non conforme aux législations européennes.
Il en résulte pour ceux qui restent des encaissements moindres.

En septembre 2013 une grève des cotisations au RSI est donc organisée par les associations d’indépendants.
C’est tout une méthode de grève nouvelle qui est en train de ce mettre en place.
Les infos et la marche à suivre seront disponibles au début du mois d’août pour les grévistes qui adhérent à ces associations.
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Politique, Tribune libre5 Comments

Bertrand et les socialo-communistes, le bénéfice ne détermine pas l’emploi.

 Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salarié de la métallurgie. En 2000, il avait remarqué dans sa prospection en clientèle que le créneau du rayonnage des réserves de grandes surfaces était intéressant, mais son employeur de l’époque ne s’intéressait qu’a l’automobile, et jugeait que le créneau était trop petit, et la diversification de ce coté hasardeuse. La grande distribution c’était pas pour eux. Alors Bertrand a démissionné. Terminé le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sécurité de l’emploi. Il c’est lancé seul. il a pris tous les risques, et quitté une carrière toute tracée.

Pour créer son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution, il a gagé sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour compléter il a demandé à sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privée et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance « alter mondialiste », pourtant, ils ont bien intégré le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’échec, bien que leurs représentants politiques insistent sur le coté évident de dividendes des investisseurs. Ils préfèrent assurer avec des placements étatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000€ d’économie dans des bas de laine sécurisés.

magasin-driveAlors Bertrand a trouvé son meilleur ami, qui a mis 50 000€. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a emprunté pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des « aides » pour les créateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prêt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrée de son entreprise. Il a vite laissé tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on démarre, le temps on l’a pas.

Fin 2000, Bertrand est devenu « patron ». Il a créé son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la « décote » de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indépendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientélisme à la Française.

Dans les années 2000, le marché Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les « hard discount». Il a eu la chance qu’une chaîne lui laisse sa chance et lui permette de démarrer et le faire décoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus compléter son chiffre d’affaire. La croissance a été tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.

En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du Cégétiste Chalux. L’année 2007 avait été une très bonne année, et 2008 démarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a décidé en début 2008 d’investir lourdement dans du matériel de production en ce début d’année, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’€uros. Payable en 4 annuités à raison de 250 000€ par an chaque 15 décembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par années. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espérances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de …..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrêt brutal et violent des commandes….De septembre 2008 à décembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passée de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amélioration du carnet de commande.

Bertrand tient une comptabilité, il remet la totalité des chiffres de janvier 2008 à décembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit être ensuite validé par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validé de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bénéfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impôts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changé. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de démarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signées à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activité, mais elles entament les réserves financières de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposés par le marché, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.

En Mai 2009, Bertrand décide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le Cégétiste, au lieu de négocier les départs, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les médias. L’effet sera désastreux pour l’entreprise. Les palettes brûlées devant l’entreprise, et le « sitting-up merguez » devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 région, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.

Bertrand n’était jamais passé à la TV avant, bien qu’il a réussit a créer une activité qui emploie 26 personnes La réussite n’est pas médiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les médias. Il appris plus tard que France 3 région était phagocyté par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaîne sont toujours présentés partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dépends.

La CGT dans une chaîne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,«une entreprise qui fait des bénéfices ne doit pas licencier», accompagné de slogans du type « licenciement boursier, ». L’entreprise de Bertrand n’est même pas cotée.

L’entreprise bénéficiaire, Bertrand ne peut garder des salariés avec un carnet de commande vide….

En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une année terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenée sur le marché automobile est arrivé sur son marché pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les dernières échéances des investissement de 2008, on passé le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prétexte pour lui limiter les autorisations de découvert et facturer une montagne d’agios débiteurs. A l’été 2010, Bertrand c’est posé la question de fermer. Gérer de la décroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagée, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a été touché…Licencier des salariés, pour partager avec ce qui restent un gâteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.

 

Septembre 2010 la sortie de crise!

En septembre 2010, une chaîne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarché vient le voir en délégation. Ils ouvrent un nouveau concept, les «drives». C’est un local aménagé dépendant du supermarché ou l’hypermarché local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.

leclerc drive constructionBertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaîne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traité comme les autres commandes classiquement avec sérieux. Le client a apprécié le travail et se trouve très satisfait. Pour le client, c’était un test grandeur nature pour un drive devenu étalon et référence de sa chaîne d’hypermarchés. Ce client a un objectif de création impressionnant sur les 3 années qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à décembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mêmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.

En Mars 2012 Bertrand sort le bilan définitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvérisé. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tourné quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariés, un déménagement du siège social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il aménage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.

France 3 n’est pas venu le voir. Les médias préfèrent montrer les licenciements. La réussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutôt la chasse et la stigmatisation des patrons.

Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.

Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en réalité des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrêté à la lecture du bénéfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau découvert autorisé impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bénéfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les médias et la pensée socialiste dominante, comme le croit la majorité de la population.

cora driveEn 2011, le bénéfice de l’entreprise de Bertrand publié en 2012 sera un « super-bénéfice ». L’ami qui lui avait prêté 50 000€ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a écarquillé les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole Mélenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand même pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisés. La croissance ou la décroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empêche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a même jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.

Bertrand en 2012 effacera plusieurs années de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualité des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la référence du drive « clé en main ». L’année 2012 l’a rendu extrêmement professionnel dans cette niche de marché. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expérience et l’avance professionnelle spécialisée de Bertrand et son équipe.

Pourtant, derrière se « super bénéfice », Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marché un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un créneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.

La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’économie, comme toute socialiste sorti des grandes écoles n’ayant jamais travaillé dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affût d’un lobby, a déjà commencé a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dès qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le détruire.

Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gère une entreprise et qu’il constate que le bénéfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.

 

Il y a une certitude économique qui découle de l’histoire de Bertrand.

Le bénéfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activités passées N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passé. Le bénéfice c’est le passé.

Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou écoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise débauche alors qu’elle fait des bénéfices, vous analyserez que c’est une construction sémantique socialiste, une habitude de pensée instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.

Il n’y a pas corrélation entre le bénéfice et l’emploi.

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Technologies, Tribune libre0 Comments

Jean Paul et les socialo-communistes. L’économie du ruissellement.

Jean Paul a entendu parler de la crise des supprimes en 2008, mais c’est en 2009 qu’il a compris que cela allait le toucher. Depuis, tout a été de mal en pis. C’est en septembre 2009 que le patron du chantier naval a exposé le premier plan d’urgence. « Le carnet de commande est vide. La trésorerie de l’entreprise en diminution et il faut faire des efforts. » Le patron a alors décidé des mesures immédiates, un gel total des embauches, la fin des contrats intérimaires, la fin des primes, le gel total des salaires, et pour ceux qui s’occupent des mises en chantier le chômage partiel.

Le patron il le connaît depuis le temps qu’il travaille avec lui. jean Paul le croise chaque fin de semaine hors du travail avec sa femme et ses enfants à l’association de danse pour les enfants. Sa fille prépare un thème avec la sienne pour le gala de fin d’année. Sa femme et sa fille lui font la bise chaque fois qu’elles arrivent à l’association. Ce doit être une exception, puisque Chalux le voisin cégétiste retraité de la fonction publique, lui explique que les patrons ont tous des hauts de forme et fument le cigare, qu’ils sont tous avides et leur but dans la vie c’est l’exploitation des autres . Son patron lui ne fume pas, et son but c’est que le chantier naval trouve des clients. Mais Chalux n’a peut être jamais rencontré de patron de sa vie, il a toujours été fonctionnaire.

Avec son patron, ils se tutoient, ça n’empêche pas le respect mutuel, mais au travail, ça reste le patron. Un jour qu’ils étaient ensemble l’année dernière dans la salle des tables à dessin, il l’a vu répondre à un appel sur son téléphone portable. Visiblement c’était un banquier, qui lui annonçait que des traites arrivées à échéance avaient mises le compte de la société dans le rouge. Lorsqu’il a mit fin à l’appel, une phrase lui est sorti du cœur, alors qu’il n’est jamais grossier. «Si je pouvais fermer le chantier maintenant, j’en ai raz le cul ! ». Il avait oublié qu’il n’était pas seul. Il ne l’a pas fait, à cette époque, espérant toujours un ultime rebondissement.

Mais il y a deux mois, il est venu, voir le groupe des anciens. Jean Paul en fait partie. Il a voulu les informer en premier, il a dit simplement la gorge serrée « c’est fini! Terminé!».

Il faut dire que Jean Paul est communiste. Il a toujours voté à gauche sans jamais se poser de questions jusque là. Il faut dire aussi qu’il est copain avec son voisin Chalux, le Cégétiste. A eux deux ils changent virtuellement le monde avec des « y’a qu’a, » « faudrait que ». A la fin de leurs discutions, c’est toujours les riches qui doivent payer.

Pour Jean Paul et les 103 autres salariés du chantier naval, un plan social vient d’être approuvé. L’heure du licenciement économique est arrivé. Bien peu d’espoir de retrouver du travail dans le même business. Jean Paul est spécialisé dans la menuiserie des bois marins. Son savoir faire, c’est, la fabrication des yachts de luxe.

Après le choc de l’annonce de la faillite, voici que naît en lui un besoin d’un peu de réflexion instantanée philosophique de gauche avec son ami Chalux. «C’est à cause du néolibéralisme, de la mondialisation. Encore un gâchis que les capitalistes ont organisé. Quand à ce gouvernement socialiste, il ne fera rien.»  Jean Paul avait une prémonition que cela allait arriver, depuis un certain temps il voyait bien que l’activité baissait.

Chalux le Cégétiste avait dit à Jean Paul que le chantier était viable, il suffisait d’une volonté politique forte. Prendre l’argent aux riches c’était la solution. Ces «salauds de riches!

Un jour Jean Paul est tombé sur Internet sur la «théorie du ruissellement ». C’est une métaphore économique libérale selon laquelle, les revenus des individus riches sont in fine réinjectés dans l’économie, via la consommation, via l’investissement ou via l’épargne, contribuant ainsi, directement ou indirectement, à la prospérité économique et la création d’emplois. L’économie du ruissellement serait particulièrement importante en France, puisque c’est la première nation leader du luxe au monde devant l’Italie.

Jean Paul en a parlé à Chalux le Cégétiste, qui lui a répondu sans hésiter «c’est une fumisterie». Chalux a alors expliqué avec la vision marxiste CGT sa façon de voir l’économie de ruissellement. «c’est une idée selon laquelle les riches réinjectent leur argent dans l’économie réelle en consommant ou en investissant, et ça crée des emplois. Mais en réalité c’est n’importe quoi, les riches ont inventé cette théorie pour pas qu’on les taxe. T’as compris ?»

En résumé : Circulez y’a rien a voir!

Quand Jean Paul est revenu expliquer le dépôt de bilan à Chalux, Chalux lui a dit « t’a vu l’économie de ruissellement? 103 personnes virées comme des malpropres.» Le chantier naval dans la ville c’est quelque chose. Alors la gauche toute entière est venue comme la charogne sur un cadavre. Mélenchon le président du parti de gauche c’est exprimé dessus. Une belle tirade sur les méchants capitalistes et la mondialisation. Ça n’a rien changé. Un peu de buzz sur Internet sur les « salauds de riches ».

Un ministre qui justement aime les polos rayés marin, Montebourg est arrivé avec son cortège de caméra et micro devant le siège de l’entreprise. Lui avait trouvé un repreneur.

Alors un type est venu. Un Énarque représentant d’un fond d’investissement très lié à l’état. Le type c’est pavané avec avec des potes de sa promotion sur le chantier en faisant semblant de s’intéresser au business du chantier naval. Lui et son équipe ont occupé les lieux 10 jours. Le cinéma des brasseurs de vent a duré 10 jours, le temps qu’on en parle plus dans les médias. In finé, la conclusion est tombée. Pas de profits et de rentabilité possible. Le marché ceci cela, la taxe a 75%, les taxes sur les plus-values de cession quand ils revendent leurs parts font fuir les investisseurs…Le ministre et les médias avaient eux aussi disparu. Ça n’a même pas fait une seule ligne dans le Monde ou le nouvel obs.

Le patron de Jean Paul quand a vu arriver l’Enarque, a dit discrètement en catimini à Jean Paul et aux anciens dans un dialogue à bâton rompus. « Tu penses bien qu’avant d’en arriver là, j’ai écumé tous les fonds financier sur Paris, et même sur Londres. Ce type là je l’ai vu ! Peut être ne se souvient il pas de moi. Je suis resté que quelques minutes dans son bureau. Je lui parlait de bateaux, la seule question qu’il m’a posé c’est « est qu’il arrive que vos clients vous payent en liquide ? ». Quand je lui ai répondu que « non », il a semblé désappointé et a mis poliment fin à la négociation. « Le type ici c’est de la gesticulation d’un ministre qui fait sa pub. C’est sûrement la première fois qu’il se déplace d’en une entreprise de sa vie. Il cherche autre chose que reprendre une entreprise.»

A la fin du mois, Jean Paul ne travaillera plus. Mais il reste le dernier grand événement du chantier naval. Aujourd’hui le propriétaire du dernier bateau de luxe fabriqué par le chantier, vient voir l’œuvre collective des travailleurs. Jean Paul et ses collègues y ont travaillé dur pendant 9 mois. Le bateau est magnifique. Splendide. Certainement la plus belle réalisation du chantier jamais réalisée. Une fierté collective, une oeuvre d’art qui suscite l’admiration générale. Le sentiment d’avoir accompli un exploit. 

Le propriétaire est un riche financier étranger. Il est arrivé en début de semaine en France avec sa famille. Il est passé dans les plus belles boutiques du pays. Il loge dans les meilleurs hôtels de France. Sa femme est passée chez Vuitton et Lonchamps. Ils ont besoin de malles et valises et sacs pour voyager dans ce yacht. Sa femme les a rempli à raz bord des plus belles marques Françaises, elle a écumé les couturiers, et les joailliers, Hermès, Dior, Chanel, Lancome, Nina Ricci, Louboutin, Cartier, Givenchi, Piaget, Gaultier, Van Cleeef et Arpels, Balmain, Boucheron, Chaumet, Baccara etc….C’est une bonne cliente des magasins de Luxe de la capitale.

Lui a acheté le consommable pour le bateau, Rémi Martin, Martel, Bolinger, Fauchon, les meilleurs premiers crus des vins de France, Côte de Nuits Saint Georges, Romanée-Conti, Côte de Beaune, Pétrus, Leroy Chambertin etc…

Il a dîné dans les restaurants les plus étoilés de France, Bocuse, Ducasse, Savoye, Lorain…

C’est aujourd’hui que les riches acquéreur viennent prendre possession du bateau !

yachtdeluxe2Aujourd’hui les repères de Jean Paul sont un peu perdu. Jean Paul n’a pu s’empêcher de noter que cette liste à n’en plus finir des achats de ce couple de riche. Tout les achats ont étés fabriqué par des entreprises de luxe Françaises. Jean Paul vient de lire les statistiques du luxe Français : un chiffre d’affaire de 240 milliards d’€uros par an, supérieur à l’aéronautique Airbus et tous les sous traitants inclus, 80% en exportation. 1er apporteur de devises étrangère du pays. En passe de dépasser le chiffre d’affaire de l’automobile en France. La France est leader mondial devant l’Italie l’autre pays du luxe. Derrière les mastodontes connus qui font la une des journaux, une myriades de petites entreprises et plusieurs millions de salariés en France.

Jean Paul pense au milliers de personnes que ce riche étranger a fait travailler cette semaine, et en extrapolant, combien de millions de gens font travailler les riches, à commencer par lui, Jean Paul et ses collègues.

Et puis, c’est pas de chance, si on avait eu un type comme celui là comme investisseur, il aurait pu être un repreneur idéal pour le chantier. Sa présence au capital aurait certainement attiré ses collègues pour en faire des clients. Pensez donc : non seulement il a l’air d’aimer les bateaux mais en plus, il apprécie manifestement le savoir-faire Français.

La boîte avait besoin d’argent frais, s’il était entré au capital, il aurait déversé une partie des centaines de millions qu’il gère pour le compte de ses riches clients dans l’entreprise. Ça aurait sauvé la centaine d’emplois et l’emploi de Jean Paul. Avec un actionnaire tel que lui, c’est pas l’entreprise qui aurait été à la botte de la banque, mais la banque à la botte de l’entreprise. On aurait continué a faire de beaux bateaux, pour les plus riches de la terre.

Jean Paul pense maintenant à la fixation actuelle médiatique sur les riches. Il en conclu que c’est politiquement très vendeur sur le marché politique. Un incapable pourrait se faire élire uniquement avec ce simple argument comme programme….

Jean Paul regarde son avenir, la précarité va peut être devenir son lot quotidien. Jean Paul se dit qu’il aimerai que le ruissellement des riches continue. L’important, c’est pas que les riches deviennent pauvre, mais que tout le monde devienne riche.

Que la richesse des uns amène la richesse des autres.

Quelques sources:

Etude sur la croissance du luxe en europe

Définition théorie du ruisselement

La face cachée de l’économie par Spartacus libéral: 

Émilie et les socialo-communistes! le besoin n’est pas la demande.

Jean Paul et les socialo-communistes. L’économie du ruissellement.

 

Posted in Actualité, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Émilie et les socialo-communistes! le besoin n’est pas la demande.

Un jeune vaurien de banlieue qui voulait un peu d’animation, brûle la nuit la Clio de Émilie, la caissière de la supérette. Celle-ci est furieuse lorsqu’elle voit qu’elle n’a plus de voiture le matin en partant au travail. Mais le vandale s’est enfui. Le voisin Chalux, un syndicaliste social-communiste CGT, présent dans la foule autour des cendres, considère avec une béate satisfaction les restes calcinés de la voiture et les morceaux de vitre qui parsèment le sol.

Après un moment, voici que naît en lui un besoin d’un peu de réflexion philosophique de gauche. «Après tout ce petit malheur a son bon côté, cela va donner du travail au employés de l’usine Renault ou à un fabricant de voiture», il pense à ses copains de la CGT qu’il côtoie aux grèves nationale.

Et, partant de là, il commence à réfléchir à la question. Combien peut coûter une Clio de ce type là aujourd’hui? 15 000 €? C’est une somme. Mais après tout, s’il n’y avait jamais de voitures brûlées, que deviendraient les concessionnaires?

Et à partir de ce moment, la chaîne du raisonnement socialiste se déroule sans fin. Le concessionnaire qui va remplacer cette voiture va avoir 15 000€ de plus dans sa poche. Il les dépensera à l’usine de Douai ou Flin, et ceux-ci à leur tour auront de l’argent à dépenser chez d’autres sous traitants, et ainsi de suite à l’infini.

La voiture calcinée va donc ainsi devenir une source d’argent et de travail dans des cercles sans cesse élargis. Et la conclusion logique de tout ceci devrait être pour la foule socialiste qui contemple, que le vandale qui a brûlé la voiture loin d’être un danger public, est en fait un « bienfaiteur public ».

Mais voyons un autre aspect des choses. Le Cégétiste socialiste a certainement au moins raison en ce qui concerne cette première conclusion. Cet acte de vandalisme va certes tout d’abord apporter du travail à un concessionnaire. Et le concessionnaire ne sera pas plus triste d’apprendre cet accident que l’entrepreneur de pompes funèbres ne l’est d’apprendre un décès.

Mais pour Émilie, sa Clio pouvait encore durer quelques années, peut être plus de 10 ans. Sa Clio n’avait que 4 ans. Elle n’avait aucunement l’intention de la changer avant. L’assurance l’a remboursé 5000€. Elle a bien les 10000€ complémentaires en réserve pour en acheter une autre, mais elle gardait cet argent pour un appartement. Son emploi est enfin devenu pérenne, Émilie est en CDI et travaille très dur. Sa supérette, ferme à 20h00, elle fait la fermeture, et n’est jamais chez elle le soir avant 20h45. Elle travaille tous les samedi, et parfois des jours fériés. Elle c’est déjà fait braquée deux fois depuis qu’elle y travaille, mais a supporté le stress. Elle est blindée, maintenant, la seule angoisse qu’elle à, lors d’un braquage c’est de recevoir un coup. Elle complète ses revenus par du ménage chez une voisine un ou deux fois la semaine, et la pension pour les enfants de son ex-compagnon. Elle est courageuse et gagne honnêtement sa vie.

Elle avait affectés ses économies, les 10 000€ qu’elle doit maintenant utiliser pour se racheter une voiture à l’apport pour un appartement. Elle a mis plus de 3 ans pour économiser cette somme. Trois années de petites privations, mais qui pèsent sur la durée. Épargner 300€ de coté tous les mois, pour une femme seule avec enfants nécessite de faire une bonne gestion de ses revenus.  Son rêve c’est un appartement. Pas un palace, mais un logement à elle, qui lui appartienne. Pour elle et ses enfants qu’elle élève seule. Émilie souhaitait un modeste 50 à 60m2, mais le sien!. Le banquier lui a demandé un minimum d’apport pour avoir un bon prêt et un bon dossier de financement.

Émilie doit maintenant remplacer sa voiture. Émilie va devoir se passer de son projet de nouvel appartement. Au lieu de posséder une voiture et 10 000€ d’économies, elle n’a plus maintenant qu’une voiture de 15 000€. C’était cet après-midi même, qu’elle devait signer le compromis de vente de son nouvel appartement, la voilà maintenant devant le concessionnaire automobile à la place. En plus elle ne choisira pas la couleur, le besoin étant immédiat, elle ne pourra pas la commander et la recevoir plus tard, Se sera un choix limité sur parc.

Et si nous pensons à elle en tant qu’élément de la société, nous voyons que la dite société a perdu une cession d’appartement, un appartement qui n’a pas trouvé de nouveau propriétaire, un agent immobilier qui ne récoltera pas les fruits de son travail, alors que la conclusion était proche à cause de cet imprévu, le couple qui vendait cet appartement attendait cette vente pour acheter un terrain pour y construire une maison, et le constructeur qui ne construira rien, les ouvriers de l’entreprise de bâtiment qui ne construiront rien.

En résumé, le gain du concessionnaire, de l’usine de voiture, est tout bonnement la perte de l’agent immobilier, du constructeur de maison et du travail des employés de l’entreprise du constructeur de maison.

Aucun nouveau travail n’a été créé. Aucune économie nouvelle n’a été créée. Le Cégétiste Chalux n’a pensé qu’aux éléments visibles de la voiture brûlée, il n’a pas eu conscience que d’autres y étaient inclus: l’agent immobilier, le constructeur de maison, ses employés. Il l’a oublié tout simplement parce que ces personnes ne se sont pas manifestées. Il sait pas valoriser la face cachée de l’économie.

Dans un jour ou deux, Chalux remarquera la nouvelle voiture, mais il ne verra jamais le bel appartement de Émilie, ni la maison du couple qui devait vendre l’appartement, ni les emplois et les salaires perdus des employés du constructeur de maison.

Tout simplement parce que la dépense de la nouvelle voiture a engendré un incidence invisible, la future maison des vendeurs de l’appartement ne sera jamais faite. Il ne s’aperçoit comme tous les socialistes que ce qui est immédiatement perceptible à leurs yeux. Il faut un effort intellectuel pour extrapoler les conséquences indirectes, de ce qui n’a pas été réalisé, et donc invisible. Comment expliquer et faire comprendre ce qui n’a pas eu lieu ?

Pourquoi alors qualifier le raisonnement de Chalux de « socialiste » ? Vous pensez que n’importe qui, serait capable de penser pareil après quelques instants de réflexion?

Il n’en est rien: sous mille déguisements, le faux raisonnement de la voiture brûlée de Émilie est le plus persistant de tous, vous l’entendez tous les matins à la radio, à la TV et dans l’histoire des idées économiques.

Le raisonnement est plus vivace et permanent maintenant qu’il ne l’a jamais été dans le passé. Il est solennellement refait chaque jour par les grands du CAC40, par les leaders des syndicats, par les socialistes au pouvoir, par la droite lorsqu’elle l’était, par les journalistes aussi bien dans l’éditorial de leurs journaux que dans leurs articles de fond, par les reporters de radio, par les statisticiens les plus experts, par les professeurs d’économie élevés à l’éducation nationale, enfin, de nos meilleures écoles, ENA, HEC, haute fonction publique.

Tous se pavanent sur les avantages de la contrainte coercitive par le besoin obligatoire.

Les gens de gauche et même de droite ignorent tous que le besoin n’est pas la demande.

Leur vision est limité à la partie visible des choses. L’histoire de Émilie démontre qu’en économie, chaque acte entraîne une part visible et une autre invisible. La partie visible est facilement démontrable aux yeux de tous. « L’incendie de la Clio génère de l’activité dans l’industrie automobile », mais pour ceux qui s’y opposent, le «chômage des ouvriers du constructeur de maison » n’est pas évident à démontrer, puisque aucun contrat ou même début de construction a été réalisé.

Dans l’histoire de Émilie, il y a 2 règles économiques de base à retenir.

1- Le besoin n’est pas la demande. Il n’est pas librement consenti.

2-En économie, il n’y a pas d’obligation de dépense qui n’entraîne une perte équivalente sur un autre secteur économique. 

Posted in Actualité, Economie, Média, Politique, Tribune libre0 Comments

Augmentez les salaires de 80%. Dès la fin du mois.

Augmentez tous les salaires de 80%

Vous pensez à une hérésie, un slogan ou de la démagogie, ou un mot d’autre d’extrême gauche?  Non c’est du libéralisme. Compte tenu des critiques de cette doctrine, il est vrai que vous êtes interloqués. En plus c’est possible dès maintenant. Ce n’est ni exagéré ni irréaliste. Augmenter tous les salaires NET de 80% est réalisable dès la fin de ce mois.

Un système paternaliste déresponsabilisant perdure depuis 1941. La cotisation sur le salaire. En 1941, le régime de Vichy a instauré les premières cotisations obligatoires. De 11,4% en 1941, elles sont arrivé à environ 80% en 2013. Et ce n’est qu’une moyenne. Dans le BTP ou d’autres corporations, elles dépassent le double du salaire net. Elles ont pris 1% par an d’augmentation moyenne pendant 72 ans. Le multiplicateur de coût salarial est passé de 1,11 en 1941, sous le gouvernement Vichy, à 1,80 aujourd’hui. Ce système inflationniste n’a aucune raison de perdurer. Il faut en prendre conscience pour le stopper. La solution c’est le salaire direct. Il responsable, là ou la cotisation est le summum de la déresponsabilisation.

Le tribut infligé au travail est ainsi occulté par les cotisations. Car toutes les cotisations, aussi bien « patronales » que « salariales » sont prélevées sur le coût économique du travail. Recevez maintenant votre salaire réel. On vous considère comme des enfants irresponsables. Incapables de comprendre une assurance sur la santé ou la retraite. On a déresponsabilisé une génération complète depuis 72 ans. Un système opaque en monopole, perdure et vous n’avez pas accès à ce que vous payez réellement.

Répondez simplement à cette question : quelle est la somme exacte que j’ai payé cette année pour ma santé obligatoire en 2012? Pourtant vous pouvez répondre à ce que vous avez payé pour votre mutuelle, votre assurance voiture. La transparence de ce que vous donnez n’existe pas.

L’employeur n’est ni un agent d’un organisme social, ni un percepteur, ni un salarié de l’état. Ce n’est pas son métier de collecter pour vous les recettes des organismes sociaux. Vous êtes des gens responsables, vous votez, mais on ne vous autorise pas à décider de votre santé ou votre retraite. Il est temps que les chefs d’entreprises doivent demandent la révision des procédures qui en font percepteurs pour le compte des Urssaf, Assedic, sécu et autres. Il est temps que la population prenne ses responsabilités et assume la réalité de ses dépenses sociales. L’employeur n’en sera que plus compétitif.

La vraie liberté sociale s’appelle le salaire direct. Il libère l’employeur de la bureaucratie et responsabilise l’individu.

« Zéro aides zéro charges » pour l’entreprise , « je suis responsable de mes intérêts et assume mes responsabilités » pour le salarié. Telle devrait être une société harmonieuse ou l’un ne se décharge pas sur l’autre. Les chefs d’entreprises doivent demander la révision des procédures qui les font percepteurs pour le compte des organismes sociaux, les salariés doivent demander à assumer leurs responsabilité envers les organisme sociaux directement. Quand Hollande décide le CICE, cela coûtera à l’état 20 milliards et ne servira à rien, les 3 entreprises les plus bénéficiaires du CICE seront EDF, GDF, Vinci, deux monopoles semi étatiques et un monopole autoroutier. Le salaire direct aurait un impact immédiat sur la compétitivité des entreprises sans rien changer à l’économie. Sauf son interprétation individuelle des coûts.

Les cotisations, les taxes, les impôts sont ou sociaux, ou solidaires, ou de solidarité ou verts, ou écologiques par leurs nom, mais dans la réalité ce ne sont que de vulgaires taxes et des prélèvements obligatoires. La sécurité sociale relève de ces mêmes subterfuges de langage. Il faut en finir avec la croyance que parce que les cotisations ont dans leur nom « social » sont du social. La sacralisation de la sécu est un contre sens. La sécu n’a jamais soigné personne, elle ne gère que des flux financiers de cotisants envers des prestataires de santé. C’est une assurance maladie, ni plus ni moins. Le système qui se voudrait paternaliste pour ne pas être transparent et ne pas montrer ses tares.

Répondez à la question : Quel est le montant que j’ai payé en 2012 de charges sociales obligatoire maladie ? Ou retraite? ou Chômage? Vous êtes incapables de le savoir. Dans le privé, le comptable, voir l’employeur peut déterminer assez précisément. Dans la fonction publique, c’est un mistigri. La transparence n’est pas de mise.

Le salaire direct, c’est le salaire ultra transparent. Pour les salariés du privé, il ne devrait pas poser de problèmes, le salaire augmentera de 80%. Pour les fonctionnaires, le salaire devrait lui augmenter de 150%. En effet les régimes spéciaux constituent une rémunération cachée importante, ils sont statutaires et différenciés en droits. Le coût actuel moyen supporté par l’état sur les bénéficiaires de régimes spéciaux est de 150% du salaire net. C’est une moyenne, le député a une cotisation cachée de 300%. Son salaire devrait passer logiquement de 6700 à 26800€ par mois.

Le salaire direct aurait un autre avantage. Le passage sans contraintes d’un poste à l’autre et des carrières riches et variées de diversité ou de reclassement facilités. Un passage de fonctionnaire à salarié ou indépendant ne poserait aucun problème aux employeurs et aux caisses de retraite. 

Le salaire direct permettrai une prise de conscience des réalités. Vous passerez d’une analyse «la santé c’est gratuit » à « la santé a un coût ».

Le jour où les entreprises verseront directement l’intégralité du coût du travail à leurs employés, soit une augmentation de la fiche de paye de 80%, ceux-ci militeront nécessairement pour l’abrogation effective des monopoles sociaux qui nous ruinent tous.

Terminé le salaire brut, il n’y a plus qu’une ligne sur la feuille de paye. Le choc de simplification c’est le salaire direct.

Pour en savoir plus : http://www.insolent.fr/2013/07/le-choc-liberateur-du-salaire-direct.html

http://lequidampost.fr/cice-du-caviar-au-cochons-les-exoneres-de-cotisations-sociales-toucheront-le-jackpot/

http://lequidampost.fr/augmentez-les-salaires-de-80-des-la-fin-du-mois/

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Média, Politique, Santé, Technologies, Tribune libre0 Comments

Trop d’impôt tue l’emploi. Vérifié depuis Henri IV

Si on peut soumettre les gens parfois à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empêcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. La réalité, trop d’impôt tue le travail et fait fuir les riches.

« Trop d’impôt tue l’impôt ». Ce principe est exact, empiriquement vérifié, et connu depuis Henri IV.
Depuis cinq siècles les économistes divulguent cette vérité. C’est un fondement de base de l’économie.
Et pourtant, notre élite, et notre population ne l’a pas intellectualisé.
« Trop d’impôt tue l’impôt », phrase bien souvent attribuée à l’économiste américain Laffer, n’est pas de lui mais de Barthélémy de Laffemas. Laffer, lui, l’a théorisé avec une courbe, dite « courbe de Laffer ».
Au XVIe siècle, l’économiste français et conseiller de Henri IV, Barthélémy de Laffemas, avait déjà constaté que plus on taxe les riches, moins ils paient d’impôts. C’est lui qui est l’auteur de la formule « les hauts taux tuent les totaux ». Barthélémy de Laffemas avait constaté que le rendement des augmentations d’impôts était négatif.
En 1844, ce fut au tour de Jules Dupuit, ingénieur et économiste français des ponts et chaussées, d’observer le même phénomène. Sur la base d’un constat du prix d’un péage sur les ponts, il écrira « Si l’on augmente graduellement un impôt depuis 0 jusqu’au chiffre qui équivaut à une prohibition, son produit commence par être nul, puis croît insensiblement, atteint un maximum, décroît ensuite successivement puis devient nul ». Il introduit une méthode pour gérer la pertinence de la construction de pont, Si le péage permettait de financer l’exploitation du pont, et rendre l’investissement est rentable.
Tony Blair, a relevé de 40 à 50 % le taux d’imposition des contribuables touchant un revenu annuel de 150 000 £ ou plus (environ 185 000€). À la suite de cette initiative, qui devait rapporter 2,5 milliards £ à l’État, on a observé une chute impressionnante des recettes fiscales de 500 millions £.
Ces chiffres ont semé la consternation en Angleterre. Cette mesure fut abandonnée.
À cet égard, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), en vigueur en France, est instructif.Depuis les années 1990, plusieurs dizaines de milliers de fortunes françaises se sont expatriées, privant ainsi le Trésor public de 12 à 15 milliards d’euros de recettes par an. En revanche, quand les taux ont été allégés et que 300 000 contribuables ont été exonérés, les recettes de l’ISF ont moins diminué que prévu.
Les partis de gauche ont stigmatisé Sarkozy, l’accusant d’être « l’ami des riches », maispreuves chiffrées à l’appui, il avait eu raison de les diminuer. Acculé d’accusation, et électoralisme des plus nombreux, il dut contraint par la pression médiatique renoncer.
En France l’hyperfiscalité sur les tabacs a favorisé l’explosion de la contrebande de cigarettes, une cigarette sur quatre vient de l’étranger, et cette cigarette ne contribue plus à la ressource étatique.
Dans le sens inverse, les baisses d’impôts augmentent la ressource.
Pendant les années Reagan, l’économiste américain Arthur Laffer s’est fait connaître pour sa formule « trop d’impôt tue l’impôt ».
Quand les baisses d’impôts promues par John F. Kennedy (de 93% à 70% en 1962), puis par Ronald Reagan (de 70 à 28% en 1982) démontrent que ces méthodes ont augmenté les revenus du gouvernement fédéral.
Vladimir Poutine au tournant du millénaire, a trouvé une improbable popularité en instaurant une Flat Tax à 13% se substituant à un impôt progressif au taux marginal de 30%, doublant les recettes de l’impôt sur le revenu en 4 ans, et sécurisant les recettes d’un état auparavant incapable de payer auparavant les retraites.
En France la puissance publique a dû se résoudre adopter la TVA à taux réduit sur les travaux à domicile pour endiguer le travail au noir.
Il existe une relation inverse entre les taux d’imposition élevés et les entrées fiscales.
On entend dire régulièrement qu’il suffit de taxer les riches pour financer les projets de l’État. Hélas cette théorie est fausse.
Le problème avec cette idée de génie, c’est qu’elle ne fonctionne pas. L’expérience récente du Royaume-Uni, laquelle s’ajoute à une longue liste d’expériences similaires, le confirme. C’est une réalité économique prouvée par les faits.
Plusieurs presonnes sans le savoir appliquent à elles même cette équation. Nombreuses sont les personnes qui ont abandonné un trajet par l’autoroute et passent par la nationale à cause d’un péage qui a trop augmenté.
Quand la classe politique préconise une hausse du fardeau fiscal, elle part de l’hypothèse que pareille mesure sera sans effet sur le comportement des contribuables. Mais c’est mal connaitre la nature humaine.
Or, si on peut soumettre les gens à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empêcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. En pratique, trop d’impôt tue le travail et fait fuir les riches.
Nos dirigeants tirent-ils des leçons des enseignements de l’Histoire ? Évitent-ils de reproduire les erreurs du passé ? Pas du tout !
Ils continuent de nous servir de vieux clichés sans fondements économiques et de nier une réalité connue depuis fort longtemps.
Pourquoi ? Tout simplement parce que faire la chasse aux riches est politiquement très vendeur.
Comprenons-nous bien.
S’il faut maintenir le taux d’imposition maximal à un niveau raisonnable, ce n’est pas pour accorder un privilège aux riches. C’est pour encourager le travail et maximiser les entrées fiscales, et ainsi épargner la classe moyenne. Il existe un seuil ou une limite technique à partir de laquelle, l’impôt ne rentre plus.
Pensez-y bien, si les riches se sauvent pour éviter un impôt confiscatoire, dans les poches de qui l’État prendra-t-il sinon dans celles de la classe moyenne ?

Posted in Actualité, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

Les privilèges des fonctionnaires!

Nous sommes loin aujourd’hui d’une égalité de traitement, entre fonctionnaires, salariés ou indépendants. La même retraite pour tous. Cela serait salutaire aussi bien pour les fonctionnaires que pour la population. En effet, l’image des fonctionnaires qui sont en déni des évidences donnent une image de corporatisme fermé et réactionnaire préjudiciable.

 

Une égalisation normale et juste permettrait de créer une société plus homogène. Si une partie d’entre eux a compris que l’inégalité en droit n’est plus tolérée, une partie d’entre eux souhaite vivre sur le compte du contribuable, quel que soit le taux de chômage de masse que cela entraîne dans le secteur privé, qui sue a faire marcher des entreprises contribuables prise entre l’étau des prélèvements sociaux et des prix de production qui doivent être compétitifs dans une compétition internationale.

Mais pour comprendre, il faut faire une synthèse et décomplexifier ce qui est complexe. Cela reste encore complexe à la lecture, mais donne quand même une synthèse plus claire. C’est le but de cette liste. Le but n’est pas de stigmatiser les fonctionnaires, même si une bonne partie se contente de les prendre sans se scandaliser de cet état de fait dans une indifférence égoïste. 

Les fonctionnaires sont classés en deux catégories, la catégorie A, et la catégorie B, les sédentaires et les actifs.

 

Privilège 1 Catégorie A : décote plus favorable

La retraite à taux plein des fonctionnaires de la catégorie A nécessite la même durée de cotisation que le salarié du privé et doit justifier comme le salarié privé de 165 trimestres cotisés, par contre la décote est calculée de manière inéquitable en cas de manquement de trimestres.

Pour les fonctionnaires catégorie A, 0% pour ceux né en1946, à 0,625% pour ceux nés en1950, 1% pour la ceux nés en 1953 et 1,25% pour ceux nés après 1955. Pour les salariés du privé, la décote est en sens inverse. 2,5% pour ceux nés en1944, 1,625% pour ceux nés en 1950 et 1,25% pour ceux nés à partir de 1953.

 

Privilège 2 Catégorie A : durée de cotisation moins importante pour le taux plein.

Un fonctionnaire catégorie A bénéficie automatiquement du taux plein à 65 ans et 4 mois.

Un salarié du privé doit à la fois disposer de 165 trimestres et cotiser 66 ans et 7 mois pour bénéficier automatiquement du taux plein.

 

Privilège 3 Catégorie A : à décote faite à l’envers, durée de cotisation moins importante.

Si vous vous rappelez le privilège différencié N°1, la décote se fait en pourcentage à l’inverse de la logique pour les fonctionnaires de catégorie A. La décote retenue pour le calcul de la décote est donc plus favorable entre le nombre de trimestres manquants pour atteindre celui requis pour le taux plein à l’âge du taux plein 65 ans et 4 mois à l’inverse du salarié du privé à 66 ans et 7 mois.

 

Privilège 4 Catégorie A : la surcote n’est pas au même age pivot.

Le fonctionnaire a bénéficie plus jeune de la décote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsqu’à 63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salarié du privé est en décote. Il est prévu a terme une égalité, mais qu’a partir de la génération né en 58.

 

Privilège 5 : une pénibilité exagérément trop large et étendue.

Un prof, une auxiliaire de puériculture, un technicien, un ingénieur public ou un balayeur municipal aurait des fatigues exceptionnelles par rapport à un prof du privé, une nounou privée un technicien privé ou un ingénieur privé ? Plus qu’un couvreur, un maçon du privé ?

Si les fonctionnaires sont considérés d’office en catégorie B et concerne la majorité des fonctionnaires, la pénibilité des salariés du privé est encadrée de façon très précise (par décrets ou arrêtés) à partir d’une définition objective des critères de risques ou de pénibilité et des durées d’exposition. Ce n’est pas la porte ouverte à n’importe qui. C’est extrêmement sélectif. 

 

Privilège 6 Catégorie B : age légal de départ 5 ans plus jeune.

L’âge légal d’ouverture des droits est de 55 à 57 ans, soit un avantage par rapport aux salariés du privé de carrément 5 ans.

Privilège 7 Catégorie B : la limite d’age légal, permettent de partir encore plus jeune.

Dans la catégorie A on trouve déjà beaucoup de privilèges, mais la catégorie B en aligne encore plus. Vous pouvez ajouter 5 ans de mieux a tous les avantages de la catégorie A. Le calendrier d’évolution de l’âge légal, de l’âge limite d’activité, de l’âge pivot et de l’augmentation de la décote tous décalé de 5 ans.

Exemple : un fonctionnaire de catégorie B né en 1957. Il peut liquider sa retraite à 55 ans et 9 mois contre 62 ans pour un salarié du privé : six ans et trois mois plus tôt  ! Mais, s’il ne compte que 145 trimestres et qu’il liquide sa retraite à 55 ans et 9 mois, sa décote devrait être de 20 trimestres (chiffre maximum). Mais l’âge d’annulation de la décote est 59 ans : par rapport à cet âge, il ne lui manque que 13 trimestres. Il ne subira donc qu’une décote de 13% sur une pension égale à 75% de son dernier traitement indiciaire et percevra plus qu’un salarié de son âge ayant liquidé sa retraite à 62 ans et ayant validé 167 trimestres !

En cas d’insuffisance encore plus importante de trimestres validés, ce même fonctionnaire accédera automatiquement à la retraite à taux plein à compter de 59 ans… le salarié du privé à 67 ans ! Soit 7 ans de privilèges en plus.

 

Privilège 8  : une retraite par taxation.

La répartition implique que les ressources des cotisants assurent les ressources des pensionnés. Les pensions des retraités de l’état sont prélevées directement sur le budget de l’état. L’état ne dépose pas sa part patronale dans un organisme dédié, chargé de gérer les retraites, mais assure le paiement des retraites directement avec les ressources de l’impôt. Il ne dépose pas sa part patronale dans un fond cantonné chargé de gérer les retraites.

 

Privilège 9  : une charge à vie pour les contribuables.

Le fonctionnaire à la particularité de n’avoir dans sa vie qu’un seul partenaire, l’état, le contribuable. A la fois avant et après sa retraite. Qu’il soit actif ou à la retraite, il reste à charge du contribuable payeur. Le salarié du privé, lui dépend de son employeur jusque sa retraite. Arrivé en retraite, ses ressources dépendent d’une caisse de retraite. De la même manière, quand il arrive à la retraite, son employeur a déjà payé et se trouve libéré de son salarié, que le salarié retraité bénéficie d’un courte ou longue retraite.

 

Privilège 10 La pension en pourcentage bien plus importante.

La pension d’un fonctionnaire A ou B est égale à 75% du dernier traitement indiciaire brut non plafonné.

Il s’agit du traitement indiciaire brut du dernier emploi, grade, classe et échelon effectivement détenus depuis six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite.

Pour les salariés du privé, la pension est égale est à 50% du salaire annuel moyen limité au plafond de Sécurité Sociale, calculé sur les 25 meilleures années.

 

Privilège 11 les pensions ne sont pas limités aux plafonds de la sécu.

Pour les fonctionnaires, le revenu sera égal a 75% du dernier traitement. Il est quasiment impossible qu’un salarié du privé puisse obtenir un tel revenu à la retraite. Jamais aucun retraité du privé n’atteint ce taux. Comment le pourrait-il avec un régime de base qui ne lui assure que 45% de la part de son salaire inférieure au plafond de la Sécurité Sociale ?

Même avec les retraites complémentaires des salariés du privé ARRCO et AGIRC, le taux de remplacement d’un non cadre est aujourd’hui de l’ordre de 60 % si son salaire moyen a toujours été inférieur au plafond de Sécurité Sociale.

Un cadre « moyen » dont le salaire passerait progressivement et linéairement de 1 plafond sécu à 37.032 € en début de carrière à 2 plafond sécu, 74.064 € atteint cinq à dix ans avant de liquider sa retraite, aurait un taux de remplacement de l’ordre de 45% à 50 %.

 

Privilège 12 Une retraite qui ne correspond en rien a la carrière réelle.

Le retraite du fonctionnaire est calculée sur une base de la rémunération des 6 derniers mois. Dans la fonction publique le grade détermine le salaire, pas la fonction exercée. Par exemple en France il est versé plus de retraites de préfets qu’il n’y a jamais eu de préfets en France…

 

Privilège 13 Coup du chapeau, entre 9 et 75% de pensions manipulées.

Le « coup du chapeau », dans le ministère de l’économie et des finances, 24% des fonctionnaires changent de grade dans la dernière année, mais à l’intérieur de cette statistique, 75% des haut fonctionnaires de ce même ministère sont sont « gradés » pendant cette période. Mais les autres ministères ne sont pas en reste, Augmentation de grade dans le ministère des anciens combattants 50% des fonctionnaires, la poste 40%, l’intérieur 33%, la défense 30%, l’aviation civile 23% comme à la recherche publique, l’équipement et le logement, 15%, la justice 14% et l’éducation nationale 9%.

Cette fraude ou manipulation entrée dans les mœurs, tolérée semble être d’un faible coût pour l’administration qui l’octroie, pour quelques mois, une augmentation de salaire indiciaire, mais génère une terrible charge sur la société par une amplification de la pension qui sera versée pendant des dizaines d’années, une spoliation scandaleuse des contribuables français.

 

Privilège 14 Une référence 6 mois ne fait pas une référence 25 meilleures années.

Pour le fonctionnaire, sa pension de retraite sera calculée sur la moyenne des 6 derniers mois, pour le salarié du privé sur la moyenne des 25 meilleures années. Vous imaginez bien que le salaire d’il y a 40 ans a besoin d’être revalorisé pour entrer dans le calcul de la moyenne des 25 meilleures années. Les coefficients d’indexation utilisés pour revaloriser les cotisations constituent un terrible désavantage et pour le salarié du privé une « pénalité cachée ».

Pour vous en convaincre, sous Baladur, le passage de la référence des 10 à 25 meilleures années a engendré des baisses de pension énormes. Il a été démontré qu’un éternel Smicard, après le passage de 10 à 25 se retrouve avec une retraite pénalisée de 15% en moins. Preuve que les coefficients de revalorisation ne sont pas neutre dans le calcul des pensions de retraités du privé.

 

Privilège 15 Pour certain, les années d’écoles sont comptées.

Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passé à l’école normale à partir de l’âge de 18 ans est considéré comme une durée de service effectif. Un privilège qui permettra a ses bénéficiaires de partir plus jeune que les autres à la retraite.

 

Privilège 16 * Des « bonifications » à gogo. 25ans = 30 ans.

Les possibilités bonifications sont nombreuses et la liste suivante n’est que l’émergence d’un iceberg caché.

Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pénitentiaire, des douanes, de la navigation aérienne des militaires se voient crédités de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectué que 25…Il peuvent donc gagner par rapport à tous les autres gagner 5 années de travail en moins pour obtenir leur retraite.

 

Privilège 16 ** La suite des « bonifications » à gogo. 6 ans = 8 ans.

Les fonctionnaires ont cette incroyable possibilité de pouvoir bénéficier du privilège d’aligner des « bonifications », des années offertes de cotisations qui constituent chacune une niche sociale scandaleuse.

6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Sympa les voyages ? Meilleurs revenus et plus jeune à la retraite.

 

Privilège 16 *** La suite des « bonifications » à gogo. 1an = 3ans.

Pour les militaires, les périodes accomplies à bord d’un bateau et/ou les opérations extérieures donnent des bonifications. La valeur de la bonification varie en fonction de l’opération extérieure. 1 an =3 ans ou 1 an = 2 ans ou 1 an =18 mois.

 

Privilège 16**** La suite des « bonifications » à gogo. 75% =80%.

Les bonifications pour services aériens ou sous-marins commandés en plus des conséquences sur la durée, permettent de faire passer le coefficient de la pension de 75 à 80% après un super coup de chapeau bien entendu.

 

Privilège 17 Les rémunérations qui ne sont pas soumises à cotisation sociales.

Une part importante des ressources financières des fonctionnaires ne son pas soumises à des cotisations sociales. Supplément familial de traitement, indemnité de résidence, indemnités de fonctions, heures supplémentaires, indemnités de qualification acquises, avantages en nature, etc. Pas plus de cotisations sur l’intéressement, les indemnités de jury, les indemnités de garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa), les primes de vie chère (40%) et d’indexation (13,8%) propres à l’outre-mer, et les astreintes versées mensuellement à certains agents,

Les primes elles sont néanmoins soumises à des ersatz de cotisations depuis 2003. la RAFP.

On imagine à cette lecture à la Prévert que le commercial privé ou le technicien privé qui se voit ajouter des charges sur son salaire en fin de mois pour la voiture de service n’en revient pas. Le patron de PME persécuté par les URSSAF pour le moindre avantage en nature de quelques dizaines d’euros non soumis à cotisations sociales doit être éberlué.

Le président Hollande a fiscalisé à 20 % l’épargne salariale versés par l’employeur sur un compte dédié, on est surpris qu’aucun journaliste n’a posé la question de réciprocité aux fonctionnaires pouvant bénéficier de l’intéressement.

 

Privilège 18 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas la CSG.

Les primes des fonctionnaires doivent désormais cotiser au régime de la Retraite Additionnelle des Fonctionnaires la RAFP depuis 2003. Il est donc complètement faux et ubuesque d’affirmer que pour les fonctionnaires les primes ne sont pas prises en compte. Cette seconde retraite complémentaire sur les primes vient donc en complément de la retraite des fonctionnaires.

Le taux de cotisation de la RAFP est de 10 % du montant de l’assiette : 5% sont à la charge du fonctionnaire et 5% sont à la charge de l’employeur donc des contribuables. Ces cotisations ne supportent pas la CSG, et sont limitées à une assiette de 20 % du traitement indiciaire brut annuel. La cotisation à la charge des fonctionnaires est déductible de leurs revenus. Si vous travaillez dans le privé, on imagine quel plaisir vous auriez a disposer de primes qui ne supportent pas de CSG et du pouvoir d’achat que vous aimeriez en tirer en plus.

 

Privilège 19 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas plus les autres charges.

Les cotisations encaissées par le RAFP en 2011 s’élèvent à 1,7 milliards d’euros, soit une charge pour les contribuables de 850.000 millions d’euros. Compte tenu du taux de cotisation de 10 %, et du plafonnement indiciaire c’est donc 25 milliards de primes versées aux fonctionnaires qui ont échappés aux autres cotisations sociales. Avec les déficits cumulés de la sécu, cherchez l’erreur, ou cherchez plutôt le clientélisme !

 

Privilège 20 Une assurance retraite privée interdite … au privé sans frais financiers.

Les agents de l’État et des collectivités locales et assimilés, âgés de 70 ans au plus ». Les personnels civils et militaires de l’État, des régions, des départements, des communes, des établissements publics à caractère administratif, industriel ou commercial peuvent s’affilier à titre personnel à la Prefon. Les anciens agents, les fonctionnaires hors cadre ou détachés et les conjoints des affiliés peuvent aussi s’affilier à la Préfon, une assurance vie qui sort des intérêts supérieurs a pratiquement tous les rendements des assurances vie des banques Françaises, en plus sans frais financier. Dans le privé une assurance vie sans frais est inconnue.

 

Privilège 21 La Prefon est déductible des impôts.

L’assurance retraite privée du public, la Prefon est nette d’impôts pour les fonctionnaires souscripteurs, là ou les Français du privé bénéficient d’une déduction d’impôts qu’a hauteur de 50% pour leurs assurances vie « avec frais financiers ». 

 

La prochaine modification des régimes est initié par Le président Hollande et le premier ministres Ayrault qui sont les champions du monde de cumuls de retraites de régimes spéciaux en tous genres. Les négociations retraite seront des synergies réalisées par des bénéficiaires de régimes spéciaux, sur des rapports qui ont étés faits par des hauts fonctionnaires bénéficiaires de régimes spéciaux, dans un cadre de représentants syndicaux tous bénéficiaires de régimes spéciaux sous l’égide d’un parti politique, le PS qui compte 75% de ses élus bénéficiaires de régimes spéciaux, et validés par une assemblée nationale composée de 100% de bénéficiaires de régimes spéciaux et dont 60% des membres sont des obligés de l’état….

 

Les privilèges des uns sont les impôts des autres.

Les négociations sur les retraites ont étés verrouillés par un lobby qui a réussit a faire élire à la présidence un « minable » profiteur de régime spécial qui a comme cahier des charges de protéger le clientélisme. 

Il est peut être temps de passer dans une autre société, ou les privilèges seront enfin éliminés ? Mais quand on a goutté un privilège, difficile aujourd’hui de l’admettre ?

Comprendre et démystifier les arguments des uns et des autres est un minimum nécessaire pour se faire une opinion des privilèges des uns et des autres.

Il est peut être temps de comprendre que le plus puissant des lobbys en France est celui des bénéficiaires de régimes spéciaux.

http://lequidampost.fr/liste-noire-de-la-foire-des-privileges-des-fonctionnaires/

http://www.ifrap.org/RETRAITES-SNCF,60.html

http://www.contrepoints.org/2013/06/22/128742-retraite-des-fonctionnaires-une-escroquerie-en-bande-organisee

Posted in Actualité, Clientélisme étatique, Economie, Politique, Tribune libre1 Comment

Le nouveau président Iranien, un CV de donneur d’ordres d’attentats terroristes.

Les gens peuvent changer et changent, mais Rohani a t-il vraiment changé? Avec le CV, et son passé, le monde risque d’être bien déçu.

Le Président Rohani nouvellement élu de l’Iran a promis, lundi, lors de sa première conférence de presse, suivre “la voie de la modération”. Les journalistes Européens, qui n’investiguent pas beaucoup ont présenté en cet homme comme « modéré », ils ont eu tors. Ils auraient du regarder les journaux Argentins, ou cet homme ne laisse pas indifférent. 

Le président iranien Hassan Rohani élu était membre dirigeant du « Conseil des Affaires Spéciales » chargé d’orchestrer une campagne de terrorisme et d’assassinats mondiale contre les ennemis perçus de la République islamique d’Iran dans les années 1990, selon le rapport de Human Rights Documentation Center.

Le « Conseil des Affaires Spéciales » aurait été chargé de choisir les pays, les bâtiments pour poser les bombes, et le personnes à exécuter.

Après la mort de l’ayatollah Khomeiny en 1989, la responsabilité du terrorisme et des décisions des assassinats est tombé au « Conseil des Affaires Spéciales ». Le Conseil des Affaires Spéciales recommandait les actes de terrorisme a présenter au Guide suprême. Après approbation, un membre du Conseil des Affaires Spéciales était chargé de la mise en œuvre de la décision, de la mise en route de l’opération en coordination et le du financement spécial des services iraniens de renseignement. En fonction des décisions ‘attentat, un membre différent du Conseil était désigné comme responsable de la mise en route et du suivi de chaque acte terroriste.

 

Les services de renseignement iraniens d’action. ont effectué sur ordre du conseil au moins 162 assassinats politiques entre 1979 et 1999, la grande majorité ayant eu lieu dans les années 1990.

Atentado_AMIALe nouveau président iranien Hassan Rohani était membre du gouvernement iranien et du Conseil des Affaires Spéciales. Il a été désigné comme responsable de la plus grande opération meurtrière de cette époque, la programmation de l’attentat terroriste d’un centre communautaire juif de Buenos Aires en Argentine en 1994, l’attentat AMIA.

L’attentat AMIA est l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire de l’Argentine, tuant 85 personnes et en blessant des centaines d’autres. Les enquêteurs du gouvernement argentin ont remonté la filière de l’attentat et ont accusé le gouvernement iranien de la planification de l’attaque et le Hezbollah comme mandataire terroriste qui a réalisé l’acte terroriste.

Le procureur de la république Argentine dans son rapport a réussit a obtenir les témoignages de plusieurs iraniens dont celui très important de Abolghasem Mesbahi.

Abolghasem Mesbahi est un ancien membre dirigeant des services secrets iraniens. Abolghasem Mesbahi, a témoigné que la décision de lancer l’attaque a été faite par le Conseil des Affaires Spéciales reliées au puissant Conseil suprême de sécurité nationale en Août 1993.

Mesbahi a désigné clairement que. Rohani, a été désigné comme le planificateur et organisateur de cet attentat. Rohani avait alors le poste de secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, et était aussi membre actif du Conseil des Affaires Spéciales initiateur de l’attentat contre l’AMIA.

En ce qui concerne le rôle du Conseil des Affaires Spéciales dans la décision de procéder à l’attaque AMIA, Moghadam a déclaré que cette décision a été prise avec l’approbation d’Ali Khamenei, le guide suprême. Les autres membres du Conseil des Affaires Spéciales étaient à l’époque les anciens présidents, iraniens Ali Akbar Hashemi, Rafsanjani, et les membres, Mir Hejazi, Velayati, Fallahijan et bien entendu Rohani, qui lui a été en charge de mettre en forme l’attentat AMIA de Buenos Aires.

Rohani actuel président de la république islamique d’Iran est donc recherché par Interpol dans le cadre de l’attentat sur demande des autorités Argentines. On doute qu’il se déplace un jour dans un pays ou Interpol dispose d’une convention d’extradition vers l’Argentine.

Le fils de Rohani n’a pas supporté de vivre avec ce qu’il savait de son père. Il ne supportait pas les liens et les raisonnements de son père et sa proximité avec le grand patron de l’Iran de l’époque, l’ayatollah Ali Khamenei. Le Fils de Rohani c’est suicidé en 1992.

Il a laissé avant de mourir dans sa lettre expliquant son suicide, qui parle de son père, l’actuel président le texte suivant:

fils de rohani«Je déteste votre gouvernement, vos mensonges, votre corruption, votre religion, vos actes doubles et votre hypocrisie. J’ai honte de vivre dans un tel environnement où je suis obligé de mentir à mes amis chaque jour, en leur disant que mon père ne fait pas partie de tout cela. En leur disant que mon père aime cette nation, alors je crois que c’est pas vrai. Ça me rend malade vous voir, mon père, baiser la main de Khamenei. »

Rohani a eu des mots très durs à l’égard du geste de son fils, le suicide est condamné par l’islam, mais il c’est assuré qu’il puisse être enseveli à proximité du mausolée du fondateur de la République islamique.

En 1993 quelques mois après la mort de son fils, avait lieu l’attentat terroriste AMIA, le fils en avait il entendu parler ? Et savait il son père le principal instigateur ?

Posted in Actualité, Economie, International, Média, Religion, Tribune libre0 Comments

Espace rédacteur. Proposez votre article

Auteur

__